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Autobiographie d’une roche

Ce mois-ci, nous vous présentons une autobiographie d’une roche. Nous avons l’habitude de relayer de belles et passionnantes communications avec des Esprits, mais la médiumnité ne se limite pas à ce type d’exercices et peut s’ouvrir à d’autres perceptions bien plus originales.

Le fameux parapsychologue italien, Ernest Bozzano, qui nous permet d’aborder le spiritisme sous un angle plus scientifique, a étudié, entre autres, l’empreinte que l’on peut laisser sur les objets, à travers 23 cas relatés dans son merveilleux ouvrage « Les énigmes de la psychométrie et les phénomènes de la télesthésie ». On y découvre que « la matière inanimée aurait la propriété de recevoir et de garder potentiellement toutes sortes de vibrations et d’émanations physiques, psychiques et vitales, de même que la substance cérébrale a la propriété de recevoir et de conserver à l’état latent les vibrations de la pensée ».  Les énigmes de la psychométrie
Ainsi, nous savons que certains sensitifs peuvent, grâce à un objet qui aurait été touché et utilisé par une personne, se mettre en contact avec le psychisme de cette personne, même si elle est désincarnée depuis de nombreuses années. Il y aurait donc une imprégnation fluidique durable dans la matière inanimée. Mais, s’il existe des influences humaines enregistrées par les objets, nous allons voir que certains sensitifs parviennent à ressentir directement les vibrations de la matière, même en dehors de tout lien humain, ce qui peut se révéler assez troublant, comme dans le cas suivant, tiré de l’ouvrage pré-cité, où une simple pierre, récupérée dans la nature, va pouvoir raconter son propre vécu qui se déroule pourtant sur une bien longue période...

Extrait du cas n°6

Le cas suivant est extrait de l'ouvrage du professeur William Denton : Nature's Secrets, or Psychometric Researches (p 153), et est intitulé « L'autobiographie d'une roche ». La valeur probative de l'épisode tient en cette circonstance que la sensitive — Mme Elizabeth Denton — a parlé de certaines conditions de formations géologiques que le professeur Denton ignorait, et dont il constata ensuite la vérité ; par conséquent, les faits ne pourraient certes pas être expliqués par l'hypothèse de « romans subliminaux », que les médiums psychomètres créeraient sans s'en rendre compte. Le professeur Denton écrit :
"Me trouvant à Jaynesville (Wisconsin), j'ai prélevé dans un tas de gravier une pierre de couleur sombre, d'un aspect caractéristique et du poids de quatre livres environ. J'en ai fait sauter un éclat, que j'ai présenté à la sensitive ; elle ne savait rien de mon acte, et ne pouvait rien déduire par le toucher. Elle commença ainsi :
« Mon Dieu ! Quelles convulsions de la matière se cachent dans ceci ! Je n'y comprends rien. J'ai l'impression d'être vomie par un volcan, en même temps qu'un flot de boue. Je vois à mes côtés d'autres grands fragments de roches plus gros que moi, bien que je me sente assez volumineuse. C'est bien la sensation la plus étrange que j'aie jamais éprouvée ; je suis poussée vers le haut, avec un mouvement rotatoire, par un torrent boueux chargé de lourdes pierres.
Seulement cela ne se produit pas d'un seul coup, mais à plusieurs reprises ; je m'en vais avec tout le reste, qui roule avec moi épouvantablement.
Maintenant je suis déposée, d'une façon immuable, quelque part ; mais les mugissements du volcan retentissent plus formidables qu'auparavant ; et à chacun correspond l'émission de nouveaux torrents de boue bouillante, qui se répandent avec violence hors du cratère, jusqu'à ce qu'un flot rétrogradant me repousse dans l'abîme. Quelles furies infernales se déchaînent là-dedans ! Mais je ne roule pas très bas, car un autre grondement et un nouveau flot éruptif me projettent en hauteur. Tout bouillonne autour de moi, mais je n'en ressens pas les effets. Je ne vois pas de feu, mais uniquement beaucoup de fumée et beaucoup d'exhalaisons gazeuses.
A présent je me trouve déposée en bas, sur les flancs de la montagne, et je me sens toute transie. J'entends encore les mugissements de l'éruption et le sol tremble. Je reste là, longtemps ; puis je plonge dans une cavité profonde et ténébreuse. L'eau et l'humidité m'entourent ; je suis comme enterrée dans cet abîme : quand en sortirai-je ?
Les eaux se répandent maintenant avec une grande force, et me font tourner vertigineusement. Je me déplace lentement et j'avance durant une longue période de temps (je dois raccourcir mon récit, car il s'agit d'une série interminable de siècles...).
Enfin, je vois la lumière. Il y a une longue côte abrupte qui descend lentement vers les eaux, et je suis lancée sur elle par une vague formidable, qui se retire ensuite, en me laissant à sec... Une sensation étrange de passivité m'envahit, une disposition à laisser aller les choses comme elles le veulent bien. Tout me paraît si étrange ! Je sens que j'étais alors beaucoup plus volumineuse qu'à présent...
Je suis dans la suite, couchée sur le fond d'un lac ; mais je ne me trouve pas au point le plus profond, car je distingue au-dessus de moi d'autres roches. Qu'elles sont froides, ces eaux ! Le lit du lac se remplit lentement à cause des grosses pierres qui y roulent. Il se trouve dans une latitude terriblement froide, et je me sens toute transie (La sensitive grelotte littéralement de froid).
Je sens qu'il y a au-dessus de moi quelque chose qui n'est pas de l'eau ; mais je ne parviens pas à comprendre ce que c'est. (Bien que la chambre fût très chauffée, la sensitive rapproche sa chaise du feu). C'est singulier comme j'y vois peu! Je n'éprouve que des sensations. À partir du point où je me trouve et en se portent vers la rive, le bassin où je me trouve est peu profond. Je me rends compte à présent que ce qui s'étend au-dessus de moi doit être de la glace, puisque cela laisse pénétrer la lumière. Maintenant je perçois que je suis emprisonnée dans cette glace ; circonstance qui me rattache à la masse sans fin où je suis enclose, et me confère la faculté de voir à la distance de plusieurs milles. L'épaisseur de la glace est énorme ; elle s'étend sans interruption et à perte de vue.
Que tout cela est bizarre! La glace se meut, et je me meus avec elle, en descendant lentement vers le Sud et en m'arrêtant de temps à autre. La partie supérieure du glacier tend à dépasser, dans sa marche, la partie inférieure ; ce fait m'étonne, car je comprends bien que dans une masse compacte de glace, il ne peut pas se produire que la partie inférieure aille plus lentement que la partie supérieure. La chose est donc impossible ; et néanmoins, on dirait qu'il en est réellement ainsi. Quel froid terrible! Quel vacarme épouvantable produit le glacier en mouvement! Ce sont des bruits de roches qui ce fendent, des glissements sur la grève, qu'on ne devrait cependant pas entendre de très loin... « Maintenant on sent que la température s'adoucit rapidement... La chaleur augmente, et elle se dégage d'en bas. La glace se fond, s'égoutte, forme des ruisseaux ; elle se fond vraiment par le bas : je ne comprends pas. Je sens en outre que nous ne sommes pas assez descendus vers le Sud pour nous rendre compte de ce changement de température.
Il me paraît que la glace tend à me libérer. Oui, je suis libre.Voici que je découvre le glacier dans toute son ampleur, et j'en reste stupéfaite. On dirait une suite sans fin de collines qui s'élèvent à pic. Le glacier continue à se fondre rapidement, et à mesure qu'il se fond, il se meut avec plus de rapidité. Je me trouve hors de son mouvement actuel, et ne me déplace plus qu'occasionnellement."
A cet endroit, le professeur Denton remarque :
"La sensitive était trop lasse pour poursuivre l'expérience : si l'on avait pu continuer, elle eut révélé beaucoup d'autres détails encore. En tout cas, ce qu'elle a relaté est déjà intéressant."
Le professeur Denton montre ensuite que les déclarations de la sensitive correspondent aux caractères géologiques de la région où la pierre psychométrée a été recueillie, région littéralement encombrée de « blocs erratiques », transportés et laissés sur place par la débâcle de glaciers très anciens, provenant du nord. Il souligne de même la vérité scientifique du détail rapporté par la sensitive, qu'il y avait une inégalité de marche entre les parties supérieure et inférieure du glacier.
Puis, dit-il :
"Il y a un passage de l'analyse psychométrique qui mérite une mention spéciale : celui où il est parlé de la chaleur qui, se dégageant d'en bas, provoquait la débâcle de la glace. La localité où j'ai recueilli la pierre se trouve sur les limites de la région du plomb... ( Illinois, Wisconsin et Iowa ). Je suis actuellement convaincu que le plomb s'y est inséré d'en bas, à l'état vaporeux, en traversant les états poreux et pierreux pour se déposer enfin dans les couches de calcaire magnésique où il s'est fixé. Il s'agirait donc de dépôts formés par sublimation à une époque où les roches étaient encore tièdes ; les indices de ce fait abondent dans la région. Le fait doit s'être produit pendant la période où les « blocs erratiques » s'y sont accumulés. Les glaciers descendaient du nord et du nord-est et fondaient aussitôt parvenus dans cette région géologiquement chaude, en laissant sur place leurs détritus rocheux ; c'est ainsi que se forma cet immense encombrement de blocs erratiques existant aujourd'hui dans le Wisconsin, au nord de la région du plomb. Je ne pensais aucunement à une telle théorie quand eut lieu cette analyse psychométrique ; il faut pourtant convenir que l'analyse suggère nettement cette théorie même. Si cette dernière était admise, les événements décrits par la sensitive devraient s'être effectivement réalisés à une grande proximité du point où j'ai ramassé la pierre psychométrée."