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Eléonore Piper, médium à transe
Eléonore Piper, médium à transe

Ce mois ci, nous vous présentons une biographie de Madame Eléonore Piper Médium depuis sa tendre enfance, elle entrait en transe, puis une intelligence, un Esprit portant le nom de Dr Phinuit, prenait place et commençait à donner des informations et des messages de décédés. Elle fut observée par de nombreux professeurs souvent sceptiques mais qui finirent par déclarer : " Je ne peux pas prouver qu’il y ait fraude. Je ne peux pas prouver la tricherie contre Madame Piper" et reconnurent que l'information était bien issue d'intelligences de l'au-delà.

Elle est née en 1857 à Nashua dans le New Hampshire. Elle a durant son enfance des manifestations selon ses parents. A l’âge de 22 ans, elle épouse William Piper, il est commerçant.
Après la naissance de son premier enfant, elle éprouve de nombreuses douleurs qu’elle cherche à soulager. Elle se rend chez un guérisseur, du nom de Cocke, qui prétend pouvoir communiquer avec les Esprits et l’aide à développer ces facultés latentes : « A cette première séance[1], Mme Piper éprouva de fort curieux élancements, et il lui sembla qu'elle allait se trouver mal. A la séance suivante, M. Cocke lui mit les mains sur la tête. Aussitôt elle sentit qu'elle allait perdre connaissance. Elle perçut un flot de lumière, ainsi que des visages humains inconnus et une main qui s'agitait devant sa face, elle ne se souvient pas de ce qui se passa ensuite. Mais, à son réveil, on lui raconta qu'une jeune fille indienne du nom de Chlorine s'était manifestée par l'intermédiaire de son organisme et avait donné à un consultant, qui se trouvait là par hasard, une preuve remarquable de la survie. »
A partir de ce moment là, elle entend des voix et peut délivrer des messages par écriture automatique. Elle développe peu à peu sa médiumnité avec des personnes de son intimité qui organisent des séances, puis on élargit le cercle en permettant que des personnes étrangères assistent aux réunions.
En octobre 1885, Mme Piper fait la connaissance de William James, professeur de psychologie à l’université de Harvard. Celui-ci aménage personnellement des séances pour elle pendant un an et demi. Puis le professeur Richard Hodgson, professeur de droit, prend la suite. Et ensuite, c’est le professeur James Hyslop, professeur de logique et d’éthique de la Columbia University, qui poursuit les investigations. Durant trente ans, elle sera au service des scientifiques.
Pour déceler une fraude, on embauche des centaines de gens sous des faux noms qui participent aux séances. On embauche des détectives pour suivre la médium et intercepter son courrier. En Angleterre où elle ne connait personne, elle est constamment sous contrôle des membres de la Société Britannique de Recherche Psychique. Elle est et demeure une médium intègre. Elle décède le 3 juillet 1950.

1 : Voir chapitre III – Premières trances, Mme Piper de M. Sage.

Sa médiumnité

Mme Piper a diverses personnalités durant ses transes. Le plus souvent, il s’agit d’un Esprit qui se nomme Phinuit. Il est particulièrement bavard, il se dit médecin français et donne volontiers des conseils. Un autre Esprit, Georges Pelham, écrivain américain et ami de Richard Hodgson, se manifeste. Les informations étaient précises et justes.
Voici comment se termine une séance : « Quand la séance est à son terme, quand l'écriture automatique a pris fin, Mme Piper commence à revenir progressivement à son état normal. Alors elle prononce d'une voix plus ou moins distincte des phrases sans suite en apparence, qu'il n'est pas toujours facile de saisir. Elle ressemble alors à une personne qui parle dans un rêve. Le Dr Hodgson et le professeur Hyslop ont recueilli autant qu'ils ont pu ces lambeaux de phrases, en les séparant nettement, par un sous-titre, des procès-verbaux de la séance proprement dite. Enfin, Mme Piper pose le plus souvent cette question bizarre :
- Avez-vous entendu ma tête claquer ?
Et, lorsque sa tête est censée avoir claqué, elle jette autour d'elle, sur les personnes et les choses, un regard quelque peu effaré, puis tout est fini : elle n'a plus aucun souvenir ni de ce qu'elle a écrit ni de ce qu'elle a dit pendant la trance. »

Des exemples

En 1883, lors d’une séance organisée par le professeur Richard Hodgson, le Révérend et Madame S. W. Sutton sont présents. Ils veulent entrer en contact avec leur petite fille récemment décédée.
Mme Piper établit le contact avec la petite fille et les Sutton. Les informations données ne laissent aucun doute sur le fait que l’Esprit qui se communique est bien la petite fille. Elle évoque qu’elle avait l’habitude de mordre des boutons. Elle parle de son oncle Franck et d’un ami mort d’une tumeur et s’adresse à son frère par son surnom. Elle dit qu’elle avait mal à la gorge et que sa langue était paralysée avant sa mort. Elle parle de Dina sa poupée, de sa sœur Maggie, et du petit cheval, son jouet. Elle chante aussi deux chansons, les mêmes chansons qu’elle avait chantées juste avant de mourir. Les Sutton sont particulièrement heureux et ne font aucun doute sur la réalité de la communication. Avant de partir, la petite fille les rassure : « Je suis heureuse. Ne pleure plus pour moi. »

Des sceptiques convertis

Concernant la médiumnité de Madame Piper, il y a beaucoup de critique et de scepticisme mais lorsque les messages de l’au-delà sont si précis pendant tant d’années, alors même le second membre de la SPR le plus sceptique, M. Richard Hodgson, concède formellement que la médiumnité de Madame Piper est authentique et il reconnait que l’information est bien issue d’intelligences de l’après-vie.
Quand les sceptiques à l’esprit fermé échouent à discréditer Madame Piper, leur nouvelle attaque est que madame Piper, étant en transe, lit dans les pensées de ceux qui sont en séance et les pensées d’autres personnes se trouvant à des centaines de kilomètres de l’endroit où se tient la séance !

Un test incroyable

Pendant plusieurs mois, le professeur Hodgson amène plusieurs participants aux séances de Madame Piper. A cette période là, c’est l’Esprit de George Pelham qui se manifeste. Trente de ceux-ci avaient connu George Pelham de son vivant, les autres ne l’avaient jamais rencontré. George Pelham est en mesure d’identifier correctement tous les participants qu’il avait connus. La plupart d’entre eux s’assoient et parlent du passé avec George, parlant par l’intermédiaire de Madame Piper, comme s’il est là en chair et en os. Sa seule erreur est de ne pas réussir à identifier une personne qu’il n’avait pas connue puisque la personne était une toute petite fille !

Les livres

Si vous désirez plus d’informations, nous vous recommandons l’excellent ouvrage de M. Sage, Madame Piper et la société anglo-américaine pour les recherches psychiques. Il est détaillé et vous y trouverez des comptes rendus de séance.