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Biographie de Julia Bécour

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Elle est née à Lille en 1840. Sa mère décède alors qu'elle est qu'une petite fille, son père, médecin militaire, l'élève seul.
Femme cultivée, féministe et spirite, elle utilise le pseudonyme de Paul Grendel pour signer une partie de ses écrits destinés à promouvoir le spiritisme, à défendre la cause des femmes et à améliorer le sort des enfants. Elle obtient de nombreux prix et médailles littéraires.
Elle fonde les maisons maternelles pour les femmes abandonnées. Elle se désincarne en 1917 des suites d’une longue maladie. En savoir plus...

Ses ouvrages sont :

  • Elfa, roman d’une libre penseuse (1880)
  • Blidie (1881)
  • la famille Desquiens (1882)
  • Geneviève et Michel (1890)
  • Une heure d’oubli (1891)
  • Le roman d’une fille du peuple (1897)
  • Fée Mab (1898)

Commentaires du livre : Elfa, le roman d'une libre penseuse

Dans Le Progrès Spirite du 5 mai 1898, Laurent de Faget le commente : «Nous venons de lire ce charmant petit volume qui intéresse, instruit et émeut. À qui ce livre est-il surtout destiné ? Évidemment, aux personnes qui, encore plongées dans la nuit du dogme religieux, sont anxieuses et n’osent lever les yeux vers la franche lumière de la science et de la raison. Pied à pied, dans cette oeuvre où l’imagination crée un si joli cadre à la pensée, l’orthodoxie intransigeante des Églises est combattue par un spiritualisme raisonné et victorieux qui n’est autre que le spiritisme. Quant au roman lui-même, il est fort ingénieusement conduit. Il fournit bon nombre de situations pathétiques ou même dramatiques. On y remarquera, avec de ravissantes peintures des champs et des bois, de beaux sentiments délicatement exprimés, des pensées justes, vigoureusement ou finement rendues. Disons, pour nous résumer, que cette oeuvre, sous la forme littéraire la plus propre à pénétrer dans les masses, est un excellent enseignement moral, philosophique et social.»


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