17 - Diversité des races

France

Le Livre des Esprits paraît en 1857. Il est signé par Allan Kardec qui déclare avoir systématisé les dictées des Esprits et tout d'abord celles de l'Esprit de la Vérité.

L'ouvrage est divisé en quatre grandes parties :

  • Les causes premières
  • Monde spirite ou des esprits
  • Lois morales
  • Espérance et consolations.

 

Résumé de la planche

La première partie consacrée aux causes premières, dans le chapitre 3, on parle de la Création et l’on poursuit par la diversité des races humaines. Et les Esprits rajoutent :
« Dieu a peuplé les mondes d'êtres vivants, qui tous concourent au but final de la Providence. Croire les êtres vivants limités au seul point que nous habitons dans l'univers, serait mettre en doute la sagesse de Dieu qui n'a rien fait d'inutile ; il a dû assigner à ces mondes un but plus sérieux que celui de récréer notre vue. Rien d'ailleurs, ni dans la position, ni dans le volume, ni dans la constitution physique de la terre, ne peut raisonnablement faire supposer qu'elle a seule le privilège d'être habitée à l'exclusion de tant de milliers de mondes semblables.»

Planche

La diversité des races

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Réflexion spirituelle

Pour aller plus loin, nous vous conseillons un passage dans le livre Le Problème de l'être et de la destinée de Léon Denis, chapitre 13, Les vies sucessives :

« Si la vie individuelle commence seulement à la naissance terrestre, si rien n'existe antérieurement pour chacun de nous, on cherchera en vain à expliquer ces diversités poignantes, ces anomalies effroyables, encore moins à les concilier avec l'existence d'un Pouvoir sage, prévoyant, équitable. Toutes les religions, tous les systèmes philosophiques contemporains sont venus se heurter à ce problème. Aucun d'eux n'a pu le résoudre. Considérée à leur point de vue, qui est l'unité d'existence pour chaque être humain, la destinée reste incompréhensible, le plan de l'univers s'obscurcit, l'évolution s'arrête, la souffrance devient inexplicable. L'homme, porté à croire à l'action de forces aveugles et fatales, à l'absence de toute justice distributive, glisse insensiblement vers l'athéisme et le pessimisme.»