35 – Rencontre singulière

France

Un esprit, André Luiz, médecin lors de sa dernière existence terrestre, dicte par psychographie une série de 13 ouvrages où il révèle ce qu’il découvre dans l’au-delà.
Nosso lar ou Notre demeure est le premier livre et il paraît en 1941.
André Luiz meurt d’une occlusion intestinale laissant seule sa femme et ses deux enfants sur la terre brésilienne. Après une errance de huit ans dans le monde du Seuil, il arrive dans une des « demeures de Notre Père » ; cette colonie spirituelle s’appelle : « Nosso Lar ». Il est accueilli dans un hôpital spirituel où des soins sur son périsprit sont pratiqués afin de retrouver les forces nécessaires pour lutter contre toutes ses pensées négatives et ses angoisses.
Il découvre alors un nouveau monde. Il cheminera notamment avec Lisias, un compagnon spirituel et comprendra petit à petit à travers son travail personnel, les erreurs qu’il a faites dans sa vie d’incarné. Il pourra ainsi retourner en tant qu’esprit auprès des siens pour les aider dans leurs épreuves.

Résumé de la planche

Au moment du rangement, l'un des Samaritains reconnait André. Il s'agit du vieux Silveira qui fut dépossédé de tous ses biens par le père d'André. Il l'aborde pourtant de façon très amicale ce qui augmente encore la honte d'André qui avait, à l'époque, encouragé son père à rester inflexible lorsque Mme Silveira était venue demander des délais. Déconcerté, André explique la situation à Narcisa qui l'encourage à s'excuser auprès de Silveira car, si le Seigneur nous accorde la bénédiction de rencontrer ceux que l'on avait offensé, c'est pour que l'ancien offenseur ne perde pas l'opportunité de devenir un ami.

Planche

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Réflexion spirituelle

Pour aller plus loin, nous vous conseillons un passage dans Après la mort de Léon Denis, chapitre L, Résignation dans l’adversité

« Les épreuves, en purifiant l'âme, préparent son élévation et son bonheur, tandis que les joies de ce monde, les richesses, les passions l'amollissent, lui ménagent dans l'autre vie d'amères déceptions. Aussi, celui qui souffre en son âme et en son corps, celui que l'adversité accable peut espérer et lever son regard confiant vers le ciel ; il paie sa dette à la destinée et conquiert la liberté. »