jeudi 16 octobre 2025

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Le témoignage de Juliette

Témoignage émouvant d'une maman sur la guérison de sa fille

On entend souvent dire que devenir parent est un véritable tsunami. C’est vrai, la vie est chamboulée, transformée par les aléas et les responsabilités issues de la parentalité. Mais on ne s’attend pas pour autant à vivre un véritable cataclysme dans lequel chaque infime partie de votre vie, jusqu’à la moindre minuscule façon de penser ou d’agir, soit remise en question.

Il est difficile de déplacer les montagnes pour soi-même, mais pour ses enfants, un parent est prêt à tout.

A ma fille…

Dès son plus jeune âge, Juliette a toujours eu un sommeil très perturbée et n’a jamais voulu dormir seule. Les moments du coucher ont toujours été extrêmement difficiles, même dans son berceau, les cris sont incessants, Juliette a besoin pour dormir, sieste comprise, d’un contact physique avec moi ou son père. Les mois, puis les années passent et le sommeil est toujours aussi perturbé. Dès que vient le moment du coucher, Juliette pleure, implore de ne pas la laisser seule. Les crises sont inconsolables jusqu’à ce que nous la prenions dans notre lit. Nous surfons de longs moments sur internet à la recherche de la méthode idéale : changement de lit, disposition des meubles, veilleuse, puis viennent les diverses méthodes éducatives et les conseils des proches…

Avec mon conjoint, nous sommes épuisés. Le chantage, la colère, la punition… tout y passe… Mais en vain. Même lorsque Juliette dort chez ses grands-parents, c’est le même refrain, elle a besoin de sentir une personne à ses côtés. Les journées sont aussi parsemées d’angoisse, Juliette n’arrive pas à rester seule. Je dois rester à ses côtés sans cesse, lorsqu’elle joue, elle s’assure toujours que je ne sois pas loin et si je quitte la pièce, elle panique, elle me suit en pleurant et le chagrin est difficile à consoler, une panique se lit dans ses yeux.

Le temps passe, nous consultons médecin généraliste, ostéopathe, homéopathe… mais les symptômes empirent, même notre présence à ses côtés ne suffit plus. Les pleurs laissent placent aux terreurs nocturnes, puis au somnambulisme. Mais les médecins sont formels, Juliette n’a aucun problème de santé, les troubles du sommeil sont souvent persistants dans la petite enfance. Quand on questionne Juliette sur le pourquoi elle ne souhaite pas rester dormir ou rester seule, elle répondra juste qu’elle a peur.

A l’âge de 3 ans, durant la fête d’Halloween, je mets une comptine des Titounis à la télévision, la musique est entraînante et des petits personnages rigolos présentent leur costume en citant leurs noms : vampire, sorcière, monstre, momie, zombie, fantômes… Tout va bien, Juliette chante, danse, elle a l’air heureuse. Quelques jours plus tard, lorsque je quitte la pièce où elle semble jouer tranquille, Juliette se retourne et me demande de rester et elle me dit spontanément « car j’ai peur des zombies… ».

Je reste interloquée et surtout je culpabilise en me disant que ce n’était pas forcément une bonne idée cette comptine. J’en parle à mon conjoint qui me rassure et me rappelle qu’elle a toujours eu peur d’être seule et même bien avant ce dessin animé. C’est vrai, l’anxiété et les angoisses de notre fille sont devenues « partie intégrantes de notre vie » dont nous ne faisons plus tellement attention. Sans s’en rendre compte, ce qui nous paraissait anormal devient normal par la force des choses.

Mais je m’inquiète, Juliette semble épuisée, elle dort mal et les crises somnambuliques deviennent plus impressionnantes. Chaque nuit, elle se lève et semble écrire dans le vide, elle gratte les murs, se débat par terre et hurle sans être consciente : « - laissez-moi, arrêtez ! »

Les journées sont compliquées aussi, Juliette refuse de se retrouver seule, même un court instant, nous devons être constamment dans la même pièce qu’elle et dès qu’elle a besoin de changer de pièces, nous devons l’accompagner. Ce ne sont pas des caprices, je le vois bien qu’elle est paniquée à l’idée de se retrouver seule.

Souvent j’engage la conversation, je la rassure sur le fait qu’ils n’existent pas. Je me suis souvent interrogée si ma fille n’était pas médium, mais je réfutais cette idée puisque à chaque fois que je la questionnais si elle les voyait ou les entendait, la réponse était toujours la même : « - non maman, je ne les vois pas, je ne les entends pas, c’est seulement dans mes rêves, mais la journée j’ai quand même peur qu’ils viennent ».

Vers l’âge de 4 ans, nous déménageons à la suite de la naissance de sa petite sœur. Juliette accepte enfin de dormir « seule ». Mais quelques conditions s’imposent, nous plaçons un deuxième matelas dans sa chambre, ainsi son père peut rester à ses côtés jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Nous plaçons aussi une caméra dans sa chambre, dès que débute une crise, je la rejoins et je termine la nuit à ses côtés.

Cette année-là, durant les vacances, nous visitons une église lors d’une excursion dans le Sud de la France. Elle me demande à qui appartient cette maison, je lui réponds que c’est la maison de Jésus. Elle se met alors à courir dans toute l’église qui comporte plusieurs étages, pour accéder au presbytère et diverses terrasses, nous la perdons. Nous la retrouverons plus tard, déçue et en pleurs. Je lui demande pourquoi ses larmes et elle me répond :
- Maman, j’ai cherché partout Jésus, mais je ne l’ai pas trouvé.
- Mon Ange, Jésus est invisible, il est là, toujours prêt de nous mais on ne le voit pas.
- Alors il est comme les Z. ? (Juliette appelle les zombies des « Z », de peur de les faire venir si elle prononce le mot entier).
- Non, lui, il est gentil.
- Donc si Jésus existe, les Z. existent aussi ?

Je ne sais pas quoi répondre à cette question, de crainte de lui provoquer une crise d’angoisse, je reviens alors sur Jésus.
- Juliette, le plus important est de savoir que Jésus est un Ami, un véritable Ami qui t’écoutera et te consolera quand maman n’est pas là pour le faire.

Cette réponse lui conviendra puisqu’elle s’en ira rejoindre le jardin. Il faut savoir que Juliette n’a pas eu d’éducation religieuse. Nous ne parlons jamais de Jésus à la maison. Je n’ai jamais voulu faire baptiser ma fille, au grand désespoir de ma famille, mais je rétorquais qu’il mettait impossible de faire baptiser Juliette en sachant que, si un jour ma fille souhaitait devenir prêtre, je devrais alors lui expliquer que l’église interdit aux femmes d’exercer cette profession. Servir le Seigneur était donc qu’une mission destinée aux hommes ? Cette idée fixe ne m’a jamais quittée sans pour autant comprendre d’où elle venait.

Plus d’une année s’écoule ainsi, la fatigue grandit, l’ambiance se désagrège et l’équilibre de la famille fini par être complétement menacé. Trop fatigués pour voir nos amis ou familles, nous espaçons les visites, nous ne prévoyons plus de sorties familiales le week-end, mon conjoint cesse d’exercer ses passions, je délaisse mon désir de retrouver une activité professionnelle, on se coupe du monde…, puis c’est le noyau familial qui semble se fissurer, les reproches fusent avec mon conjoint, les disputes se multiplient entre tous, nous avons bien moins de patience avec Juliette. L’ambiance est électrique et peu à peu la colère envahit le foyer, le dialogue est rompu, chacun semblant être coupé des autres face à la douleur et la fatigue.

Puis la providence me fait reprendre contact avec une amie spirite. La raison initiale de l’appel était tout autre et pourtant la discussion tourne vite sur l’état de notre foyer. Elle m’écoute, me console et m’encourage à ne pas baisser les bras et garder espoir. Après cet échange, elle m’appellera très régulièrement pour prendre des nouvelles de la famille et chacune de nos discussions m’apaisent un peu plus, jusqu’au jour où je décide de venir la voir au centre pour demander des conseils.

Avec mon conjoint, nous remplissons une demande de conseil au nom de notre fille. En fin de séance, le médium nous ramène la fiche et une discussion s’installe. La réponse sera criante de vérité et le contenu m’amène à m’interroger sur divers aspects. J’écoute le médium, je ne cesse de le remercier pour l’éclaircissement apporté, nous comprenons enfin la situation, ce qui lui arrive et comment l’aider. Pourtant au fond de moi une colère surgit, le message précise que j’ai une part de responsabilités dans la situation, je ne comprends pas, j’aime ma fille, pourquoi une partie du message semble m’incriminer ? Colère, incompréhension, culpabilité, tout se mélange en moi, mais je m’accroche à la seule certitude que j’ai, je ne veux qu’une seule chose : le bonheur de ma fille et retrouver notre équilibre familiale.

Dès la semaine suivante, l’aide spirituelle est mise en place et le centre spirite priera 6 semaines d’affilées. Les jours suivants sont extrêmement difficiles, le climat semble se détériorer davantage à la maison. Toute la famille est impactée. L’opposition, la provocation, et l’agressivité de Juliette s’étant décuplées, il nous est impossible de lui parler sans provoquer une colère incontrolable, même pour les demandes les plus futiles, elle hurle alors à tue-tête : « Je n’ai d’ordre à recevoir de personne, je suis libre ».

Juliette, si proche de Jésus, avait même été très dure à son égard, en déclarant, sans que la conversation si prête : « - de toute façon, y a des choses que Jésus ne peut pas faire ». Les nuits étaient encore plus tourmentées et Juliette, le soir, nous suppliait de rester à ses côtés et nous faisait promettre de rester jusqu’à son réveil.

A la deuxième séance d’aide spirituelle, le changement est tout aussi radical, mais dans le bon sens. Dès le lendemain, nous retrouvons une petite fille beaucoup plus calme et apaisée, depuis ce jour-là, Juliette ne fera plus aucun épisode de somnambulisme, ni de terreurs nocturnes. Ses nuits se feront d’une seule traite, sans se réveiller. Nous constatons aussi un autre aspect bénéfique, c’est au niveau de son apprentissage.

Juliette refusait obstinément d’apprendre. Chaque soir, dès lors que nous tentions de faire les devoirs avec elle, le moindre exercice provoquait une colère noire. Elle pouvait se montrer violente et disait qu’elle ne voulait pas apprendre, mais un jour, elle s’assit à son bureau et m’appela : « - maman, tu viens m’aider pour mes devoirs ? ». Je fais mine de ne pas être surprise de ce nouveau comportement, je m’installe à ses côtés, et intérieurement je me dis « Merci, Seigneur… ».

De mon côté, je viens à chaque séance pour me joindre aux prières, je suis les conseils et je commence à étudier les ouvrages spirites. Plus je m’instruis et plus je comprends la partie qui m’est adressée dans la fiche conseil médiumnique de Juliette. Ce n’est pas évident, mais mon amie spirite, celle qui nous a guidé jusqu’au centre, me soutient grandement. Elle agit tel une vraie fée marraine en veillant sur notre famille et les synchronicités ne manquent pas, dès que je me sens faillir sous le poids de ce qui m’est demandé, l’appel téléphonique arrive quasiment instantanément.

Au centre spirite, c’est pareil, les regards bienveillants et les paroles de soutien ne manquent pas, je sympathise avec d’autre médium qui m’enrichissent de leur discours. Je commence à voir les choses différemment et je prends conscience qu’il s’agit d’un véritable travail d’équipe et que mon investissement est primordial.

Les séances suivantes sont toutes aussi bénéfiques, Juliette est moins angoissée, elle accepte plus facilement de se déplacer seule dans la maison pour aller chercher un objet et revenir, elle parle moins des zombies qui étaient devenus son seul sujet de prédilection, et nous nous étonnons qu’elle prononce de nouveau ce mot. Juliette devient très curieuse du monde qui l’entoure : les animaux, l’histoire, l’écologie…

J’ai observé ces améliorations et également son père, sa tante et son grand-père, qui n’étaient pas au courant de l’aide spirituelle mise en place par le centre, et qui s’interrogeaient sur les raisons de ce changement de comportement.

Un jour, une maman de l’école, qui quelques semaines avant m’avait interpellée un soir, à la sortie des classes, pour me faire part de son inquiétude quant au fait que Juliette puisse être dans la même classe que sa fille, car elle la qualifiait de bizarre et terrifiante. Ne souhaitant pas ouvrir cette discussion, car les enfants sortaient, j’avais été profondément blessée et je n’ai jamais réellement su pourquoi cette maman d’école avait réagi de la sorte. Cette même personne est revenue vers moi spontanément quelques semaines plus tard, pour s’excuser de ses propos et de son comportement. Je n’avais plus besoin de connaître ce qui avait motivé son premier comportement, seul m’importait de savoir que ma fille semblait plus heureuse et notre vie reprendre sa normalité, et une fois de plus, je me surprends à penser « Merci, Seigneur… ».

Les jours passent, et l’ambiance s’améliore. Je me souviens d’une journée ou, à la suite d’une grève des enseignants, je me suis retrouvée à garder Juliette toute seule, sans mon conjoint. Une situation que j’appréhendais, car je rencontrais des difficultés à canaliser son énergie, sa colère, son agressivité qui depuis quelques temps étaient hors de contrôle et inopiné. Cette journée-là, nous avons ri, dansé, chanté, cuisiné, discuté, nous avons été complices, et cela sans le moindre nuage, pas même l'ombre des prémices d’une crise de colère ou d’angoisse ! Je me souviens au détour d'un jeu, que je pleurais, j'ai été très étonnée de ne pas m'en être rendue compte tout de suite, alors j’ai compris que c’étaient des larmes de joie, car cette journée qui pouvait paraître si ordinaire, dans un portrait mère/fille, était pour moi comme une renaissance, une sensation que je n’avais pas ressentie depuis si longtemps… et encore une fois, sans m’en apercevoir, j’ai pensé « Merci, Seigneur… ».

Durant toute l’aide spirituelle apportée, Juliette ne sera pas au courant des prières qui lui sont envoyées, elle n’a que 6 ans, elle est si petite pour comprendre et avec mon conjoint nous n’en parlons à personne de notre entourage.

Le lendemain de la dernière séance, la coïncidence a été saisissante. Ce matin-là, Juliette dessine sagement dans sa chambre. Une situation qui a son importance puisque qu’il s’agit de la 1ere fois où elle acceptera de rester seule dans une pièce. Elle me rejoint dans la salle à manger et me tend son dessin, et me dit : « - maman c’est pour Jésus, comment peut-on lui envoyer ? ». Je suis restée sans voix, je n’ai pas eu le temps de répondre qu’elle m’explique que c’est important, car c’est pour le remercier, mais surtout parce que maintenant, les âmes avaient été pris en charge et qu’à présent, elles n’allaient pas revenir parce qu’elles étudiaient.

Je décide de mettre mon téléphone sur enregistrement vocal pour garder cette conversation et l’envoyer au centre spirite. Voici la retranscription de la conversation :
- Les âmes ne reviendront pas, comme moi quand je suis vacances et que l’on part, mais là, elles ne reviendront pas, elles resteront au ciel, mais il y aura plein de jeux pour jouer, y a aussi pleins de livres avec de grandes bibliothèques. Tu sais maman, c’est comme un monde.
- Mais comment tu sais que quand on meurt on monte au ciel pour étudier ?
- Bah en fait j’ai imaginé, je ne savais pas que c’était vrai !
- D’accord et comment tu as pu l’imaginer ? comment tu as eu cette idée ?
- Je ne sais pas Maman… je le sais c’est tout.
- C’est merveilleux mon cœur, effectivement tu as raison, là-haut, on étudie pour apprendre à devenir meilleur.
- Mais comment elles peuvent tenir un crayon ?
- Tu comprendras plus tard mon cœur.
- Maman, est ce que Jésus c’est le professeur de l’école ? Est-ce que c’est le professeur de toutes les âmes ?
- Ce n’est pas le professeur, mais c’est celui doit on doit s’inspirer, que l’on doit prendre pour exemple, on doit essayer de lui ressembler au maximum.
- Mais si ce n’est pas le professeur, c’est le président de toutes les écoles des âmes alors ?
- Oui, on peut voir cela comme ça ma fille.
- Génial, donc il doit avoir un bureau et un micro ?
- Un micro ?
- Oui tu sais, un haut-parleur pour qu’on l’entende de partout dans l’école, comme ça toutes les âmes entendront que Juliette a fait un dessin pour toutes les âmes de cette école.
- C’est gentil de ta part. Mais pourrais-tu m’expliquer pourquoi tu as décidé de faire ce dessin maintenant ?
- Parce que j’avais trop envie de faire une prière, parce que en fait je n’ai jamais fait une prière de toute ma vie.
- Et aujourd’hui tu en as ressenti le besoin ? Tu veux lui dire quoi avec cette prière ?
- Bah une prière pour dire « bonjour Jésus je t’aime de tout mon cœur ».

Les mois passent, Juliette est transformée et notre famille se ressoude, l’étude et la prière sont devenues quotidiennes pour moi et je tente de transcrire l’enseignement morale à Juliette avec des mots d’enfants. Mais l’enseignement portant sur la vie dans l’au-delà reste difficile encore pour moi à lui expliquer, car je crains de la perturber…

Mais en fait, il me semble que tu en connais bien plus que je ne le crois…

Il y a quelques jours, au spectacle de fin d’année de son école, une chorale composée d’adultes vient clôturer les festivités, pendant que les enfants rejoignent leurs parents. Juliette, tout excitée d’avoir fait le spectacle, ne cesse de parler durant la représentation des adultes, puis les choristes entament une nouvelle chanson, elle se tait d’un seul coup, les regarde et semble complétement absorbée par la chanson. Au bout d’un moment elle me dit : « - Cette chanson est si belle maman, elle me fait penser à toi, à Jésus et à tous ces bébés qui nous accompagnent », puis elle replonge dans ses pensées en écoutant la fin de la chanson.

Le soir au moment, du coucher, Juliette me questionne :
- Où est le ciel Maman, je sais que les âmes vont au ciel, mais quel ciel, celui que l’on voit ?
- Non, il est bien plus haut que le ciel que l’on voit.
- Dans l’espace alors ! - Et au concert, il me semble que tu as aimé la chanson ?
- Oui, en l’écoutant j’ai rêvé que toi et moi, on remontait pour aller au château des âmes.
- Grace à cette chanson on montait vers Jésus ?
- Oui et Jésus était devant la porte du palais, et il faisait des tourbillons devant tellement il est content. Il vient nous aider à monter. A moi, il me fait un bisou, et toi, il te porte dans ses bras. En arrivant, il te dépose et dit « Bravo Maman, Bravo Juliette ! »
- Mais durant la chanson, tu me disais qu’on était entouré de bébés ?
- Oui des bébés et des adultes ! Tu sais Maman, parfois il y a des bébés qui meurent, normalement ce sont les personnes âgées, mais je ne sais pas pourquoi, parfois y’a des bébés aussi
- Et pourquoi tu penses à eux ?
- Bah pour t’expliquer maman, que y a des familles entières dans le ciel, en fait c’est comme la Terre. Tu sais y a une petite terre où y’a des humains vivants et y a une grande terre au milieu ou y a les âmes et elle est reliée à la petite terre des humains, c’est elle qui la tient dans l’air. Mais tu sais maman, y a un truc qui est bizarre, quand on remonte au ciel toutes les deux accompagnées de toutes ces âmes bébés, bah nous on a un corps mais pas eux… pourquoi ?

Je suis trop émue pour continuer cette discussion… Ma fille, tu ne le sais pas, mais à chaque fois que je prie, je demande à Jésus de me porter, afin de traverser cette épreuve avec lui… Je lui demande de me pardonner et de m’apprendre à aimer véritablement…

La chanson était « can’t help falling in love » de Elvis Presley, je décide de chercher la traduction des paroles de la chanson et je comprends enfin… Je n’avais pas besoin d’aller plus loin dans cette discussion. Je serre ma fille dans mes bras et je lui dis : « je te vois enfin, et je suis là à présent. Je t’aime ».

A ma fille, c’est moi qui aurais dû te guider dans sa direction… Tu m’as appris à aimer, tu m’as appris à m’éveiller et à croire en l’impossible. Tu m’as ouvert à l’Amour inconditionnel, l’Amour qui transcende, celui avec qui tout est possible…

Oh Seigneur, prend ma main, prend aussi toute ma vie que je te voue car à présent, je ne peux m’empêcher de t’aimer à mon tou. Telle une rivière qui rejoint doucement la mer, je connais à présent le chemin qui mène à toi.  

Tout cela n’aurait pas été possible sans le Centre Spirite de Bron, sans l’intervention des frères supérieurs qui ont œuvré pour nous et dont je me tourne aujourd’hui pour leur prouver ma gratitude.

Mais une chose est certaine, je ne pourrais jamais assez remercier chaque médium du centre, leur amour du prochain. Leur désir de servir et de se rendre utile ont permis de matérialiser cette aide. Ils ont été les traits-d’union entre notre famille et le Seigneur, et cela, seuls des cœurs purs peuvent le faire… Merci à chacun d’entre vous que Dieu vous bénisse !

Les signes de l'au-delà

Je souhaitais partager ce texte que j’ai décidé d’écrire à la suite de la désincarnation de mon épouse Pascale, le 15 juillet 2018 des suites d'une rupture d'anévrisme survenue début mai 2018. J'ai voulu écrire ce que je ressentais à ce moment-là et décrire les signes que j'ai eus depuis.

Tu as terminé ton expérience terrestre pour redevenir Être Spirituel dans ta Vie Éternelle. On est près de 2 ans après ton départ et j’ai encore du mal à réaliser que ton passage ici-bas a déjà eu son terme. Mais ça devait surement être prévu comme ça….

J’ai du mal à admettre que tu sois rentrée seule, me laissant là tout penaud…

Comment aurais-je pu l’imaginer vu l’ampleur de ton Amour ?

Mais je sais maintenant que c’est une des Lois Divines. Je sais que, même si depuis j’ai longtemps espéré qu’on me rappelle à tes côtés, je dois attendre qu’arrive mon tour et vivre ce que j’ai à vivre ici-bas.

Je te sais heureuse dans cet au-delà et cela me console. Je sais que tu évolues avec légèreté et continues ta progression en nous attendant, en m’attendant. Dorénavant, je me plais à penser qu’à chaque fois que je m’adresse à toi tu es là à mes côtés.

Durant notre vie commune, tu n’as eu de cesse de me montrer tout ton Amour par des mots, des gestes tendres. Tout cela était si naturel pour Toi de me le faire ressentir, Inconditionnel, Illimité et tellement vrai. Tu m’as Aimé comme si cela avait été la principale mission de ta vie.

Alors que tu as déjà vécu une grande partie de ton incarnation en traversant des épreuves, des déceptions, des trahisons avec beaucoup de loyauté, de sincérité et de courage, tu me reçois à tes côtés. Tu crois en moi, tu me fais confiance, tu fais toujours tout ton possible pour que je sois bien, pour que j’ai exactement ce que je veux.

Oh ! combien je te suis reconnaissant pour tout ce que tu m’as apporté en réconfort et bien être. J’avais tellement de choses en moi à corriger ! Tu m’as tellement fait progresser. Tu m’as ouvert aux autres, tu m’as aidé à acquérir de belles valeurs qui me manquaient. Tu as été d’un réel secours pour mon évolution Spirituelle.

Tu m’as fait comprendre aussi qu’il ne servait à rien de s’énerver, tu trouvais toujours les solutions à ce qui finalement… n’étaient pas des problèmes !

Tu m’as toujours fait passer avant toi. Tu as tout donné pour notre entreprise comme tu donnais tout pour moi. Je sais que tu voulais que je puisse m’accomplir dans les meilleures conditions possibles dans notre profession.

Tu as aussi su me rassurer après l’achat de notre maison.

Tu as aimé mes enfants comme si c’étaient les tiens. Tu les as fait venir le week-end précédent ton départ comme si tu avais pressenti… Jusqu’à cette soirée ou après avoir fermé le bureau tu t’es écroulé sur ton fauteuil avec ce terrible mal de tête, tu as pu te relever courageusement avant de tomber de nouveau dans l’allée au pied de l’escalier et là….

Il y a eu cette période à l’hôpital ou tu ne m’as plus jamais parlé sinon à travers la profondeur de tes yeux. Là aussi tu m’as fait comprendre à chaque instant que tu m’aimais, il y eu ces moments où tu as fourni des efforts incroyables pour me montrer que tu étais consciente comme lorsque tu t’es redressé d’un coup en me regardant ou alors cette fois ou tu as juste tourné la tête vers moi alors que tout cela t’était devenu pratiquement impossible, quand tu clignais des yeux pour répondre au code qu’on s’était fixé et que ce mouvement est devenu incessant et incontrôlé tellement tu avais forcé. La fois ou tu m’as crié un long : ‘’maaal !’’ dans un effort surhumain.

J’ai toujours compris qu’à chacune de mes visites à l’hôpital tu m’attendais. J’avais tellement envie de pouvoir bousculer les choses….

J’ai toujours pensé que l’on rentrerait à la maison un jour tous les deux, que ce serait différent mais qu’on rentrerait ensemble. Et quand je repense à ces moments, je me dis : j’aurais dû…j’aurais dû, mais j’aurais dû quoi ? Si on savait tout… J’ai tellement espéré que la médecine et la ‘’magie’’ de mes mains auxquelles tu croyais tant puissent te sauver…

Je regrette que tu n’aies pas pu repasser par notre maison que tu aimais tant pour retrouver tes affaires…

Je te vois, je t’entends me dire ces mots d’Amour, me dire que j’étais parfait, alors que.... J'aimerais tellement te revoir et entendre de nouveau tes belles déclarations.

Tes mots d’Amour, Tes expressions, Tes mimiques et toute notre complicité me manquent tant.

Je suis heureux d’avoir vu avec toi, ce film (Nosso Lar) qui explique que tout continue après. Tu avais une telle force d'amour que je suis sûr que tu as tout fait pour m’envoyer ces signes pour me dire qu’effectivement, c’est bien réel, que tu as entrepris le voyage du retour. Je me plais à lister ces signes pour me remémorer ces différents moments (signes ou synchronicité ?) :

- Le fait que Nina ait hurlé dans son lit à peu près à l’heure où tu es parti. Comme m’a dit Danny, ça ressemblait à un immense chagrin et la même chose se passait avec ta nièce.
- Il y a eu cette coiffeuse qui avec beaucoup de tact m’a dit que c’était peut-être mieux ainsi, que l’inverse aurait été beaucoup plus difficile pour ma femme… Comme si c’était toi qui me parlais car tu m’as toujours dit que s’il m’arrivait quelque chose….
- Quelques temps après lorsque je suis allé chez ta sœur, alors que je sortais de chez le coiffeur, ta nièce dès qu’elle m’a vu s’est écrié sur le même ton que toi (mais ça elle ne le savait pas) "t’yes beauuuuu !" (Et toi tu rajoutais après "mon chériii"), je venais de faire la route en pensant à toi et j’ai eu la sensation que tu me répondais.
- Cette fois ou assis à mon bureau la main à l’horizontal j’ai senti ton alliance (que j’avais passé à mon petit doigt en forçant), glisser doucement avec légèreté pour en sortir, j’ai replié le doigt en disant "eh où tu vas toi ?". C’était chose impossible vu le mal que j’avais eu à la mettre et pourtant…
- Je ne l’ai donc plus remise et environ un mois après je crois, dans un magasin c’est la mienne qui cette fois, a glissée et est tombée, ça n’était jamais arrivé…
- Et puis il y a eu ces séances spirites ou j’ai eu ces messages écrits et aussi à la salle Jeanne d’Arc (autre centre spirite aux Terreaux), ta venue jusqu’à ce médium. J’ai senti toute la difficulté que tu as eu pour arriver jusqu’à elle. J’ai eu le sentiment que c’était encore trop tôt, que tu n’étais pas encore en état de le faire mais que tu tenais absolument à venir vers moi, luttant courageusement pour y arriver coûte que coûte et me dire que tu serais là avec moi comme avant. Et puis en rentrant après cette séance, dans cette rame de métro presque vide, il y a eu ce jeune homme, casque sur les oreilles et qui chantait ‘’Heartbreak hotel ‘’ la chanson d’Elvis, dont tu étais fan.
- Ce rêve ou tu me demandais de t’appeler, je me suis réveillé (en voulant chercher ton numéro, et puis j’ai réalisé…), aussitôt après que je me sois rendormi tu me l’as demandé de nouveau : ‘’appelle moi, appelle-moi’’. J’ai compris qu’il fallait que j’aille au centre Allan Kardec ou une réunion avait lieu le lendemain et où tu m’as demandé de faire passer le message qu’on ne devait plus te pleurer, que cela t’empêchait d’évoluer.
- Peu de temps après que ma sœur m’avait parlé du message que pouvait représenter la découverte d’une plume. Après être allé faire un soin à mon ex-belle-mère, et alors que je remontais dans ma voiture j’en ai trouvé une devant le pédalier, Comment avait-elle pu se retrouver là (pas de vent, (je n'étais pas remonté dans l’habitacle entre temps) ?!...
- Il y a aussi cette pendule que l’on avait dans notre cuisine et qui t’avait suivi dans les différentes chambres ou tu es allée et qui n’a plus jamais voulu fonctionner même après avoir changé la pile….
- Le dernier livre de mots fléchés ou j’ai eu dans une grille les définitions du mot gardien invisible : Ange et dans la grille suivante Prénom féminin : Pascale.

Même si l’on prenait les décisions ensemble, j’ai cette impression que ces années durant ont été un cheminement pendant lequel tu as tout mis en place avant de partir pour que je puisse m’en sortir matériellement et continuer à vivre ce que j’avais à vivre en ton absence. Tu tenais tellement à ce que tout roule pour moi… Malgré la tragédie que je traversais toutes les choses s’enchaînèrent d’une façon extraordinaire, grâce à l’aide de tes sœurs, de Valérie et des enfants, j’ai pu mener les choses à bien, grâce aussi à la bienveillance de nos Anges Gardiens et de nos Guides qui veillèrent sur moi et m'inspirèrent les bonnes décisions à prendre et que je remercie.

Je suis rentré de chez mes enfants et cette nuit juste avant de me réveiller, j’ai fait un rêve. Avec d’autres personnes nous étions dans un véhicule et arrivions dans ce qui ressemblait à un stade. Pour moi, nous étions un dimanche et il fallait que l’on trouve des secours (sans savoir pourquoi...) mais je courais dans tous les sens et me dirigeais vers un bâtiment qui semblait être des vestiaires, et je demandai aux personnes qui se trouvaient devant (apparemment pour assister à une épreuve sportive ?) s’ils savaient où se trouvaient les secours, s’il y avait des responsables. Elles avaient l’air assez indifférentes…. Et puis j’ai vu un bouton d’alerte sur un poteau planté en terre, j'appuyais dessus et rien ne se passait donc je rappuyais et rappuyais encore toujours rien. Enfin j’arrive, on (?) arrive, dans un bâtiment qui semblait être l’intérieur d’une caserne. Je vois un bureau vitré et une jeune femme devant des tables de contrôle. Les personnes qui étaient avec moi semblaient lui faire des reproches, ça me gênait et me faisait de la peine pour elle, je lui expliquais donc gentiment qu’on cherchait à les joindre depuis un moment. Et puis je me suis retrouvé à conduire un véhicule à ses côtés, je lui disais que j’étais vraiment heureux de l’avoir trouvée, elle me répondit qu’elle aussi et d'ajouter : "c’était obligé après les belles lettres que tu m’as écrites", elle avait lové sa tête sur mon épaule, c’était un moment très tendre. En me réveillant, j’ai réalisé que c’était toi. Je pensais que ces lettres étaient celles que nous avions échangées au début de notre relation et que j’ai relues récemment. Puis, j’ai repensé d’un coup à ce récit que je suis en train de faire, tu me parlais de ça en fait.

Je suis sûr que tu es venue à ma rencontre cette nuit-là, comme d’autres fois, mais cette fois, j’en ai gardé le souvenir ! Et je suis sûr que l’on s’est tendrement enlacés !

Je me dis que les Anges, ainsi que nos Frères, Sœurs et Amis de l’Eternité ont beaucoup de chance de t’avoir à leurs côtés, de bénéficier de toute cette douceur qui est tienne, de toute ta bienveillance et de tout ton Amour. Ils doivent aussi bien rigoler avec toi !

Si je n’avais qu’un seul vœux à faire, ce serait que si l’un et l’autre avions à réaliser une nouvelle incarnation et si les Desseins de Dieu ne sont pas autres (mais Edith Piaf ne chantait-elle pas "Dieu réunit ceux qui s’aiment") et enfin si tu es d’accord, je voudrais que nous reformions ce couple "en toute conscience" et que j’acquière tout de suite l’intuition de tout faire pour te rendre heureuse pour te rendre tout l’Amour que tu as eu pour moi, en sachant tout de suite que toi et moi c’est Le Grand Amour et que j’ai envie de Le faire évoluer encore plus, en te choyant, en te protégeant, et je voudrais que l’on ait ensemble ces enfants que tu aurais voulu dans cette vie, car je sais que tu aurais été une maman merveilleuse, que tu aurais fait de moi un père heureux, comme tu as fait de moi un mari heureux.

Même si je t’ai tellement aimé, je suis conscient que cela n’était rien à côté de l’Amour que j’ai eu en retour.

J’ai envie de te retranscrire ce que m'avait écrit Marine après ton départ, c’est très beau et ça dit tout :
- "Coucou, j’espère que la soirée n’est pas trop difficile. Malheureusement, je sais que la vie sans votre âme sœur n’est pas ce dont vous aviez rêvé. Mais vous trouverez en vous et en votre Amour pour Pascale la force de vivre à nouveau et pour vous deux. J’ai été honoré d’avoir croisé une âme si généreuse que celle de Pascale et c’est ce dont je me souviendrai, c’est ce que je raconterai à Nina quand elle sera plus grande. Sachez qu’elle ne sera pas oubliée. Je vous envoie tout mon courage et tout notre amour. Pascale a mis un peu d’elle en chacun de nous, elle nous accompagnera tout au long de nos vies. C’est ce que j’aurai voulu vous dire tout à l’heure. On vous embrasse, et si vous avez besoin de quoi que ce soit, ne soyez pas gêné. On est une famille, on n’est là pour ça. Reposez-vous, à bientôt."

Je le relis toujours avec la même émotion, cela dit bien qui tu étais !

Tu m’avais dit que tu espérais qu’on pourrait bientôt aider mes enfants de façon durable. Je l’ai mis en place ma Chérie comme tu aurais voulu que je le fasse. Et ça aussi c’est bien "grâce" à toi….

J’ai consulté Christine, un médium qui m’a mis en relation avec mes Guides.

Un matin, sur ses conseils je suis allé me promener au parc de la tête d’or, du côté de la roseraie, les roses rouges, m’a-t-elle dit…. J’y suis aller et dans la voiture est passée cette chanson de Gilbert Bécaud (qui est l’idole de mon papa) : "l’important c’est la rose". Dans le parc, j’ai croisé une personne avec un long manteau gris des mitaines et un bonnet, manifestement un sans-abri, (je n’aurais jamais pensé en rencontrer un ici). Il avait une démarche rapide en regardant le sol comme pour ne pas croiser de regards… un peu après l’avoir croisé je me suis dit : ‘’tu as bien vu qu’il était dans la difficulté et tu ne lui as même pas donné la pièce, même s’il ne l’avait pas réclamé !’’ je me suis retourné et il n’était plus là. J’avais dans l’idée que si je revenais et le croisais de nouveau je lui donnerai, mais en pensant qu’il y avait peu de chance que cela se fasse…. J’y suis retourné 2 jours après et alors que j’ai fait un tour différent, à une heure différente et que ce parc est immense, je l’ai croisé de nouveau et je l’ai arrêté. Je lui ais tendu mes pièces gêné en lui disant que je pensais qu’il en avait besoin. Il m’a regardé avec un large sourire très éclairé en me remerciant. En repartant en mon for intérieur je lui ai souhaité plein de bonnes choses. Et merci de m’avoir remis sur sa route, ce n’était pas grand-chose mais je suis heureux d’avoir pu réparer mon manque de réactivité deux jours avant. Je pense que cette rencontre (comme d’autres) n’était pas un hasard…

D’autres signes de ta présence à mes côtés :
Le jour du mariage de Danny une coccinelle est venue se poser sur la veste blanche de ma maman, pensant que c’était une miette de fruit ou autre, je l’ai balayé un peu vivement d’un revers de main, et ma maman de me dire "c’est une coccinelle !". Du coup j’ai eu peur de l’avoir ’’abimée’’, mais non elle est revenue se poser sur mon pantalon, je l’ai faite passer sur mon doigt et elle y restait jusqu’à ce que j’essaie de la poser sur un pot de fleurs où là elle s’est envolée… j’étais content qu’elle ne soit pas blessée. Et après je me suis tout de suite rappelé que je t’avais demandé en pensée deux jours plus tôt que cela serait super si tu m’envoyais une coccinelle, comme l’année dernière, pour avoir un nouveau signe, un signe que j’aurai sollicité ! Merci de tout cœur !

Car l’année précédente alors qu’il y a eu une pénurie de carburant, j’hésitai entre 2 itinéraires pour pouvoir faire le plein de la moto et alors que j’optai pour l’un d’eux, une coccinelle est venue se poser sur ma main juste avant que j’enfile mon gant et elle est restée un moment, comme pour me confirmer que c'était le bon choix. Je partais donc en confiance et ai pu faire le plein.

Ces événements ont renforcé ma conviction de la réalité de la vie éternelle et de la possibilité de communiquer entre nos deux mondes. Avoir cette conviction est vraiment un privilège, une chance, un atout considérable pour franchir ses moments difficiles. 

Michel Bosc : L’héritage d’Allan Kardec, validé et méconnu

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Biographie de Michel Bosc

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Michel Bosc est né en 1963. Il est compositeur. Son oeuvre, qui compte plus de 200 pièces, aborde la musique de chambre, la musique symphonique, la musique sacrée, la mélodie ou l’opéra. Elle a notamment été jouée à Paris, Lyon, Tours, Strasbourg, Lille, aux États-Unis, au Japon, en Espagne, aux Pays-Bas, en République tchèque et en Israël. Plusieurs pièces ont été publiées chez Wolfhead Music (USA), Aedam Musicae et Musik Fabrik (France).
Michel Bosc écrit également des poésies, des romans et des nouvelles.

Ses ouvrages sont :

  • Marie-Louise – L’Or et la Ressource (2014)
  • L’amour ou son ombre (2014)
  • Poste restante – 1940 (2015)
  • La cendre et le calice (2016)
  • Heureux, et alors ? (2016)
  • Viendras-tu ? (2012)
  • Musique baroque française, splendeurs et résurrection (2009)
  • Symbolisme et dramaturgie de Maeterlinck dans Pelléas et Mélisande (2011)
  • Au Bout du rêve, la Belle au Bois Dormant de Walt Disney (2012)
  • L’Art musical de Walt Disney – L’animation de 1928 à 1966 (2013)
  • Jill Feldman, soprano incandescente – Bien au-delà du Baroque (2015)
  • Mannequins GéGé, Chic de Paris (2013)
  • Bernard Galais, la discrétion faite harpe (2017)
  • Les Z’aventures de Zabounette

Commentaires du livre : L’héritage d’Allan Kardec, validé et méconnu

Voici une étude intéressante sur la vie d'Allan Kardec, sur la doctrine spirite et ses répercussions. L'auteur fait une analyse fine et détaillée qui montre toute la compréhension qu'il a de cette dimension spirituelle ; son écriture est claire, simple et instructive. Nous vous le recommandons.


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Remerciements

Témoignage de Marine D. reçu par mail le 30 mars 2023

"Bonjour,
Je ne sais pas qui mon message trouvera derrière cet écran. Je suis venue hier soir pour l'aide spirituelle pour la première fois, avec une question.
J'ai remercié le Medium (Pierre) qui m'a transmis la réponse post séance, mais j'aimerais insister aujourd'hui et appuyer mon merci. Non seulement je suis ressortie avec une réponse, mais je crois que quelque chose s'est passé bien au delà de cette "seule" réponse.
J'ai pleuré pendant tout le trajet de retour dans ma voiture (j'ai vraiment ressenti quelque chose d'intense que je ne sais expliquer), et j'ai senti aussi qu'énergétiquement, quelque chose s'est passé lors de cette séance. Je ne saurais dire quoi... mais je sais que je suis très sensible aux énergies et qu'elles s'intègrent facilement dans mon corps lorsque j'en reçois. Je crois qu'il m'est apparu également que c'est comme si j'avais "récupéré" quelque chose de moi que j'avais perdu étant enfant... encore une fois je ne sais l'expliquer...
Remerciez bien Pierre encore une fois pour cet échange éclairé que nous avons eu post séance, et merci pour le "je ne sais quoi" qu'il s'est passé en moi.
J'aimerais en apprendre plus sur tout cela... car je suis un peu perdue avec mes propres capacités.
Bien cordialement
Marine "


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Sliman Pichereau : Mon obsession simple

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Biographie de Sliman Pichereau

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Sliman Pichereau est né en 1980. Dans un premier temps, sa médiumnité le perturbe jusqu'à qu'il découvre les ouvrages d'Allan Kardec. Cette philosophie le séduit. Il pratique l'écriture automatique.

Commentaires du livre : Mon obsession simple

Dans cet ouvrage, l'auteur raconte son parcours médiumnique et la rencontre avec un Esprit facétieux et léger. Son texte est agrémenté de messages médiumniques qu'il a recueillis et de passages d'ouvrages médiumniques qui vous permettent de suivre l'enseignement.


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  1. Socorro Barbosa : Toyo, l'enfant invisible
  2. Stéphane Perrotte : A l'ombre de la lumière, tome 1
  3. Stéphane Perrotte : A l'ombre de la lumière, tome 2
  4. Stéphane Perrotte : Il m'a fallu une seconde pour réaliser mon éternité

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Qu'est-ce-que le spiritisme ?

C'est un ensemble de principes et de lois révélés par les Esprits supérieurs, contenus dans les ouvrages d'Allan Kardec qui constituent la codification spirite.

Le Spiritisme qui veut instaurer la paix, la fraternité et l’amour entre tous les hommes a choisi pour devise :
« HORS LA CHARITÉ  PAS DE SALUT ».

Découvrir le spiritisme

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