Il y a environ 2 ans, un de mes proches me contacte sur mon téléphone fixe avec son portable. Mais, après avoir composé mon numéro, c’est le nom “CLAUDIUS “ qui apparaît sur son écran. Or, Claudius est le prénom de mon père, décédé depuis plus de 40 ans.
Le prénom étant peu commun, mon interlocuteur et moi sommes très étonnés et décidons de refaire l’expérience, mais en y apportant une petite variante : c’est moi qui vais passer l’appel. Et, de nouveau, c’est le prénom Claudius qui s’affiche sur l’écran.
J’ai voulu vérifier si le même phénomène se produisait avec d’autres personnes. J’ai alors appelé divers proches de mon répertoire : pour certains, mon numéro s’affichait normalement, pour d’autres, j’étais devenu « Claudius » sans qu’aucune règle ne me permette de comprendre pourquoi j’étais « resté le même » dans certains cas et pourquoi le prénom de mon père s’était subrepticement interféré au mien, ou à mon numéro, dans d’autres cas.
Ce qui rend ce phénomène encore plus étrange, c’est que l’apparition du mot « Claudius » n’était pas systématique, mais s’effectuait dans « seulement » 20 % des appels, entrants ou sortants.
J’avais appelé divers membres de ma famille, de tous âges, des amis, des collègues. Que mes interlocuteurs aient connus mon père vivant ou pas, qu’ils aient des liens affectifs, familiaux ou sociaux plus ou moins forts avec lui ou avec moi n’influaient en rien le résultat.
Cela ne dépendait pas non plus de l’opérateur téléphonique, car ils étaient tous concernés par l’apparition ou non du phénomène. J’ai juste pu remarquer que cela se produisait uniquement de fixe à portable.
Même si cette « bizarrerie » ne gênait en rien la conversation, qui se déroulait normalement, j’avais besoin de tirer cette histoire au clair, alors j’ai appelé mon opérateur pour comprendre. Ils m’ont affirmé que seul mon nom et prénom étaient dans l’annuaire, qu’aucun changement n’avait été fait et qu’aucun Claudius n’avait jamais été rattaché à mon numéro, même dans leur historique.
Avant d’envoyer ce témoignage, j’ai voulu refaire l’expérience en appelant deux de mes voisins qui habitent côte à côte, en face de chez moi. Chez l’un est apparu mon numéro et chez l’autre le mot « CLAUDIUS ». Puis j’ai rappelé mon opérateur qui m’a tenu le même discours en disant que ce n’était pas compréhensible, ni explicable.
Je reste donc avec mes questions depuis 2 ans : s’agit-il d’une manifestation paternelle ? Mon père essaye-t-il de me joindre ou de se rappeler à mon bon souvenir ? Si oui, pourquoi le phénomène s’arrête-t-il à l’inscription du prénom et ne va-t-il pas plus loin ? Pourquoi n’évolue-t-il pas ? Pourquoi le phénomène n’est-il pas systématique ? Dépend-il de l’interlocuteur ou bien du moment ?
Dans le doute, ne comprenant ni les raisons initiales, ni le but recherché, je sais bien que je ne peux pas me tromper en priant pour lui, ce que je fais régulièrement, en espérant avoir un jour la clef de ce mystère.
J’ai choisi de me réincarner, pour cette vie, dans une famille où la vie n’allait pas être de tout repos.
Je suis née en France dans les années 70, j’ai deux grands frères et je suis la petite dernière. Nous habitions une maison, avec un jardin, un petit poulailler et un cognassier qui donnait beaucoup de fruits. La vie aurait pu être douce et idyllique dans ce décor, si les problématiques de ma vie n’avaient pas commencé par mes parents.
Mon père est alcoolique, sa mère l’était aussi. Il a perdu son père très jeune et la vie avec son beau-père a été très chaotique. Peut-être est-ce pour cela qu’il a sombré lui aussi dans l’alcool ? Ça je ne le saurais jamais…
Ma mère quant à elle, est douce, affectueuse et enjouée. Elle a été victime d’une méningite à l’âge de 15 ans, qui lui a laissée des séquelles. Il y a très peu de temps une de mes cousines a osé me dire que ma mère était un peu « attardée ». Ça a été un choc émotionnel très violent pour moi qui n’avais jamais rien perçu de ses déficiences mentales. Pour moi, ma mère était juste une personne simple, naïve et gentille… Elle avait aussi un problème avec l’alcool, mais ça j’ai toujours eu beaucoup de mal à l’avouer.
Nous avions une vie, mes frères et moi, qui nous paraissait naturelle, même si nous percevions bien des différences entre les autres enfants et nous. D’ailleurs, nos seuls copains étaient des enfants d’alcooliques. J’ai connu tous les bars de ma ville, et Dieu sait s’il y en avait... Petite, mon père m’emmenait dans ses virevoltantes tournées des bars. Ma mère, qui était plutôt insouciante, n’était pas très inquiète à notre sujet. Elle n’imaginait pas, par exemple, les risques que je prenais en marchant à l’âge de 5 ou 6 ans sur un mur qui séparait notre maison, malgré sa hauteur de 4 ou 5 mètres, ou quand je sautais de la fenêtre de la cuisine sur le mur de l’entrée.
Je me souviens, qu’à l’école primaire, la maîtresse ne voulait pas que je prenne des livres, elle craignait que je les salisse. Alors elle me donnait des espèces de polycopies qu’elle mettait dans des pochettes plastiques. Je n’allais pas à l’école régulièrement et, côté hygiène, mes frères et moi n’étions pas les premiers de la classe…
J’avais très peur de dormir toute seule la nuit. J’avais, pour une raison inconnue, très peur des fantômes et des extraterrestres. Je dormais souvent avec mes parents. Mon père rentrait ivre mort. Il venait se coucher, tout habillé dans le lit, je me souviens même que, parfois, il sentait très fort l’odeur d’urine. Le lit de mes parents était infesté de punaises de lit. Je me réveillais la nuit et je les tuais. Elles ont une odeur particulière, certains bonbons me rappellent cette odeur…
Toute petite, je me suis fait renverser par une voiture, rien de grave, mais j’ai quand même fait un court séjour à l’hôpital pour être sûr que tout allait bien. Je me souviens très clairement avoir entendu 2 infirmières parler entre elles, elle disait que mon père puait tellement qu’il fallait nous installer dans une autre pièce, hors de la chambre pour ne pas incommoder l’autre famille de l’enfant qui partageait la chambre avec moi.
J’ai un souvenir extrêmement précis, alors que j’avais 4 ou 5 ans, que j’avais la capacité de me sentir « léviter », j’ai encore une image très précise de moi, assise en tailleur, et flottant à 1 mètre du sol. Je comprendrais bien plus tard, qu’il s’agissait en fait de mon corps spirituel qui s’envolait. Ma mère était très croyante, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir une grande peur de la mort. Je me souviens qu’elle m’obligeait à réciter des « Je vous salue Marie » jusqu’à ce que le sommeil s’ensuive…
Il arrivait parfois que mon père, plus saoul que d’habitude, frappe violemment ma mère devant nous, il la tirait par les cheveux… C’est horrible de voir ça, surtout avec des yeux d’enfant, surtout quand c’est sa propre maman…
Dans cette enfance un peu bizarre, il y avait ma grand-mère maternelle, mon rayon de soleil, la lumière de ma vie. Nous allions chez elle le mercredi et c’était toujours un bonheur absolu. Par contre, la fin de journée était un drame, car il fallait rejoindre le domicile parental… Elle nous donnait à manger des choses délicieuses, nous faisait des petits plats et des gâteaux.
Chez mes parents on récupérait de la nourriture des associations d’aides alimentaires, d’ailleurs je n’ai jamais oublié d’où je venais et je donne systématiquement lors des collectes de denrées alimentaires dans les magasins.
Mes parents ont enfin divorcé, j’avais 8 ans ! Ma mère est partie habiter avec moi chez ma grand-mère. Mes frères avaient déjà quitté le domicile parental pour se réfugier dans ce havre de paix. Ma grand-mère était veuve, elle n’avait pas une grosse retraite, mais elle était propriétaire de son logement. Elle nous a donc tous recueillis sous son aile protectrice et aimante. La vie chez ma grand-mère a été la plus belle période de ma vie, elle a joué son rôle de grand-mère, de père, de mère…
Ma mère a trouvé un appartement dans une ville voisine, mais mes frères et moi sommes restés chez notre grand-mère. A l’étage du dessous, logeait un alcoolique, Paul. C’était un brave type, nous étions très proche de ses deux fils, (devenus alcooliques eux aussi, l’un d’eux s’est suicidé à l’âge de 20 ans en se tirant une balle dans le cœur, lors d’une crise d’auto-sevrage, et le second est toujours vivant mais il n’est plus qu’un alcoolique invétéré malheureusement). Paul ramenait souvent des SDF chez lui, ce qui nous a valu une invasion de blattes. Je me rappelle quand on allumait le four ou la cafetière, ces pauvres petites bêtes sortaient par centaines de la source de chaleur… Parfois au collège, je sentais ma cheville me gratter et je voyais une petite blatte sortir, il fallait être rapide pour la tuer sans que personne ne me voit.
Mon grand frère, qui avait six ans de plus que moi était parfois violent avec moi, je le détestais. Ma mère continuait à boire, elle avait rencontré quelqu’un qu’elle voyait le week-end. Je n’aimais pas cet homme alors qu’il était très gentil avec ma mère et qu’il ne m’avait absolument rien fait, il lui a apporté un peu de bonheur, mais on est tellement bête quand on est adolescent ! Il l’a accompagnée jusqu’au bout de sa maladie…
J’ai coupé tout contact avec mon père à la suite du divorce et je ne l’ai jamais revu, il n’a pas spécialement cherché à me revoir lui non plus. Mon adolescence s’est passé, comme beaucoup d’autres, avec des hauts et des bas, parfois des envies de mourir, car je me trouvais très moche, j’étais en surpoids et je n’attirais pas les garçons, j’étais toujours la bonne copine qui tenait la chandelle. A cette époque, je pensais que lorsqu’on mourrait, on partait dans une autre dimension, la vie continuait sur un autre plan parallèle. J’étais très attirée par la sorcellerie, la magie noire… restes d’une autre vie, comme je le découvrirais plus tard. Ma grand-mère, quant à elle, lisait dans le marc de café. Elle m’a un peu initiée à cette pratique quand j’étais enfant. Elle tirait les cartes, elle avait prédit à sa sœur, qu’elle perdrait un fils (ma tante avait 2 fils et 2 filles) et qu’elle mourrait en habitant place du Marché. Ma tante n’y croyait pas et pourtant ces 2 prédictions se sont bien réalisées : son fils préféré est mort dans un accident de voiture à l’âge de 25 ans, elle ne s’en est jamais remise, elle est morte à 80 ans, place du Marché.
Décembre 1991, ma mère est hospitalisée d’urgence : depuis des années elle souffre de problèmes d’intestins, mais son médecin refuse de lui faire passer des examens complémentaires, prétextant que c’était une gastro, même si ça durait depuis des années. En fait, ma mère ne travaillant pas, elle bénéficiait d’une couverture maladie sociale minimum, qui ne lui permettait pas d’accéder aux soins les plus coûteux, donc pas le droit de se faire soigner comme les gens plus aisés. D’ailleurs, cela me rappelle à quel point j’ai pu souffrir chez le dentiste, il ne voulait pas nous anesthésier pour nous soigner des caries, ni même une rage de dents, on ne lui rapportait pas d’argent et il ne se gênait pas pour nous le rappeler ; heureusement cette époque-là est révolue et des comportements pareils seraient aujourd’hui inadmissible. Il m’en reste une hantise du dentiste …
Mai 1992, j’ai 16 ans, c’est un mercredi matin, je suis à l’école et on vient me chercher, ma mère est morte… Elle s’est éteinte le matin. La veille de sa mort, j’étais passée la voir brièvement à l’hôpital. Pour être honnête, je n’y allais pas souvent. Ce n’est pas très agréable de sentir les odeurs de gastros et de désinfectants à cet âge. De plus, je crois que je n’avais absolument pas conscience qu’elle allait mourir puisqu’on me disait qu’elle avait des polypes. Jamais le mot de cancer n’avait été prononcé. Ma mère perdait ses cheveux par poignées, elle qui avait de longs cheveux blond vénitien… Seule ma grand-mère, quelques jours plus tôt, m’avait confiée que ma mère ne guérirait sûrement pas. Je me souviens être rentrée dans une colère noire en lui disant qu’elle n’avait pas le droit de dire ça, que tant qu’il y avait de la vie, il y avait de l’espoir !! Pour en revenir à la veille de sa mort, je n’oublierais jamais le dernier regard que nous avons échangé. Elle savait !!! Elle savait qu’elle allait partir… Elle a plongé ses yeux verts dans les miens et à ce moment-là, une connexion incroyable s’est produite entre nous, son regard m’a dit : « Qu’est-ce que tu vas devenir ?? » Un autre fait surprenant aussi, le jour de sa mort, ma grand-mère, un de mes frères et moi avons rêvé qu’elle mourrait. C’était sans doute sa façon de nous dire au revoir…
Ma grand-mère maternelle était une femme incroyablement courageuse. Elle a mis au monde 5 enfants, dont 2 jumelles mortes-nées et a perdu un petit garçon de 1 mois et demi de la jaunisse. Durant les mois qui ont suivis la mort de ma mère, j’entendais ma grand-mère sangloter et pleurer toutes les larmes de son corps pendant la nuit, elle était tellement courageuse que je ne l’ai jamais vu pleurer devant moi. D’ailleurs, mais malheureusement je ne l’ai appris qu’après sa mort, ma grand-mère avait vécu 2 expériences de mort imminente. Depuis, sa vision de la vie avait changé. Elle n’était pas du tout matérialiste, les apparences ne l’intéressaient pas. Elle était bordélique au possible, défaut dont j’ai hérité… Elle nous a appris des valeurs morales, mais surtout elle nous a aimés, d’un amour infini. Ma Grand-mère nous a sauvé moi et mes frères. Sans elle, nous ne saurions pas ce que nous sommes aujourd’hui. Je pense sincèrement que si elle ne nous avait pas accueillis sous son aile protectrice, à l’heure actuelle, je serais sûrement sans emploi, mariée à un gros beauf alcoolique, avec une tripotée de gamins que je n’aurais certainement pas été capable d’élever, ou bien je serais un pilier de bar moi aussi, et peut-être même déjà morte… Mais, heureusement, elle était bien présente sur notre chemin pour nous permettre de nous ouvrir à la résilience.
Parmi les nombreux hommes qui ont sillonnés ma vie, j’ai connu la désillusion, le mensonge, la tromperie, la violence, la dépendance dans le rejet de l’autre. J’ai toujours cherché dans l’être masculin quelque chose qui me manquait je crois. Je pense, avec le recul, que c’était juste de la protection que je cherchais, quelqu’un pour qui je compterais vraiment, qui m’aimerait et me respecterait mais, hélas, je ne l’ai jamais trouvé…
Ma grand-mère est morte je n’avais pas encore 21 ans. Ça a été comme un coup de poignard, l’univers m’engloutissait dans les ténèbres de la douleur. Mon premier réflexe a été de me tourner vers ce que je connaissais, l’alcool, ce faux ami si accessible pour sombrer dans une angoisse encore plus profonde. Heureusement, Dieu pense à tout : j’avais un bébé, ma fille qui avait 6 mois à l’époque et qui m’a empêchée de tomber dans la déprime du deuil. Une chose mystérieuse s’est passée, un jour ou deux après le décès de ma grand-mère, j’ai ressenti une immense force rentrer à l’intérieur de mon être. Je suis persuadée que c’est ma grand-mère qui m’a transmis son courage et son amour, et j’allais en avoir bien besoin…
Comme je le disais, j’avais une fille. Son géniteur, plus vieux que moi, était un être très noir, très sombre et d’une extrême violence. Je me souviens de ses tentatives d’étranglements, des gifles, des coups de poings ou de pieds que je recevais, même quand j’étais enceinte, des coups de feu qu’il tirait dans l’appartement miteux dans lequel nous habitions. Comme tout pervers qui se respecte, il me faisait croire que c’était à cause de moi qu’il était violent, j’étais responsable de tout d’après lui. Je l’ai quitté lors d’un de ses séjours en prison. Je crois que rien n’est dû au hasard et si j’ai choisi cette horrible personne, c‘est que j’avais des dettes à payer envers lui. Mes propos peuvent choquer, pourtant je pense que c’est la réalité. J’ai rêvé de nombreuses fois que j’avais tué et enterré cet homme, dans un bois, et parfois même dans un endroit escarpé, où des falaises de couleurs blanches surplombaient la mer. Ma seule et unique peur était de me faire prendre. Si je l’ai réellement tué dans des vies antérieures, je devais sûrement avoir de bonnes raisons, mais je peux comprendre aussi cette haine féroce qu’il a gardée imprimée dans son corps spirituel, ou mémoire résiduelle si vous préférez. Après cette douloureuse expérience, je me suis mariée avec un homme plutôt gentil, avec lequel j’ai eu un fils.
Là encore, l’alcool resurgissait dans ma vie par le biais de cet homme, qui malheureusement boit toujours aujourd’hui. L’idée de vivre avec un alcoolique est difficile à concevoir pour moi, c’est une problématique que je connais tellement bien que je me suis toujours refusée à vivre avec. Nous louons une maison dans un petit village, et là encore, mauvaise surprise, elle est infestée de puces ! Je tente pendant des mois d’en venir à bout, je pulvérise chaque lame du plancher avec des bombes antipuces, mais rien n’y fait ! Nous achetons alors une petite maison à rénover. Notre relation s’étiole rapidement. Cet homme avait aussi d’autres défauts, le mensonge à outrance et l’argent qui lui brûlait les doigts, mais malgré tout, je pense que c’était quelqu’un de bien, même si je ne m’en suis aperçue que bien des années plus tard. Nous divorçons, il me reste quelques dettes à éponger, et des déboires bancaires, avec le crédit de la maison sur le dos… La maison est saisie, mes problèmes financiers se règlent.
Quand nous habitions dans cette maison pleine de puces, j’ai fait la connaissance de mes voisins, un couple avec 3 enfants. L’épouse deviendra la nounou de mes enfants et nous serons très vite de très bonnes amies. L’alcool fait partie de leur quotidien, du moins les week-ends dans un premier temps. Nous faisons la fête très souvent ensemble. Mon amie est de plus en plus malheureuse dans son couple, elle boit de plus en plus, et de plus en plus souvent. Ils finissent par se séparer mais son mal-être ne fait qu’empirer. Elle boit même la journée. Un problème de santé lui oblige à cesser le travail durant plusieurs mois, elle est tellement mal, se sent tellement seule qu’elle part un peu à la dérive et fait parfois n’importe quoi. Je suis sa seule amie. On se parle durant des heures et des heures, le jour comme la nuit, je suis toujours là pour elle, je la considère comme ma petite sœur. Au bout de plusieurs années, je me suis aperçue que notre amitié n’allait que dans un sens, de moi vers elle, aucune réciprocité. Un jour, elle a rencontré un homme et ne m’a plus jamais donné de nouvelles. Je sais par ses enfants qu’elle a complètement arrêté de boire et j’en suis ravie pour elle. Peut-être qu’elle m’a associé à une partie très douloureuse de sa vie, elle a tourné la page sur cette période dont je faisais partie.
J’ai 30 ans, mon père est mort. Ça fait plus de 20 ans que je ne l’ai pas vu. Je lui en veux beaucoup d’avoir préféré boire plutôt que de s’occuper de ses enfants ! Il était depuis plusieurs mois dans un fauteuil roulant, car on l’avait amputé de ses 2 jambes jusqu‘aux genoux, la gangrène avait fait son apparition. Je me rappelle une anecdote très particulière, mon père habitait un appartement avec des escaliers descendant sur un niveau inférieur. Un soir, alors que plusieurs de ses amis alcooliques étaient chez lui, une bagarre a éclaté et un homme est mort. Ses amis, ont attendus qu’il dorme pour sortir le cadavre qu’ils ont essayé de faire brûler dans un bois non loin de chez lui. Bien entendu, ils ont été arrêtés par la police et mon père a fait un court séjour en prison pour « recel de cadavre ». J’ai suivi ses mésaventures par le biais des journaux et par une de mes cousines qui allaient lui faisait les soins pour sa gangrène en prison. Je n’avais pas encore compris que l’alcoolisme est une vraie maladie, et que les ivrognes sont, en fait, victimes de leur vice. J’apprendrais aussi plus tard qu’ils sont influencés par les Esprits alcooliques désincarnés qui se servent d’eux pour aspirer les effluves d’alcool. Je n’ai pas été à son enterrement, il a été enterré dans une fosse commune, n’ayant pas de caveau familial. Avec le recul, je me dis que j’aurais dû rendre hommage à ce père, qui m’a donné la vie.
Un autre homme est alors rentré dans ma vie. La relation charnelle nous unissait, il y avait beaucoup d’amour entre nous, mais il était marié. Quand je l’ai rencontré, il m’avait dit qu’il n’était pas libre, mais il avait omis de me préciser que sa femme était enceinte… Malgré le dégoût qu’il m’inspirait à ce moment-là, j’ai fait le choix de rester avec lui. Je l’aimais sincèrement. Au bout de 4 ans et demi de relation cachée, je lui ai demandé de faire un choix. Il a divorcé et là ont commencé mes déboires. Je n’avais jamais vécu avec lui, en fait je ne le connaissais pas autant que je le pensais. Il était fils unique, avec une mère que je qualifierais de manipulatrice et sournoise. C’est elle qui tirait un peu les ficelles de sa vie, mais malgré sa défiance nous nous sommes mariés. De son côté, il avait 3 enfants, avec 3 femmes différentes. Il a toujours gardé une relation ambiguë avec son ex-femme, la mère de sa petite dernière. Pour de nombreuses raisons, j’ai détesté cette enfant, que je considérais comme la cause de tous mes problèmes, elle était le lien entre lui et son ex, j’ai été une belle-mère horrible, je ne me suis pas occupée d’elle et je n’ai rien fait pour qu’elle se sente bien chez nous. J’étais tellement tourmentée par le fait que je n’étais pas la seule et unique femme qui compte à ses yeux, que j’ai même souhaité que cette petite meurt, victime du virus H1N1. Comme je suis malheureuse ! je me ronge de l’intérieur, j’essaie en vain de lui faire comprendre combien ce lien qu’il garde avec son ex-femme est douloureux pour moi. Il est égoïste, puisque lui ça ne le dérange pas, alors tout va bien. Une maladie auto-immune se déclare en moi, et oui, la puissance des émotions négatives sur le corps physique est terrible. Je me bouffe littéralement de l’intérieur.
J’ai 40 ans, et Dieu m’envoie le plus beau cadeau du monde : un bébé ! Quand on dit que les réincarnations se préparent dans l’au-delà, j’en suis persuadée ! Pour une raison inconnue, je voulais arrêter la pilule contraceptive pour la remplacer par autre chose, et c’est ainsi que mon fils a été conçu… Il n’y a pas de hasard.
Depuis l’adolescence, je faisais régulièrement le même genre de rêve, de cauchemars même devrais-je dire !!! Fantômes, sorcières, diables et monstres venaient me tourmenter. Ils apparaissaient et me faisaient peur, me torturaient moralement. Ces rêves étaient d’une netteté et d’une intensité déconcertantes, je me réveillais en sueur et ses images restaient imprégnées dans ma tête. J’étais terrifiée, effrayée, traumatisée par ces êtres maléfiques. Au fond de moi, il me semblait les connaître parfois.
En 2011, en cherchant sur internet, je découvre le site d’un Centre Spirite, j’apprends que des médiums donnent des nouvelles de personnes désincarnées. J’assiste à plusieurs séances et j’ai la chance de recevoir des nouvelles de ma grand-mère, de ma mère et même de mon père… Je les reconnais bien à travers les mots des médiums. Mon père, par exemple, est le même que de son vivant. Il dit qu’il ne comprend pas pourquoi on s’intéresse à lui, vu qu’il ne s’est jamais occupé de personne : « Qu’est-ce qu’il y a ? Qui me dérange ? Des nouvelles ? des messages ? Qui se soucie de moi aujourd’hui ? Je me suis si peu soucié des autres, de moi-même… J’avais pas le temps. Enfin c’est ce que je disais parce qu’en vérité, j’avais pas envie. C’est pas grave. J’ai que ce que je mérite. Vie de chien ! Mort de chien ! Laissez-moi, comme je vous ai laissés. Ce que je voulais c’était être seul. Je le suis, alors respectez-moi nom de Dieu… »
J’ai aussi reçu un dessin de ma mère et les traits étaient assez ressemblants. Un message disait à quel point elle avait du mal à faire confiance aux hommes. Elle se reconstruisait très lentement, elle était encore très fragile. Le message concernant ma grand-mère était bluffant, le médium l’a décrite avec une exactitude déconcertante ! Il me parle de son côté jovial, de sa bienveillance, de ses valeurs, de son énergie. Ma grand-mère parle de moi dans son message, elle me parle de son amour pour moi. Quelle bénédiction de savoir qu’elle pense encore à moi, qu’elle ne m’a pas oubliée !
Septembre 2012, je commence à suivre des cours au centre spirite. J’apprends et comprends tellement de choses ! Je lis, j’étudie, je m’instruis… Le Livre des Esprits d’Allan Kardec est une vraie mine d’or : il explique très clairement la vie, la mort, la réincarnation… tout devient évident, tout s’explique…
C’est en 2015 que je m’aperçois que je ne fais plus aucun cauchemar, toutes ces créatures diaboliques ne viennent plus me perturber. C’est le cours sur les rêves qui m’a donné l’explication de ses cauchemars. Toutes ses entités qui viennent me hanter sont des compagnons d’anciennes vies. Ils ne veulent pas que je leur échappe, ils veulent me dominer, j’appartiens à leur « clan ». Ils ne veulent pas que je progresse, que j’évolue… J’étais comme eux il n’y a pas si longtemps encore. Le fait que je lise, que je me tourne vers le bien les dérange. Ils veulent absolument me garder sous leur coupe. Plus je m’instruis et moins ils ont du pouvoir sur moi. Le fait de me tourner vers une doctrine qui prône les commandements de Dieu les éloigne, des Esprits protecteurs m’entourent certainement. Chaque fois que nous dormons, notre corps spirituel retourne dans notre vraie patrie, l’au-delà. Nous allons nous y ressourcer parfois auprès des êtres que nous avons aimés, nous allons chercher des conseils, des enseignements, des réponses à nos problématiques. Ne dit-on pas que la nuit porte conseil ? Nous pouvons aussi rejoindre les entités avec lesquelles nous sommes reliés par affinités. Selon notre élévation morale, nous nous rapprochons des êtres qui vibrent sur le même plan que nous. C’est pour cela que si nous sommes d’élévation moindre, ou si nous avons des vices très prononcés, nous retournons voir des êtres qui partagent nos goûts malsains et nos perversions.
Nous sommes en 2017, mon couple bat de l’aile. J’ai rencontré quelqu’un de très gentil mais aussi de très fragile. Il est marié depuis plus de 30 ans, elle est dominatrice et veut tout diriger, il subit son autorité. Elle dépense l’argent sans compter et les dettes du couple s’accumulent. Il se bat perpétuellement pour ne pas sombrer financièrement. Je pense en fait qu’il est dans une profonde dépression. Il fume cigarette sur cigarette et se réfugie parfois dans l’alcool. Tous les deux, nous avons envie de changer de vie. Je quitte alors mon mari. De son côté lui quitte sa femme. Je ne qualifierais pas notre union de relation amoureuse mais plutôt de sauvetage réciproque. Même s’il y a beaucoup d’amour entre nous, c’est le côté amical qui nous uni. J’ai souvent eu l’impression de le considérer comme un frère plutôt que comme un compagnon. Il se sent assez seul, il est loin de sa famille qui n’est pas dans la région, il se remet à boire et cela me dérange énormément. Plus je lui dis, plus il boit. Je ne veux pas que mon fils banalise l’image de l’alcool. Les tensions au sein du couple s’intensifient et nous nous séparons. Je crois que nous en avions besoin pour nous reconstruire. Nous sommes restés très bons amis et nous nous côtoyons toujours. Il a été un beau-père formidable pour mon fils, il y a beaucoup d’amour entre eux. Il le considère comme son propre enfant et de son côté, mon fils continue de l’appeler « papou ». Ils s’aiment très fort.
Depuis notre séparation, je vis seule avec mon fils. J’ai enfin trouvé l’équilibre que je cherchais, j’ai avancé spirituellement, j’ai compris et pardonné à mon père. J’ai aussi fait mon mea culpa auprès de mon ancienne belle-fille, je me suis sincèrement excusée aussi d’avoir fait tellement de mal à sa mère, d’avoir détruit sa famille. Finalement, moi qui me croyais supérieure à elle, je ne suis en fait qu’un être à la moralité inférieure.
Le spiritisme m’a sauvé la vie. Je continue à lire, à réfléchir, à essayer d’appliquer les préceptes du spiritisme, de me grandir dans la Foi et dans l’amour de Dieu. J’essaye de contrôler mes pensées, de ne faire que de bonnes actions, mais chaque jour je chute, je me relève, puis je rechute et me relève encore. Je fréquente toujours le centre spirite lyonnais. Ma médiumnité ne s’est pas développée comme je l’aurais voulu mais, en fin de compte, j’ai pris conscience que ce n’est pas mon travail pour cette vie car je n’aurais pas eu les épaules pour assumer une tâche aussi lourde. Dieu est toujours juste dans ses choix. Le spiritisme m’a permis de rencontrer des gens formidables, tous différents, avec des parcours de vie variés, des blessures de vie superficielles, comme les miennes, ou de vraies blessures profondes et inguérissables comme la perte d’un enfant ou d’un être cher.
Dans le centre spirite, nous sommes comme une famille, on ne se juge pas. Nous venons tous avec l’idée de nous améliorer, de méditer, de chercher ou d’apporter du réconfort. Pas de religion, pas de politique, pas de statut social, nous sommes tous égaux, seuls nous unissent la Foi et l’amour du prochain. L’étude de la doctrine spirite a éclairé ma vie.
Comme beaucoup de monde, et surtout comme ma mère, j’avais peur de la mort. Quand mes enfants étaient petits, j’avais parfois d’énormes crises d’angoisse à l’idée de mourir, de ne plus les voir, de les abandonner. Je crois que j’aurais pu m’arracher tous les cheveux de la tête tellement cette sensation était oppressante. De même je ne comprenais pas pourquoi ma mère était morte si jeune, pourquoi des enfants mourraient, pourquoi la guerre existait, pourquoi les gens étaient méchants, pourquoi il y avait des assassins, enfin toutes ses questions que tout le monde a dû se poser au moins une fois dans sa vie.
La vérité se trouve dans les livres d’Allan Kardec, toutes les explications que nous cherchons sur le pourquoi de la vie s’y trouvent. Par exemple, j’ai appris que le hasard n’existait pas. Les rencontres importantes de notre vie, les grandes trames de notre existence sont prévues mais c’est bien à nous de faire nos choix. Tout comme ce que l’on appelle la fatalité sur Terre, c’est juste l’effet boomerang de nos actes ou de nos pensées. Chaque décision que nous prenons a des répercussions sur nous, sur les autres et sur notre futur.
Je sais que dans des vies antérieures j’ai été, comme la plupart d‘entre nous, une espèce de vieille sorcière faisant le mal, une prostituée, une meurtrière, une faiseuse d’anges, une suicidée ou je ne sais quoi encore. La réincarnation nous donne l’occasion de payer nos dettes. Si on s’analyse bien, nos traits de caractère nous donnent beaucoup d’informations sur ce que nous avons été. Nous sommes notre passé dans le présent, et notre présent prépare ce que nous serons demain. Si j’ai choisi de me livrer à vous par ces quelques mots, c’est avec une grande humilité.
C’est douloureux de s’exposer aussi intimement devant les autres, de se mettre à nu devant certaines personnes qui me connaissent sans me connaître vraiment. Quand on est de l’autre côté, rien n’est caché, tout est accessible à tous. Le seul juge que nous devrons affronter c’est nous même. C’est très compliqué de faire resurgir des actes ou des pensées que l’on a enfouis au plus profond de nous, là où personne ne peut les atteindre, mais c’est un exercice tellement enrichissant pour soi.
Je sais que malgré toutes mes lectures, les enseignements que je reçois, mes prières et mon envie de bien faire, je chuterais certainement, je commettrais encore des erreurs, et toujours des erreurs. Dieu m’aime, je suis une parcelle de Lui, Sa lumière vibre en moi et, en Père aimant, Il me laisse faire mes propres choix. Dans de très nombreuses vies, quand j’aurais évolué un peu, je quitterais le plan Terrestre pour vivre de nouvelles aventures dans d’autres mondes. Tout dans l’univers est relié à Dieu, nous ne faisons qu’un avec Lui. La mort ne me fait plus peur, parce que je sais que c’est le retour aux sources, le retour à notre vraie nature, je sais que les gens qui s’aiment se retrouvent toujours, ici ou là-bas…
Je suis le seul point commun à tous les événements de ma vie, ma devise aujourd'hui est : tout ce qui m'arrive est de ma faute. Comprendre, accepter et se résigner dans l'amour de Dieu.
Isabelle
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Il est né à Lyon. Médium, il pratique l'écriture inspirée et automatique. Il a obtenu ainsi des preuves d'identité. Il désire rester anomyme mais veut témoigner de son expérience avec vous. Son ouvrage est :
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Il s'agit d'un ouvrage relatant des communications entre deux mondes, le nôtre et celui des morts. Un Esprit témoignage de ce qu'il découvre.
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"Je suis depuis mon adolescence convaincu de la survivance de l'âme. Depuis 2008, je m'occupe d'une association d'aide aux personnes en deuil en organisant des conférences sur la médiumnité. Je côtoie un grand nombre de médium et pratique moi-même le oui-ja et l'écriture automatique et inspirée." Son ouvrage est :
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Il s'agit d'un ouvrage où l'auteur a compilé un certain nombre de messages reçus de l'au-delà par des Esprits :
« Je vais essayer de résumer ces termes qui vous tracassent mais qui, comme bien des choses de votre vie, n'ont que très peu d'importance. Vous avez le choix des termes et du sens que vous leur donnez, vous êtes libres de jouer avec votre langage et en termes de spiritualité, vous ne pouvez jamais poser la vraie définition car vous matérialisez des formes pensées qui sont d'un niveau non matériel.
L’âme est le sens global que donne la divinité à la vie qui est accordée à l'individu. L'esprit et le contenant de tout ce qui lui est nécessaire pour réaliser cette vie.
Ne croyez pas que vous n'êtes que le résultat du hasard, car tout ce qui est visible à vos yeux d'humain est le résultat de la construction voulue par le mental et offert par le divin. Seule l'intention de progrès préside à la mise en place du plan dans lequel vous êtes en lutte et qui n'est que le terrain d'expérimentation de vos désirs. Votre âme, comme toutes les âmes de l'univers, visible et non visible, ne saurait émaner du vide. Elle ne peut que fleurir au milieu du champ de fleurs divin que vos scientifiques nomment le champ unifié de conscience. Elle est et sera toujours d'essence divine que vous devez connaître en complétude mais vous avez choisi l'incarnation pour expérimenter cette vérité et la bonté naturelle de la création vous a encouragé à expérimenter cette vérité. C'est pourquoi, pour concrétiser vos souhaits, vous avez à votre disposition un outil merveilleux, le mental, appelé aussi intelligence, qui va pouvoir imaginer et créer ce qui vous est nécessaire à la construction de votre vie. C'est ainsi qu'intervient l'ego qui vient affirmer votre individualité et qui va la défendre au fil des épreuves que vous vous êtes imposées.
Il est simple, après ces explications, de comprendre que vos maux ne sont infligés qu'à ceux qui le demandent en conscience et en intelligence. Il va de soi que la guérison de ceux-ci ne passe que par leur compréhension et c'est pourquoi vous cherchez leur disparition dans la vie matérielle, alors qu'ils ont une cause que vous devez comprendre. Lorsque les maux sont acceptés par le mental, en conscience, ils n’ont plus leur raison d'être et nul ne peut alors vous offrir une souffrance et une épreuve non demandée par vous.
Le sujet est vaste et inaccessible en totalité à votre compréhension. Vous ne pouvez pas exiger d'un élève de petite école la construction d'une ville avec toutes ses complexités. Vous avez bâti votre vie et c'est à vous de bâtir votre moi. » Le médium, Guy, nous explique également comment il a reçu ces messages.
Guylaine et son fils Hugo sont 2 médiums de notre centre à Bron, actifs depuis maintenant quelques années, leurs évolutions dans le monde du spiritisme les a menés à faire un incroyable voyage au Brésil: à la rencontre de Divaldo Franco...
Bonjour chère Lectrice, cher Lecteur,
Je vous remercie de m’accorder cet instant de votre vie pour lire ce témoignage. Je suis ravie de vous partager le déroulement et mes ressentis lors de mon séjour au Brésil en compagnie de mon fils unique, âgé de 23 ans, au mois de septembre 2023.
Dans un premier temps, il me paraît judicieux de vous indiquer les éléments déclencheurs qui ont motivé cette décision de nous rendre dans ce pays du continent d’Amérique du Sud.
En effet, lors de notre première année de cours d’enseignement médiumnique au Centre Spirite Allan Kardec de Bron, fin 2021, Catherine et Alain, nos professeurs, nous ont « légué » des bulletins et des revues spirites. J’en ai récupéré la majeure partie et trois d’entre eux relataient les capacités du médium « Joao » de la Casa de Dom Ignacio à Abadiânia. J’ai photocopié ces articles pour les partager à Hugo qui les a trouvés très intéressants.
Dès cet instant, j’ai ressenti ce désir impérieux, ce besoin difficilement descriptible de m’y rendre comme si une puissance invisible m’encourageait très fortement à envisager ce futur voyage. Était-ce mon Guide ou une autre Entité ? En tout cas, ce projet a pris forme dans mon esprit. Confortée par les propos favorables de Véronique qui s’y était rendue en 2014 et par les divers DVD du Centre que j’ai pu voir, qui relatent l’expérience de vie de ces guérisseurs de l’impossible, je commençais à préparer notre « périple spirituel ».
Trois endroits furent retenus : rencontrer Monsieur Divaldo Peireira Franco à Salvador de Bahia où il a créé la Maison du Chemin avec Nilson de Souza Pereira, aller à Abadiânia et à Uberlandia où le Dr Nelson est incorporé par le Dr Hansen à la Casa de Saint-François d’Assises.
Après certaines « conditions » remplies dont je vous parlerai plus loin, la quête des billets d’avion a commencé début septembre et au bout de deux jours, j’ai choisi la compagnie « Air France » au prix imbattable de 550 € A/R par personne Lyon-Rio de Janeiro du lundi 18/09/23 au vendredi 20/10/23.
Nous sommes partis avec nos billets, la réservation de notre hôtel pour trois nuits à Ipanéma, le guide du routard sur le Brésil et notre sac à dos. Par contre, quelle déception de revenir à la maison dormir la nuit du 18/09 au 19/09 car au bout de 15 minutes environ de vol, l’avion est revenu à Saint Exupéry ! Un faucon se serait introduit dans un des moteurs...
Le lendemain de notre arrivée à Rio, nous avons parcouru la fameuse plage de Coppacabana à pied avant de nous rendre dans un centre de change pour convertir l’argent qui nous servirait pendant tout notre séjour. Dans l’avion, nous avions réfléchi à la planification de notre voyage par rapport à la situation géographique des trois destinations.
Elle débuterait par Uberlandia car sur le site Internet, le Dr Nelson intervenait tous les vendredis. Par contre, la préconisation était donnée de venir retirer un ticket le jeudi à partir de midi pour être sûr d’avoir une place pour le lendemain matin. De plus, il était indiqué qu’une fois par an, le 26 septembre, date de naissance de Saint- François, le Dr Nelson était incorporé par ce dernier. Une foule immense était alors rassemblée ce jour pour honorer ce saint, d’où notre choix de débuter notre « aventure » par cette destination en premier lieu !
Le jeudi 21, à peine arrivés à l’hôtel pour déposer nos sacs à dos, vers 13H, un taxi nous mena à la Casa ! Une drôle d’impression... Personne dans la rue en question alors que nous supposions qu’elle serait bondée de monde, impatient d’obtenir le fameux sésame qui permettrait de rencontrer ce médecin guérisseur le lendemain !
La porte était ouverte et nous y trouvions trois bénévoles qui nous indiquèrent que la Casa était désertée depuis la pandémie. Les gens ont été saisis de peur d’attraper le virus de la Covid 19 alors que nous, nous estimions que c’était l’endroit le plus « sûr » pour être épargné, protégé... Le monsieur appela un certain Alan qui devait nous rappeler... Puisque nous avions effectué tout ce trajet pour arriver à cet endroit-là, nous voulions rencontrer le Dr Nelson qui exerçait en tant que médecin homéopathe.
Dépités de cette nouvelle inattendue, nous repartîmes à l’hôtel dans l’attente du coup de fil... Le vendredi passa et toujours rien, occupés par une autre affaire que vous découvrirez à la fin...
Le samedi matin, on retourna à la Casa, déterminés à faire du « sitting » devant la porte tant qu’on n’aurait pas de rdv ! Au bout de 5 minutes d’attente, des personnes sortirent de la Casa et Rose, la bénévole anglophone qui s’occupait des étrangers nous prit en charge ! Elle nous fit la visite de tout le complexe. Elle nous laissa le temps de faire nos demandes et nos prières aux Entités à 3 endroits différents du site.
Puis, elle contacta Gonzalo, le seul bénévole sachant parler le français. Ce dernier nous rappela le lendemain et comprenait notre souhait de vouloir rencontrer le Dr Nelson.
Comme il ne détenait pas son numéro de téléphone personnel, dès le lundi 25/09 jusqu’au lundi suivant, il a correspondu avec sa secrétaire pour essayer d’obtenir deux rendez-vous. L’agenda du médecin était complet jusqu’en décembre ; il était au courant de notre venue ! Gonzalo nous expliqua que nous étions les premiers étrangers à revenir après la pandémie ! Pendant toute la semaine, j’ai prié pour avoir cette possibilité de rencontrer le docteur Nelson et je ne comprenais pas sur le moment l’étrangeté de cette situation...
Finalement, le lundi 02/10, Gonzalo, navré, nous appela pour nous signifier que le docteur était parti en urgence visiter de la famille pour des problèmes d’ordre personnel et que la date de son retour n’était prévisible. Alors, à l’aide de l’hôtesse en service ce jour à l’hôtel où nous résidions, nous programmions notre départ pour le lendemain en uber vers Abadiânia.
Le chauffeur hésitait sur l’instant à nous laisser seuls devant la Pousada Corazao Sagradao car la rue paraissait « suspecte » avec plein de chats et de détritus par-ci par-là sur les côtés. Il nous a demandé ce qu’on venait faire à cet endroit, si on venait visiter. Nous avons acquiescé à sa question et il est resté dubitatif ! Il voulait attendre avec nous la propriétaire de la Pousada, pour notre sécurité alors qu’il avait 5H de voyage de retour pour accéder à son domicile.
Puis soudain, un couple sortit de la maison juste à côté... et il parlait en français !
Quelle aubaine ! Tous les deux sont guides pour les ressortissants français qui viennent à la Casa de Dom Ignacio. Ils nous ont pris sous leurs ailes gracieusement et accompagnés amicalement pendant onze jours.
Comme le médium « Joao » est contraint de se tenir loin de la Casa, des bénévoles ont pris le relais. Le site est ouvert du mercredi au vendredi. Le mercredi matin, lors de notre première méditation dans la salle de nettoyage, sur les conseils de Pascale et de Jean-Marc, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps et surtout de mon âme alors qu’à l’ordinaire, je m’abstenais de m’abandonner dans une telle attitude qui signifiait pour moi un état de faiblesse...
Puis, Hugo et moi avons choisi le vendredi après-midi pour nous présenter à la file des interventions spirituelles. Nous étions seulement quatre dans la pièce avec deux bénévoles qui veillaient sur nous ! Toutes les Entités de la Casa étaient là pour nous... J’ai demandé la guérison de mon périsprit et parvenir à lâcher-prise !...
Tout de suite après, nous avons acheté les flacons de passiflore. Pendant 80 jours, matin et soir, nous devions prendre une gélule pour renforcer le processus entrepris pendant l’opération invisible...
Nous sommes rentrés directement à notre Pousada en taxi et pendant 24H, nous devions nous reposer ! Pas de téléphone, pas de lecture, il fallait juste être avec soi et observer ce qui se présentait... Hugo a beaucoup dormi et moi... en pleine forme, à attendre impatiemment que le temps passe !!!
La semaine est passée, en alternant les bains de cristaux, les achats à la boutique et nos recueillements à la fontaine...
Le jeudi 12/10, nous avons préparé un verre d’eau avec une serviette en papier posée dessus et nous avons dormi avec des habits blancs. Pendant cette nuit-là, les Entités venaient vérifier le résultat de l’intervention et à notre réveil, nous devions boire l’eau magnétisée par leurs soins. Puis le vendredi après-midi, nous devions nous présenter à la file des révisions. Croyant être dans la bonne file, malgré l’objection d’Hugo, mue par une force irrésistible, je me dirigeais dans la file des interventions, persuadée que j’étais au bon endroit pour remercier les Entités des grâces reçues dont je n’avais perçu pas grand-chose à ce moment-là. C’est en sortant de cette salle que je réalisais mon erreur et
Pascale nous indiqua la marche optimale à respecter dans ce cas précis. Nous devions prendre les premières gélules de passiflore qui se terminaient le 24/12, période pendant laquelle, l’alcool était proscrit. Puis, nous devions reprendre les nouvelles gélules juste après les fêtes pendant 40 jours. J’avoue, pour ma part, que j’ai repris les gélules restantes, le 08/01/2024 seulement.
J’étais atterrée de ma méprise sur l’instant, moi « l’ex-perfectionniste » qui voulait tout contrôler (pour me rassurer) alors que je ne contrôlais rien et j’acceptais difficilement mes erreurs et celles des autres, d’où des jugements intempestifs à leur égard dans mon for intérieur, croyant qu’ils ne restaient que dans mon espace intime... Et j’allais comprendre très rapidement le pourquoi de cet acte manqué.
En effet, les Entités ont « travaillé », je pense, mon lâcher-prise lors de ce deuxième passage car j’imagine que j’étais trop « contractée » lors de la première intervention.
Tout de suite après, je faisais des lapsus lorsque je parlais et au passage de Roberto, médecin bénévole d’origine allemande (ce que j’ignorais), en voiture, j’ai effectué le salut nazi avec mon bras droit et en poussant le cri « Aïe ».
Tous les trois assis à une table extérieure de la cafétéria, Pascale et Hugo m’ont regardée et ont explosé de rire. Je leur ai demandé qu’elle en était la raison car je ne me rappelais pas d’avoir fait ce qu’ils me disaient que je venais de faire. Cela a été un geste spontané, furtif et là, je compris que les Entités de la Casa ont plus « travaillé » sur moi lors de ce dernier passage que lors de la semaine précédente. Aussi, je sentais physiquement les effets et mentalement. Je comprenais pourquoi Hugo était aussi épuisé la première fois.
Néanmoins, le repos a été de courte durée car à 4H du matin, un chauffeur de taxi est venu nous chercher pour nous mener à Palmélo pour 3H de transport en pleine campagne brésilienne.
En début de semaine, je partageais à Pascale ma frustration qu’il n’y ait pas un médium présent physiquement pour m’entretenir verbalement de ma situation. Etait-ce dû à un manque de foi ? Maintenant, je pense que oui.
C’est alors que notre amie nous parla d’un médium incorporé par le Dr Fritz qui intervenait tous les samedis de 7H à 13H à Palmélo. Elle me conta aussi que dans l’enceinte de la Casa de Dom Ignacio, une peinture de ce médecin désincarné était présente. Je l’ai cherchée partout et rien ! Je l’ai trouvée à la fin de la méditation du mercredi matin lorsque j’allais jeter le godet contenant l’eau magnétisée. J’entendis une voix dans ma tête qui me disait : « Oh, oh ! Je suis là... Tournes ta tête sur ta gauche ! » J’exécutais le mouvement de la tête et là, le portrait du Dr Fritz qui me regardait avec ses beaux yeux bleus ! Devinez l’adresse de ce petit centre ? Au numéro 1 de la rue Allan Kardec !
Il s’agit d’un endroit très rudimentaire en pleine pampa comme vous pouvez le constater sur les photos. Six personnes pénètrent dans le fond de la pièce et un immense rideau blanc délimite cet espace entre les bénéficiaires soignés et ceux qui attendent.
La priorité est donnée aux femmes ; les dames âgées et/ou malades passent en premier lieu puis les mamans avec les enfants. Nous formons une file et chacun, à son tour, passe devant le médium incorporé qui « scanne » en quelque sorte notre état général et sait ce dont nous avons besoin. Puis, il nous désigne le lit d’appoint sur lequel nous devons nous allonger. Pendant qu’il s’occupe de chaque participant en fonction des besoins de chacun, une bénévole nous administre des passes magnétiques.
Quand ce fut mon tour, à l’aide d’un stylet en bois, il effectua des tracés sur mon front, mon thorax, mes bras, mes jambes, mes chevilles et mes pieds. Il donna des ordres à la bénévole qui s’occupait de moi. Celle-ci apposa des pansements à différents endroits. La consigne était de les conserver pendant 24H.
Puis, il revint me voir une deuxième fois pour me dire : « You’ll be fine ! You understand ? » « Yes ! » Je répondis, émue ! Il est très difficile de décrire ce qui s’était produit exactement mais je savais que bien des « choses » non rationnelles pour un esprit cartésien s’étaient déroulées...
Je regagnais mon siège dans l’espace d’attente, en attendant Hugo qui était passé dans le contingent des derniers alors que nous étions les premiers arrivés. Lors du discours en brésilien de la bénévole auquel je ne compris pas grand-chose, elle cita à un moment donné tous les noms des Entités présentes. Parmi elles, j’entendis le nom du docteur Hansen ! Soudain, je compris mon incompréhension ressentie à Uberlandia... J’ai l’impression que mon impatience a été mise à l’épreuve afin que j’y remédie par de la pratique opérationnelle...
Effectivement, en France, auparavant, ma vie était « réglée » en quelque sorte sur mon caractère et tous les prétextes étaient bons pour éviter de travailler sur mes défauts !
A Uberlandia, je n’eus pas le choix ! J’ai réfréné mon caractère houleux, vexée et insatisfaite de n’avoir pas pu rencontrer le Dr Nelson... Accepter sans maudire, ni médire ! Le Dr Hansen avait bien entendu mes prières et il était bien là pour assister le Dr Fritz...
Puis, Edson, le chauffeur de taxi préféré de notre couple ami, nous ramena à Abadiânia. Juste le temps de prendre une douche avec une bouteille d’eau magnétisée et boire la seconde, nous disons au revoir à Ida, la propriétaire de la Pousada, d’origine italienne, ancienne cheffe cuisinière, qui nous a régalés pendant tout notre séjour dans son établissement à un prix très modique ! Nous étions ses seuls résidents à ce moment-là...
Pascale et Jean-Marc sont présents aussi pour nous saluer et nous les remercions chaleureusement de leur aide providentielle et pour leur sincère sympathie. D’ailleurs, du 27/04/2024 au 27/05/2024, ils seront les guides d’un groupe de personnes qui seront dans une démarche de recherche spirituelle à Abadiânia.
Il me semble qu’il reste encore des places... Je vous les recommande sans hésitation de leurs qualités morales pour ce type de projet et vous pouvez les joindre au 06 67 78 56 66 (numéro de Pascale) et au 06 08 77 78 03 (numéro de Jean-Marc) pour ce séjour ou pour un autre à une date ultérieure.
Leur histoire est fabuleuse car ils se sont rencontrés lors de leur premier voyage en 2012, étant dans le même groupe, leur état de santé était très précaire... A présent, ils dévorent la vie et ont été mariés par les Entités... Ils vous raconteront tous les autres détails croustillants lorsque vous ferez appel à leur service. Ils sont vraiment adorables ! D’ailleurs, avec Hugo, nous avons l’intention d’y retourner et nous avons décidé d’y partir avec eux, sous leur égide, pour les remercier de s’être occupés de nous comme cela, gratuitement, l’année dernière !
A Brasilia, nous prenons l’avion pour nous rendre à Salvador de Bahia. Nous rejoignons notre hôtel vers 23H, exténués de cette « grande » journée bien remplie ! De dimanche 15/10 jusqu’au mardi 17/10, nous faisons un peu de tourisme...
Quand nous étions à Abadiânia, une bénévole avait appelé la Maison du Chemin pour essayer d’obtenir deux rendez-vous avec Mr Divaldo Pereira Franco mais en raison de son grand âge terrestre, il n’accepte plus d’entretien individuel.
Les mardis et vendredis soir, il anime une conférence si son état physique le lui permet et juste avant, il procède au dédicace des livres. Nous arrivons vers 13H comme deux cheveux qui tombent dans une assiette de soupe et un groupe de visiteurs panaméens et brésiliens s’apprêtait à découvrir cette petite ville dans la ville ! Parmi eux, se trouvait Alberto, un ex-GO au club « Med » chargé de s’occuper des vacanciers français. Il nous traduisit pendant toute la durée de la visite les propos de la bénévole. Puis, vers 17H, à la librairie, il demanda s’il y avait des bouquins en français et le bénévole lui en donna cinq, nonobstant que ces derniers ne se vendaient point. Alberto me les montra et m’en donna un « Le semeur d’étoile » que je n’avais pas !
Ensuite, une file immense se forma pour les dédicaces en attendant l’arrivée de Divaldo, soutenu par deux personnes, de chaque côté de lui. Il est difficile de décrire l’émotion ressentie en le voyant et surtout quand notre tour arriva pour nous approcher de ce « grand » homme ! Avec Hugo, à l’aide de l’application sur le téléphone pour traduire, nous avions préparé un petit feuillet que nous lui avons remis.
Il m’a dédicacé le livre cité au-dessus et mon Evangile selon le spiritisme qui ne me quitte plus depuis ! Serrer la main de Divaldo a été un moment très intense ! Sa conférence a été enivrante même si je n’y ai rien compris ! Nous le saluons une dernière fois avant de quitter cette salle et la Maison du Chemin, l’âme en paix !
Alberto nous signifia que nous avions une chance inouïe d’avoir pu rencontrer Divaldo car, apparemment, dans les derniers temps, la conférence était souvent annulée au dernier moment en raison de défaillance physique !
Le lendemain, nous reprenons l’avion pour rejoindre Rio. Notre journée de jeudi a été consacrée aux achats pour les cadeaux de Noël de nos proches.
Pour notre dernier soir, nous avons dîné à Ipanéma dans le même restaurant comme le premier soir, dans une churrasquaïa, un établissement où sont servies différentes sortes de viandes...
La boucle était bouclée ! Nous pouvions repartir en France en ayant cette sensation que les objectifs de notre voyage étaient atteints.
Nous sommes rentrés avec cette nette sensation que nous avons été toujours « protégés » pendant tout notre séjour dans un pays où la violence, le taux de criminalité avoisine les 70%. Nous avons évité un accident de voiture avec Edson au retour de Palmélo ou lors du vol nous emmenant à Salvador, l’avion a frôlé la foudre qui est passée tout près de l’appareil...
Le peuple brésilien est très charmant et accueillant ! Nous ne sommes pas allés nous promener dans les favélas... Nous n’avions rien d’affriolant, d’exubérant, sans bijoux de valeur !
Avec le recul, j’ai l’impression qu’Uberlandia m’a permis d’augmenter mon seuil de patience, de tolérance, de savoir attendre sagement les choses et non comme un enfant gâté qui veut tout, tout de suite alors que ce n’est pas mon cas dans mon enfance, du moins, dans celle-ci. Cet arrêt nous a permis, à Hugo et à moi de nous retrouver, de nous regarder dans les yeux !
En effet, Hugo « voit », perçoit certaines choses depuis ses 10 ans, réalité que j’ignorais et qu’il n’a osé m’en parler auparavant en raison de mon caractère excessif, colérique, autoritaire, fermée au niveau spirituel... jusqu’à la journée « Portes Ouvertes » du centre spirite de la rentrée scolaire en septembre 2021 à laquelle je l’ai convié.
Nous avons traversé de nombreuses années d’incompréhension dans nos relations et l’étude de la doctrine spirite m’a permis de réaliser que Hugo, son père avec qui je suis divorcée depuis ses deux ans et demi et moi-même sommes des adversaires du passé, revenus pour réaliser notre contrat sous de meilleure augure que précédemment.
Afin de corroborer au mieux mon témoignage, il faut que je vous indique que lorsque j’avais 25 ans, en 1999, j’avais rencontré Mme Michèle Riffard, médium, à la place des Terreaux. A ce moment-là, elle m’avait signifié que j’avais certaines capacités et elle m’avait proposé de me former. Néanmoins, je n’étais pas prête... J’étais tournée vers la matérialité pour être reconnue socialement à cette époque-là et ce encore, pendant vingt ans environ...
Puis, en septembre 2019, j’ai demandé à l’Univers comment faire pour devenir médium pour aider les autres car Mme Riffard était décédée en 2014.
C’est alors que j’ai rencontré des personnes procédant avec leur approche holistique qui ne me correspondait pas et c’est dans leur bibliothèque que j’ai trouvé un livre de Divaldo « Sauvée de la folie » aux éditions Lanore. C’est ce livre qui m’a fait pousser la porte de notre cher Centre Spirite dans la rue Jeanne Collay en juillet 2021 à la réouverture, après le confinement général.
Au niveau professionnel, je suis infirmière libérale depuis 2001 et comme j’ai refusé de me faire vacciner contre la COVID 19, j’ai été interdite d’exercer. J’ai été réhabilitée en juin 2023 par un mail de la Sécurité Sociale à la suite du décret paru en mai.
En 2022, mon ex-associé et moi avons rendu le local que nous louions. Ce fut l’occasion de dissoudre notre cabinet car notre association n’était pas optimale. Donc, les conditions à remplir avant d’envisager ce voyage au Brésil étaient de trouver un local professionnel et de vendre ma voiture pour financer ce périple.
A partir de juin, Hugo et moi avons visité de nombreux endroits car le projet initial était qu’à notre retour, Hugo devait effectuer des missions d’intérim et se former en parallèle pour prodiguer plus tard des séances de Shiatsu Traditionnel Japonais dans l’une des pièces du futur local.
Hugo a obtenu son BAC S avec la mention « Bien » sans avoir fourni de travail personnel. Aussi, quand il intégra l’ECAM, une école d’ingénieurs, il fut vite débordé par la charge de travail qu’il n’arriva pas à planifier convenablement pour tout intégrer. Il décida de ne pas poursuivre ce parcours au bout de quelques mois. Il m’avouera plus tard qu’il s’agissait plus de notre souhait, à son père et à moi que son vœu de se diriger dans une telle perspective professionnelle. Il sentait qu’il avait du magnétisme et il voulait pratiquer dans l’énergétique qui représente un vaste domaine. C’est pourquoi, avant notre voyage, Hugo s’est focalisé sur le Shiatsu lors d’une discussion.
Nous avons trouvé notre local idéal au 5 place Général André 69008 LYON au premier étage d’un immeuble d’habitation. Avant notre départ, la promesse de vente a été signée le 14/09/2023 matin ainsi que les demandes de prêt dans trois banques ont été déposées le 14/09 après-midi, le 15 et 16.
Le mardi 05/09 matin, mon conjoint mettait l’annonce de la voiture. Le soir-même, un acheteur s’est manifesté et il est venu chercher le véhicule le samedi, jour de mon anniversaire, en négociant seulement 500 € alors que j’étais prête à accéder à une ristourne encore plus élevée. Tout s’est enchaîné harmonieusement...
Puis, dans l’avion nous menant à Paris, je remarquais qu’Hugo ne cessait de se gratter la tête très régulièrement. Pendant le transit, j’ajuste mes binocles sur mon nez et que vois-je autour de son oreille ? Des POUX ! Imaginez-nous pendant le trajet Paris-Rio !
J’essayais de ne pas trop le coller et je lui ai cédé ma place près du hublot afin de minimiser une propagation éventuelle. Fort heureusement, mon voisin de droite était chauve !
Donc, arrivés à notre hôtel à Rio, à 23H, heure locale, nous cherchions une pharmacie pour acheter le nécessaire afin de tenter d’éliminer ces parasites. Cela faisait au moins quinze ans qu’Hugo n’en avait pas attrapé. Nous n’avions pris qu’un seul flacon de lotion et un shampooing alors que ses cheveux arrivaient au bas du dos. De ce fait, tous les cheveux n’ont pas été enveloppés par cette matière chimique qui a permis d’enrayer que quelques poux adultes.
A Uberlandia, Hugo sentait que ce n’était pas fini, qu’il restait encore du « monde » sur sa tête. Alors rebelote dans une pharmacie pour acheter 2 lotions cette fois-ci avec un peigne métallique pour enlever les lentes. Le peigne fut inefficace car les dents étaient trop espacées et lisses. Finalement, j’ai passé plusieurs soirs pendant deux à trois heures pour lui retirer les lentes, mèche par mèche, avec mes ongles.
Après tout cela, Hugo accepta enfin de se rendre chez un coiffeur qui lui réduisit sa chevelure de moitié ! Voilà notre manière de rentrer en communication à la manière des singes...
Comme rien n’est le fruit du hasard, je me demandais qu’elle était la signification du faucon rentré dans l’un des moteurs de l’avion et de ces poux sur la tête de mon fils... Pour ces deux situations, je n’ai rien émis de négatif alors qu’auparavant, avant de connaître la doctrine spirite, je sais que j’aurais pesté sans trêve.
Je me serais énervée après Hugo en l’incriminant. Sur l’instant, je pensais que c’était pour faciliter nos relations un peu tendues. Hugo m’a remerciée car il se rendait compte que seul, il n’aurait pu venir à bout de ces bestioles pour étaler la lotion convenablement sur sa chevelure et surtout pour retirer les lentes, une à une, quand on ne peut les voir soi-même.
Une personne que je pensais qu’elle était mon amie, apprenant cette infestation, se mit en tête que Hugo l’avait peut-être et même, très certainement, contaminée car elle l’avait vu une semaine avant notre départ. Pendant trois semaines, elle s’acheta des produits tous les deux jours à la pharmacie et s’épuisa en nettoyant à fond chez elle tous les jours.
Le samedi 21/10, alors que nous étions en transit à Paris, elle m’appela pour me déverser toute sa rancœur, sa médisance, sa fatigue ressentie accumulée. Je me sentais bien après ce séjour et elle venait me polluer en une fraction de minutes avec ses ondes négatives. Dans la semaine qui suivit, elle vint à la maison pour que je vérifie son cuir chevelu.
Rien, même pas une pellicule ! Par contre, elle avait des plaies consécutives aux passages du peigne qu’elle avait manipulé elle-même, toute seule. Je lui passais de l’huile essentielle de tee-trie pour la soulager. Et là, elle m’explique qu’il n’y a guère d’alternative pour les personnes vivant seules pour remédier aux poux, mis à part les produits pharmaceutiques... Ce qui me fait prendre conscience qu’il existe une lacune dans ce domaine...
À la suite de sa venue et à ses propos virulents précédents, je décidais de mettre un peu de distance entre nous, d’autant plus que je sentais les effets des gélules de passiflore, du processus qui continuait son cours. Mon énergie s’était modifiée... ; la syntonie ne fonctionnait plus...
Mon conjoint m’invita au cinéma voir le dernier film avec Leonardo Di Caprio « Killers of the Flower Moon » au mois de novembre qui dure 3H26 ; c’était la deuxième fois de l’année que je me rendais dans une salle obscure.
Quelques jours après, ma tête me grattait très fortement ! Je demandais à mon conjoint de regarder mais ce dernier ne percevait que des pellicules et ne cessait de me répéter que c’était psychologique, dans ma tête alors que je sentais bien que cela se passait sur ma tête.
Dans le week-end, je prenais la résolution que, dès le lundi, j’irai acheter à contre-cœur des produits anti-poux à la pharmacie. J’allume la télévision. Mon attention se focalise sur E=M6 que je regarde très rarement et l’émission parle de centre de traitement anti-poux à Paris avec une méthode naturelle et radicale.
Aussitôt, je regarde si, à Lyon, un tel établissement existe. Ma recherche bascule sur « Doctor Poux » dans le sixième arrondissement et le rdv est pris pour le vendredi. Lorsque je m’y suis rendue, j’ai tourné en rond pendant 20 minutes pour trouver une place qui était payante, de surcroît.
A la sortie de ce local, l’idée de monter un tel centre prit racine. Il s’agit d’une très belle opportunité pour mettre en pratique ce que prône « L’Evangile selon le spiritisme » selon lequel il vaut mieux créer du travail afin que les personnes dans le besoin gagnent honorablement leur subsistance au lieu de recevoir l’aumône qui représente un début de charité. Cette proposition m’avait fort marquée à la première lecture de cet ouvrage et je me demandais quel type de travail élaborer pour parvenir à ce résultat. Et là, tout m’apparaissait clair dans ma tête !
Cela faisait au moins 40 ans, depuis mon adoption, que je n’ai été incommodée par ces parasites (je suis responsable de l’infestation de mon école primaire à mon arrivée en France en novembre 1982) et je comprenais mieux pourquoi tous ces événements concernant ces petites créatures se sont succédés ...
De plus, j’allume le téléviseur un après-midi, chose que je ne faisais qu’exceptionnellement et j’assiste à un reportage où intervient la Secrétaire Générale du Secours Populaire, Mme Henriette Steinberg en même temps que le Président des Restos du Cœur le premier jour de l’ouverture de ces derniers. Elle témoignait du changement de population qui demandait de l’aide et que cette dernière était représentée par les dames Senior, âgées de 55 ans et plus, vivant seules et certaines ne se chauffant pas l’hiver...
Six jours après, une visite de contrôle est prévue et lorsque je revois Kélia qui est salariée chez « Doctor Poux », elle comprend mon intention et me répond qu’actuellement, c’est le moment idéal pour s’installer car la concurrence est moindre depuis la pandémie. Sur l’instant, elle est d’accord d’être débauchée par mes soins pour gagner plus mais elle ne répondit plus à mes appels...
Entre-temps, j’obtiens l’accord de mon prêt bancaire et la vente est signée le 19/12/23. Le jour où j’appelle l’amie en question pour lui partager ma joie d’avoir cette réponse positive et pour la remercier de sa contribution en partie dans ma prise de décision de me lancer dans cette nouvelle activité de soins non conventionnés par la Sécurité Sociale, elle me déverse à nouveau toute sa rancœur consécutive au fait de mon détachement à son encontre ; que je ne pensais qu’à mon fils... Elle remettait en cause ma manière éducative, qu’Hugo a une hygiène douteuse pour attirer des poux à son âge... De pacifique, je suis sortie de mes gonds et j’ai explosé de propos virulents à mon tour, ce que je regrette aujourd’hui. Puis, la conversation s’est terminée qu’il valait mieux que chacune reste chez elle. Pour Noël, je lui ai envoyé un petit SMS pour lui souhaiter une joyeuse fête mais pas de réponse en retour...
Par ailleurs, en ce qui concerne Hugo, il a effectué des demandes d’emploi au mois de décembre qui sont restées sans suite.
Je pense qu’il avait besoin de passer par là pour qu’au début de l’année 2024, à ma question : « Au fait, ne voudrais-tu pas venir travailler avec moi dans le futur centre anti-poux ? », il me répondit par l’affirmative. D’ailleurs, il m’indiqua que si je lui avais posé cette question un mois plus tôt, il aurait refusé mais que ce mois écoulé, fait de réflexion, lui a permis de voir une séance de traitement anti-poux comme une séance de soins où il mettra toute son intention à l’encontre de la personne traitée !
Quel soulagement à l’annonce de cette réponse ! Déjà, j’étais une mère comblée par le fait qu’Hugo adhère au spiritisme et là, le fait qu’il trouve sa voie professionnelle.... Quel bonheur !
Donc, ce projet devient familial, entre mère et fils, plus ma chienne Luna et à visée solidaire avec le partenariat que nous allons passer avec le Secours Populaire afin qu’il nous établisse la liste de nos futures collaboratrices. C’est clair et net dans mon esprit. J’avance ainsi sur ce chemin pour tout préparer...
Au début, par orgueil, je voulais me lancer comme cela, sans formation.
Heureusement, mon conjoint m’a fait réaliser de la nécessité d’être bien accompagné par d’autres qui ont été les précurseurs en la matière. C’est ainsi que lors de mon premier entretien avec Joris, le fondateur de Poux Experts, le leader en la matière, la communication ne se passa pas très bien. Je ne percevais que ses défauts sans voir les miens. Je ne pensais pas qu’il m’enverrait un dossier de candidature...
Les fêtes m’ont portée conseil et le 8 janvier, je lui fais parvenir notre demande d’être formés par ses soins... A la fin de la formation qui s’est déroulée début février, il nous avouera qu’il avait vraiment hésité à nous prendre et qu’il ne regrettait pas son choix...
Joris a une éthique. Il ne forme que des personnes qui deviendront des partenaires et de ce fait, il respecte la situation géographique de l’implantation d’un futur centre afin qu’il ne soit pas trop proche d’un autre déjà existant. Deux jours après que Joris ait accepté notre projet, il m’envoya une capture d’écran de son ordinateur qui montrait le message d’une coiffeuse à Lyon qui voulait se former, ce à quoi il répondit par la négative...
Au départ, nous devions être juste des partenaires car l’emplacement du local ne correspondait pas aux conditions imposées pour pouvoir être licenciés. Puis, au fil du temps, Joris changea d’avis et nous avons signé le contrat de licence le 14/03/2024.
Notre centre « Poux Experts Lyon 8 » a ouvert ses portes le 1er avril, jour de la fête des Hugues, Hugo...
Pour les travaux, nous avons une chance encore inouïe, exceptionnelle ! Trois artisans m’ont établi un devis de 80 000 €, 50 000 € et de 37 000 € en supprimant plein d’options dans le dernier. Finalement, parce que j’ai été la déléguée du secteur sud-est de l’association « Racines Coréennes » pendant trois ans, Lionel, un adopté coréen, comme moi, le premier à venir à mon premier repas organisé par mes soins, effectue tous les réaménagements pour 30 000 € ! Il a commencé le 22/01/24 et va terminer pour fin mars ! Je suis enchantée du résultat et j’espère bien que vous viendrez admirer son travail... Il est un ange envoyé par la Providence Divine...
Je vous donne tous ces détails pour vous témoigner de ma foi réelle à présent, chaque jour plus forte quand je réalise l’aide reçue... Je me sens, enfin, sur ma voie, sur mon chemin de vie, au bon endroit, avec les bonnes personnes... J’ai changé grâce à la connaissance de la doctrine spirite et j’aspire à devenir la meilleure version de moi-même chaque jour. Je ne veux plus tourner le dos aux promesses faites avant mon incarnation...
Je veux être un membre actif au sein de notre Centre Spirite de Bron, ce que j’ai signifié à Gilles, notre orienteur...
Le 15/01/2024, j’ai envoyé un courrier à l’évêque du diocèse de Viviers pour demander de quitter la religion catholique en raison de mes convictions dans la doctrine spirite codifiée par Monsieur Allan Kardec. Le 06/02/2024, le chancelier du diocèse m’a répondu et parle d’apostasie qui signifie « reniement de la foi chrétienne » alors que ma foi n’a jamais été aussi grande que maintenant...
Je n’en reviens toujours pas de tous ces événements qui se sont déroulés depuis l’année dernière et surtout de leur enchaînement harmonieux...
Je vous remercie du fond de mon cœur d’avoir consacré de votre temps pour lire mon témoignage ! Je vous demande de bien vouloir nous aider à faire connaître notre Centre de traitement anti-poux auprès de votre entourage, famille et amis pour nous aider à atteindre notre objectif de collaborer avec les dames SENIOR.
Chez nous, le stationnement est facile et gratuit pour l’instant !
MERCI BEAUCOUP D’AVANCE !!!!!! HUGO et GUYLAINE