Ce mois-ci, nous vous présentons une étude du livre Missionnaires de la lumière, il est écrit en 1945. Ici, André Luiz nous révèle les secrets de la réincarnation, montrant le travail des Esprits missionnaires chargés de ce processus. L’auteur spirituel nous explique que la mort physique n’est en rien une fin et fait ressortir l’importance de l’effort personnel dans la lutte pour le perfectionnement. Il nous aussi parle de l’apprentissage dans la vie spirituelle, du périsprit et des différents aspects des manifestations médiumniques. Au fil des pages, on comprend que la divine providence accorde toujours à l’homme de nouvelles dispositions pour sa perpétuelle rénovation grâce à la réincarnation.
La préface
Elle est dictée par Emmanuel, le guide de Chico. Il éveille l’homme au travail à réaliser, de l’effort incessant à effectuer, montrant que beaucoup sont dans l’extase, l’illusion et s’invitent facilement aux rêves.
On peut retenir dans ce chapitre les passages suivants :
- La majorité s’effraye et recherche un ciel facile après la mort du corps physique.
- Que le périsprit n’est pas un corps de brouillard mais une organisation vivante à laquelle s’ajuste les cellules matérielles.
- Dans la consécration du travail supérieur, incarnés et désincarnés de bonne volonté se rassemblent, construisant un pont de lumière à travers lequel l’humanité franchira l’abîme de l’ignorance et de la mort.
Chapitre 1 – Le psychographe
Résumé du chapitre :
André Luiz et l’instructeur Alexandre se trouvent sur le plan terrestre et se rendent dans un salon où ils peuvent observer le travail médiumnique et les liens qui s’établissent entre incarnés et désincarnés. Ce jour-là, il y a 18 personnes présentes à la séance mais un seul médium est disposé à travailler. Il s’agit d’un psychographe qui a été préparé durant la journée. André peut observer les modalités de l’échange médiumnique qui ne peut avoir lieu qu’après une importante préparation afin que l’épiphyse ou glande pinéale puisse jouer son rôle. Calixto, un Esprit désincarné, est choisi parmi les six entités présentes pour communiquer un texte.
On y apprend :
- Que des fils lumineux séparent les divers groupes d’individus incarnés et désincarnés selon leurs caractéristiques.
- Qu’il y a des gardes à l’entrée des désincarnés afin de conserver un climat de paix durant la séance.
- Que lorsque les incarnés méditent durant une séance, leurs fluides se mêlent à ceux des désincarnés, créant des forces mentales.
- Que tous les Esprits ne peuvent se communiquer, parfois, ils attendent des mois avant de pouvoir le faire.
- Que l’inquiétude perturbe la communication médiumnique.
- Qu’un bon médium est toujours aidé par les frères supérieurs.
- Que la glande pinéale joue un rôle important dans la médiumnité.
- Que le médium reçoit de l’aide sur son organisme physique comme les cellules nerveuses, le cœur, les glandes surrénales afin que sa santé ne soit pas compromise.
Les belles phrases :
- Le médium, pour être fidèle au mandat supérieur, a besoin de clarté et de sérénité, comme le miroir cristallin d’un lac.
- Le médium, afin de se prêter à l’échange désiré, a besoin de renoncer à lui-même avec abnégation et humilité.
- Transmettre des messages d’une sphère à l’autre, demande effort, bonne volonté, coopération et résolution constante.
Chapitre 2 – L’épiphyse
Résumé du chapitre
André est très étonné en voyant l’épiphyse ou glande pinéale du médium se transformer en un centre rayonnant, rappelant un lotus aux pétales sublimes. Ses observations contrastent avec ce qu’il avait appris à ce sujet lorsqu’il était médecin sur Terre. Alexandre lui révèle que l’épiphyse est plutôt la glande de la vie mentale et préside aux phénomènes nerveux de l’émotivité. Elle est la glande de la vie spirituelle de l’homme. Elle s’active autour des 14 ans et l’adolescent se trouve alors entouré de fortes impulsions. Selon ses anciennes passions, il libère ses forces créatives et sa volonté qui le conduiront vers l’évolution ou non. Cette glande conserve une ascendance sur tout le système endocrinien. Avec ces explications détaillées, André comprend la nécessité du contrôle du corps physique et des émotions, pour ne pas se laisser aller dans des sensations inférieures.
On y apprend :
- Que la glande pinéale qui sert sur le plan physique au développement de la sexualité, permet aussi le développement de la médiumnité, liée avec la volonté.
- Que beaucoup d’incarnés négligent cette faculté, ce que nous avons pu voir dans le livre les messagers, pour développer uniquement les facultés mécaniques c’est-à-dire les fonctions sexuelles.
- Que l’incarnation représente soit une possibilité de réparation, soit une possibilité d’évolution.
Les belles phrases :
- La volonté déséquilibrée dérègle le siège de nos possibilités créatives.
- La perversion de notre plan mental conscient détermine la perversion de notre psychisme inconscient.
- Il ne sert à rien d’atteindre la mort physique, affichant des gestes et des paroles convenus, si l’homme n’a pas réfléchi à son propre perfectionnement.
- L’homme oublie ce que Jésus enseigna, la vertu comme un sport de l’âme.
- l’usage respectueux des patrimoines de la vie, l’union qui ennoblie, le rapprochement digne, constituent le programme d’élévation.
Chapitre 3 – Développement de la médiumnité
Résumé du chapitre
André observe la séance, pour le moment, les efforts se portent plutôt sur les désincarnés malheureux car parmi les incarnés qui s’intéressent au spiritisme, peu se donnent les moyens de progresser et même certains doutent de l’aide de l’au-delà. Alexandre rappelle à André les qualités d’un bon médium qui demande discipline, éducation, effort et persévérance. Puis, le président de séance énonce la prière à haute voix pour tous les médiums. André observe l’un d’eux dont les capacités sont amoindries par des larves qu’il cultive lui-même en ne maîtrisant pas ses pulsions sexuelles. Il remarque la même chose chez un autre qui s’adonne à la boisson en se détruisant lentement. Pour une autre médium qui s’abandonne aux excès alimentaires, ce sont ses glandes et ses centres nerveux qu’elle surcharge. Alexandre souligne que l’excès est préjudiciable et gêne au service divin. Même si la transformation ne se fait pas du jour au lendemain, il faut avancer sur le chemin de l’éducation et les frères de l’invisible les aident car ils restent de bons ouvriers.
On y apprend :
- que beaucoup de médiums confondent les fonctions physiologiques et les pouvoirs psychiques.
- que des larves destructrices se développent dans le corps physique pour gangrener ensuite le périsprit. Elles ont pour cause les excès.
- que tous les êtres possèdent la médiumnité sous forme de perception spirituelle.
Les belles phrases :
- Il y a toujours entre les hommes, un océan de paroles et quelques gouttes d’action.
- La médiumnité constructive est la langue de feu du saint Esprit, lumière divine pour laquelle il faut conserver la mèche de l’amour chrétien et l’huile de la bonne volonté pure.
- L’esprit incarné s’est paré des valeurs intellectuelles et fait le culte de la raison pure, oubliant que la raison humaine a besoin de la lumière divine.
- On ne peut pas imaginer de médiumnité constructive sans l’équilibre constructif des apprentis dans la sublime science du bien vivre.
Chapitre 4 – Vampirisme
Résumé du chapitre
La séance est terminée et Alexandre se réjouit du travail qui a été fait sur le plan spirituel notamment sur l’aide apportée à diverses obsessions. André l’interroge sur ce phénomène de vampirisme. Par définition, le vampire est une entité oisive qui trouve refuge auprès d’incarnés et profite de leurs fluides animalisés. Comme les microbes prolifèrent dans leur milieu, les émotions négatives, les vices et les excès les attirent et ils finissent par détériorer le corps physique par leurs vibrations inférieures. Alexandre explique que les fluides terrestres entraînent chacun, parents, enfants, vers des tendances inférieures et des mauvaises habitudes. Le vampirisme tient donc une place considérable sur Terre. Cela n’a rien d’étonnant lorsque l’on observe le rapport de l’homme avec l’alimentation, source de tous les excès. Il rappelle que la consommation de la viande doit être réfléchie. Sans amour pour ceux qui nous sont inférieurs, nous ne pouvons pas attendre la protection de ceux qui nous sont supérieurs.
On y apprend :
- que les réunions spirites sur le plan spirituel, durent plus longtemps que sur le plan matériel.
- que l’action des Esprits perturbateurs peut être contagieuse si l’ambiance est propice à cela, comme dans le cas des possédés de Morzine.
- que les liens entre les incarnés et les désincarnés, ignorants des lois divines, est toujours très important.
- que les larves mentales sont porteuses d’un fort magnétisme.
- que les plans supérieurs cherchent toujours à nous éclairer.
- que les médiums spirites sont protégés dans l’enceinte du centre d’Esprits encore plus violents. P58
Les belles phrases :
- Le corps malade indique presque toujours une mentalité infirme.
- Les actions produisent des effets, les sentiments génèrent des créations, les pensées donnent naissance à des formes et des conséquences de toutes sortes.
Chapitre 5 – Influences
Résumé du chapitre
En sortant dans la rue, André ressent que l’atmosphère est beaucoup plus lourde que dans le centre à cause de toutes les mauvaises pensées qui s’accumulent et attirent des entités malheureuses. Celles-ci ne peuvent pas pénétrer dans le centre et elles attendent que les médiums sortent et baissent leur garde pour les agresser, ce qui arrive fréquemment d’après Alexandre. Pour le prouver, Alexandre propose de suivre un homme ayant des penchants sexuels. Il rentre avec sa mère et sa sœur, chacun irradiant du bonheur de la séance. Trois entités entourent le groupe. L’une d’elles s’approche de la mère afin qu’elle tienne des propos désagréables pendant que les deux autres s’approchent du fils et l’amènent vers de sombres pensées. Pour lui venir en aide, Alexandre place sa main sur le front de la jeune fille afin qu’elle les influence avec de justes paroles. Elle présente de grandes facilités pour recevoir des messages élevés du fait de sa médiumnité. Malheureusement, les Esprits sont bien déterminés.
On apprend :
- que l’atmosphère est rempli d’un magnétisme désagréable pour les désincarnés comme André.
- que la pensée possède des propriétés électriques.
- que tous les Esprits ne sont pas admis dans un centre spirite, il y a une barrière de protection, comme à Nosso lar.
- que l’effort persistant est difficile à obtenir chez les médiums spirites.
- que l’appel des incarnés crée de véritables invocations.
- que l’on peut avoir une certaine pureté mais chacun a son libre arbitre dans le choix du travail médiumnique.
Les belles phrases :
- Nous ne pouvons pas compter sur une bonne médiumnité sans la consolidation des bonnes intentions.
- Si nous cherchons à peine la consolation, sans acquérir la forteresse, nous resterons les enfants spirituels.
- Chaque esprit est un véritable monde d’émission et de réception et chacun d’entre eux attire celui qui lui est similaire.