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Gabriel Delanne
Gabriel Delanne

Ce mois-ci, nous vous présentons Le phénomène spirite, un ouvrage de Gabriel Delanne Gabriel Delanne n'aura de cesse, durant sa vie, de diffuser la doctrine spirite. Dôté d'une remarquable mémoire, il prendra soin de noter puis de nous expliquer avec clarté tous les phénomènes que peuvent produire la médiumnité. Avec simplicité et précision, nous pouvons alors comprendre comment se mettent en place ces mécanismes.

 Gabriel Delanne

François-Marie-Gabriel Delanne naquit à Paris au 21 rue du Caire, le 23 mars 1857. Son père, Alexandre Delanne et sa mère tenaient un modeste magasin de lingerie. C'est au cours d'un de ses voyages d'affaires que le père de Gabriel Delanne entendit un jour parler de spiritisme. Il se procura Le Livre des Esprits et Le Livre des Médiums et voulut connaître l'auteur, c'est-à-dire Allan Kardec. Accueilli fraternellement au passage Ste Anne, il fut invité à assister à l'une des réunions de la société nouvellement fondée. Madame Delanne devint très rapidement excellent médium psychographe.
Gabriel Delanne a donc vécu dans un milieu qui tout naturellement le conduisit à étudier le spiritisme. Il écrivit de nombreux ouvrages ainsi que beaucoup d’articles qui parurent dans la Revue spirite. En 1893, il écrivit le phénomène spirite.

Comme il nous l’énonce dans sa préface : « Le spiritisme est une science qui a pour objet la démonstration expérimentale de l’existence de l’âme et de son immortalité, au moyen de communications avec ceux qu’on a improprement appelés les morts. Depuis bientôt un demi-siècle que les premières recherches sur ce sujet ont été entreprises, des hommes de science de la plus haute valeur ont consacré de longues années d’études à constater les faits qui sont à la base de cette science, et ils ont été unanimes à affirmer l’authenticité certaine de ces phénomènes, qui semblaient les fruits de la superstition et du fanatisme. »

Son livre est donc un exposé des résultats et études obtenues.
Dans un premier temps, il explique à son lecteur l’intervention de la force psychique dans les phénomènes : « Cette force est possédée probablement par tous les êtres humains, quoique les individus qui en sont doués avec une énergie extraordinaire soient sans doute rares. Pendant l’année qui vient de s’écouler, j’ai rencontré, dans l’intimité de quelques familles, cinq ou six personnes qui possèdent cette force d’une manière assez puissante pour m’inspirer pleinement la confiance. »

Il nous donne ensuite des exemples des diverses médiumnités comme celle de la fille du Juge Edmonds : « Nous avons encore à ajouter un compte rendu de ce qui sera peut-être, pour nombre de personnes, la preuve la plus éclatante et la plus convaincante de toutes les expériences de notre magistrat. Sa propre fille devint un médium et se mit à parler des langues étrangères qui lui étaient totalement inconnues. Il s’exprime ainsi à ce sujet.
Elle ne connaît pas d’autre idiome que le sien, sauf une légère teinture de français appris à l’école. Pourtant, elle a conversé fréquemment en neuf ou dix langues différentes, souvent pendant une heure durant, avec l’aisance et la facilité d’une personne parlant sa propre langue. Il n’est pas rare que les étrangers s’entretiennent avec leurs amis spirites par son entremise et dans leur propre idiome. 
Il nous faut dire ce qui s’est passé dans une de ces circonstances.
Un soir où douze à quatorze personnes se trouvaient dans mon petit salon, M. E.-D. Green, un artiste de cette ville, fut introduit en compagnie d’un monsieur qu’il présenta comme étant Evan Gelides, natif de Grèce peu après, un esprit lui parla par l’entremise de Laura, en langue anglaise, et lui dit tant de choses qu’il fut mis en rapport par lui avec un ami qui était mort dans sa maison, quelques années auparavant, mais dont personne n’avait entendu parler.
A l’occasion, par l’entremise de Laura, l’esprit dit quelques mois ou prononça quelques sentences de grec jusqu’à ce qu’enfin M. E. demanda s’il pourrait être compris en parlant en grec ? Le reste de la conversation fut, pendant plus d’une heure de la part de M. E., entièrement en langue hellène du côté de Laura, en grec et parfois en anglais. A certains moments, Laura ne comprenait pas l’idée sur laquelle elle ou M. Gelides parlaient ; à d’autres moments, elle la comprenait, bien qu’il parlât en grec et qu’elle-même se servît de termes grecs.
Plusieurs autres cas sont mentionnés, et il est avéré que cette dame a parlé espagnol, français, grec, italien, portugais, latin, hongrois, hindoustan (?) ainsi que d’autres langues qui étaient inconnues de toutes les personnes présentes.
Ce n’est là, en aucune façon, un cas isolé ; celui-ci s’appuie cependant sur une autorité et un témoignage absolument irrécusables. Un père doit savoir ou non si sa propre fille a appris, de manière à les parler couramment, huit idiomes en outre de sa langue maternelle.
Ceux qui prennent part à la conversation doivent savoir si la langue dont il s’agit est parlée ou non ; dans bien des cas, par exemple, quand il s’agissait de l’avis d’Espagnols ou d’Indiens, le juge en question connaissait la langue qui était parlée. Le phénomène produit se relie au spiritisme en ce sens qu’il était parlé au nom et pour le compte de personnes décédées, et que le sujet traité était dans le caractère de cette personne. Un semblable cas, auquel la publicité a été donnée, il y quelque seize ans, devrait faire l’objet d’une discussion ou d’une explication de la part de ceux qui font profession d’éclairer le public au sujet du spiritisme. »

Dans la quatrième partie, il détaille les expériences de matérialisation notamment celles réalisées avec Florence Cook : « Durant ces six derniers mois, Mlle Cook a fait chez moi de nombreuses visites, et y est demeurée parfois une semaine entière. Elle n’apportait avec elle qu’un petit sac de nuit, ne fermant pas à clef ; pendant le jour, elle était constamment en compagnie de Mme Crookes, de moi-même ou de quelque autre membre de ma famille, et ne dormant pas seule, il y a eu manque absolu d’occasion de rien préparer, même d’un caractère moins achevé, qui fut apte à jouer le rôle de Katie King. »
Il apporte une foule de détails qui permet de comprendre les conditions indispensables à la bonne réalisation des phénomènes.
Mais si à l’heure actuelle, nous ne voyons plus de phénomène de ce type, il nous permet de nous rappeler que « Le spiritisme est une science progressive ; elle se base sur la révélation des Esprits et sur l’analyse minutieuse des faits. Nous n’avons ni dogmes ni points de doctrine inébranlables ; en dehors de la communication des vivants et des morts et de la réincarnation, qui sont absolument démontrées, nous admettons toutes les théories rationnelles qui se rattachent à l’origine de l’âme et à son avenir. En un mot, nous sommes des positivistes spirituels, ce qui nous donne une supériorité incontestable sur les autres philosophies, dont les adeptes sont renfermés dans d’étroites limites. »