L’interruption de grossesse est un sujet sensible qui divise les sociétés et même les religions.
Que cet acte intervienne en raison d’un problème organique, qu’il soit thérapeutique, volontaire, voire même inconscient, il s’agit d’un évènement toujours douloureux et traumatisant pour la femme qui porte la vie en elle et qui prend une telle décision.
Il ne nous appartient pas dans cet article de porter un jugement, chaque être humain usant de son libre-arbitre, mais simplement d’apporter des éclaircissements sur les conséquences d’une interruption de grossesse, à la fois pour la mère, pour le père, pour l’entourage et surtout pour l’enfant qui ne peut se réincarner et donc évoluer dans une nouvelle vie.
Que représente la grossesse d'un point de vue spirituel ?
Le souhait de vivre des relations sexuelles sans amour et sans liens, associé à la curiosité et la désinformation chez les jeunes filles issues de milieux modestes ou soumises à de sévères restrictions éducatives, nous amènent au triste constat d’un recours à la pratique très répandue de l’avortement. Les classes sociales favorisées bénéficient, quant à elles à des conditions privilégiées pour éviter une grossesse et prendre des précautions avant des rapports sexuels.
En effet, comme nous le rappelle Divaldo Franco dans son ouvrage « Sexe et conscience », "quand un couple se rencontre pour une relation sexuelle, il reste évident qu’il doit s’attendre à la génération d’un autre être, qui est la conséquence de cet acte libre et spontanément accepté. L’exercice de la sexualité doit s’accompagner de responsabilité".
Dans un premier temps, il faut bien comprendre ce que représente la grossesse d’un point de vue spirituel, quelle est son importance et comment se passe une réincarnation. Ceci nous est expliqué au chapitre 28 de dans le livre « Entre la Terre et le Ciel » de Chico Xavier : "la maternité est un service spirituel sacré dans lequel l’âme demeure des siècles, la plupart du temps y perfectionnant les qualités des sentiments".
La question du commencement de l'incarnation touche à la fois à la constitution de la matière, à la vie spirituelle et à la conscience que nous avons de la vie elle-même. Dans la lumière des enseignements d'Allan Kardec, notamment à travers la question 344 du Livre des Esprits, il est affirmé avec clarté que l’union de l’âme et du corps débute dès la conception. Ce moment marque le début d’un lien entre l’Esprit et la matière, un lien fluidique qui, bien qu’encore subtil, unit déjà pleinement un Esprit à un corps en devenir.
Même si cette union n’est complète qu’à la naissance, elle est effective dès la toute première cellule issue de la fécondation. Ce germe de vie n’est donc pas un simple amas de cellules, mais le support vivant d’un être spirituel en cours d’incarnation. Ainsi, dès ce stade initial se manifeste la présence d’un nouvel être, porteur d’une identité propre et appelé à prendre part pleinement à notre monde terrestre.
L’enfant à naître est donc, dès la conception, un vivant, un être à part entière, lié à un Esprit qui s’apprête à poursuivre son chemin terrestre. Cette vision plus globale de ce que nous sommes appelle à la considération et à la reconnaissance de la vie humaine dès ses premiers instants, dans une perspective à la fois spirituelle et matérielle.
Il existe bien entendu des raisons purement organiques à certains interruptions de grossesse. Il s’agit par exemple de malformations utérines empêchant l’embryon de s’implanter dans l’organisme maternel, de problèmes hormonaux... Dans ces cas, l’embryon ne trouve pas les conditions indispensables pour se développer correctement d’un point de vue physiologique, la grossesse cesse prématurément et c’est la fausse couche.
Il a été établi par des études scientifiques que, lorsqu’une fausse couche survient prématurément, l’embryon était la plupart du temps porteur de malformations importantes qui auraient été incompatibles avec la vie. On peut y voir un signe évident de la sagesse et de la miséricorde divines.
Mais pour quelles raisons alors cette grossesse aurait-elle débuté puisqu’elle était vouée à l’échec ?
Il peut s’agir d’une épreuve pour les parents, dont le motif est gravé dans l’histoire de leurs vies antérieures, ou alors d’une expiation pour eux s’ils ont violé les lois divines dans leurs précédentes incarnations en ayant recours à l’avortement.
Nous retrouvons une explication de ces raisons dans le livre « Sexe et Conscience » : "Lorsqu’elles ont des difficultés à être enceintes ou à terminer une grossesse, nous pouvons penser qu’il s’agit de personnes qui par le passé, se sont compromises négativement dans le domaine de la maternité. Face au mauvais usage de l’opportunité d’être cocréatrice de la vie, la femme revient avec des facteurs qui l’empêchent de réussir une maternité. Un exemple de ce mauvais usage est la pratique de l’avortement".
Il peut arriver qu’une grossesse cesse prématurément du fait de l’Esprit qui, parfois, se réincarne dans un organisme déficient pour avoir enfreint les lois divines, en mettant un terme à sa précédente incarnation par suicide par exemple. Ainsi endetté devant les lois divines, il vivra une réincarnation infructueuse aboutissant à un avortement spontané, celui-ci représentant alors une épreuve ou une expiation qui permettra à l’être de racheter cette période de vie qui n’aura pas été correctement accomplie.
Prenons l’exemple d’un fœtus anencéphale. Il s’agit bien souvent d’un Esprit qui, lors de sa précédente incarnation, dans un moment de révolte contre les codes souverains de la vie, a détruit son cerveau ou sa boîte crânienne par suicide, par exemple, en tirant un projectile d’arme à feu dans sa tête ou en se jetant dans le vide. Ainsi, les graves lésions provoquées par son geste malheureux étant gravées dans son périsprit, « moule » de sa future enveloppe charnelle, il se réincarnera dans un corps physique dépourvu d’une partie du système nerveux central. Par conséquent, son existence sera brève, son incarnation pouvant s’achever pendant la grossesse. S’il est mort-né ou qu’il décède après la naissance, dans ces deux cas, il aura terminé son apprentissage et la mère aura accompli son rôle d’un point de vue moral et spirituel.
Une interruption spontanée de grossesse peut également résulter d’un manque de courage de l’Esprit réincarnant qui, devant les épreuves et expiations éventuelles qui l’attendent dans sa prochaine vie, recule et ne permet pas un accord fluidique satisfaisant.
Voici ce qui nous est expliqué dans « Le livre des Esprits » :
- Question 345. L’union entre l’Esprit et le corps est-elle définitive du moment de la conception ? Pendant cette première période, l’Esprit pourrait-il renoncer à habiter le corps désigné ? - "L’union est définitive, en ce sens qu’un autre Esprit ne pourrait remplacer celui qui est désigné pour ce corps ; mais comme les liens qui l’y tiennent sont très faibles, ils sont facilement rompus, et ils peuvent l’être par la volonté de l’Esprit qui recule devant l’épreuve qu’il a choisie ; mais alors l’enfant ne vit pas".
Quoi qu’il en soit, quelle que soit la cause de cette interruption naturelle de grossesse, qu’advient-il de l’Esprit ?
- Question 346. Qu’arrive-t-il, pour l’Esprit, si le corps qu’il a choisi vient à mourir avant de naître ? - "Il en choisit un autre".
- Question 355. Y a-t-il, comme l’indique la science, des enfants qui, dès le sein de la mère, ne sont pas nés viables, et dans quel but cela a-t-il lieu ? - "Ceci arrive souvent ; Dieu le permet comme épreuve, soit pour les parents, soit pour l’Esprit désigné à prendre place".
Interruption thérapeutique de grossesse (ITG)
Parfois, l’interruption de grossesse est inévitable pour des raisons médicales, c’est ce que l’on appelle l’Interruption Thérapeutique de Grossesse (ITG).
Celle-ci est indiquée lorsque la santé de la mère est en danger du simple fait de maintenir cette gestation. C’est ce qui se produit en cas de cancer, de pathologie organique grave, de troubles psychiatriques, d’éclampsie (hypertension artérielle entraînant des convulsions), etc. Cela ne représente qu’un très faible nombre sur les 6 000 interruptions de grossesse thérapeutiques pratiqués en France chaque année.
Sur ce point, dans « Le livre des Esprits », les Esprits supérieurs sont clairs :
- Question 359. Dans le cas où la vie de la mère serait en danger par la naissance de l’enfant, y a-t-il crime à sacrifier l’enfant pour sauver la mère ? - "Il vaut mieux sacrifier l’être qui n’existe pas à l’être qui existe".
Divaldo Franco, dans « Constellation familiale » va plus loin en affirmant que "L’avortement, à l’exception de celui qui a pour objet de préserver la vie de la mère, est un des héritages les plus terribles du primarisme de nature morale, responsable du retard spirituel de la société".
Le corps médical l’envisage également, et c’est ce qui représente la majorité des ITG lorsque le problème vient du fœtus, lorsqu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection, d’une particulière gravité reconnue incurable au moment du diagnostic (anomalies chromosomiques, génétiques, anomalies détectées en échographie...). Toutefois, les lois divines dans le décalogue nous rappelant « tu ne tueras point », cette situation reste malgré tout douloureuse pour les parents, car même si l’enfant meurt à la naissance ou en bas âge, cette incarnation a une cause et un objectif qui nous échappent.
D’ailleurs Divaldo nous précise toujours dans le livre « Sexe et conscience » : "La mère qui passe par cette grande douleur est également liée au rachat de l’Esprit qui se réincarne (…). Je reconnais que cela doit être pénible pour une femme de savoir qu’elle porte dans son ventre un être qui ne vivra pas ou qui aura une vie très courte. Bien qu’il s’agisse d’une grande souffrance, il s’agit d’une expérience programmée par les Lois divines, dont la future mère a besoin, et elle mérite de notre part le plus grand soutien et la plus grande solidarité pour atténuer ses angoisses" .
Interruption volontaire de grossesse
Abordons à présent le cas de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Celle-ci a lieu sur demande de la mère qui souhaite mettre un terme consciemment à cette grossesse, non souhaitée. Qu’elle ait lieu pour des raisons matérielles, financières, dans le cadre d’une séparation amoureuse ou simplement pour conserver une vie moins contraignante, parce qu’elle rejette la maternité, voire parce qu’elle craint des modifications esthétiques, la responsabilité est partagée entre la mère et l’homme qui l’a fécondée.
Dans « Sexe et Conscience », Divaldo Franco précise que : "souvent, la femme qui traverse cette situation négative développe un sentiment de haine envers le partenaire qui l’a méprisée. Et par un désir de vengeance qui jaillit dans son intimité, ne pouvant pas le tuer, elle tue le fruit de cette relation qui lui a causé un grand chagrin".
Quelles sont les conséquences pour l’Esprit et pour chacun des protagonistes dans ce cas ? Toujours dans « Le livre des Esprits » :
- Question 357 : Quelles sont, pour l’Esprit, les conséquences de l’avortement ? - "C’est une existence nulle à recommencer".
Il s’agit alors pour l’Esprit qui devait se réincarner d’un échec douloureux et, comme nous l’explique Divaldo Franco dans son ouvrage
« Constellation familiale » : "L’Esprit rejeté qui aurait dû profiter des bénédictions du corps physique pour évoluer moralement ne comprend pas cette situation injustifiable. Il empoigne l’épée de la justice et assiège la pensée du responsable de sa mort, en donnant lieu à un douloureux processus d’obsession persistante. Parfois, parce que la mère est profondément liée au fœtus au moment où celui-ci est expulsé du corps abruptement, l’hallucination qui s’empare de lui pendant l’acte exécrable adhère psychiquement à l’endomètre et forme plus tard des tumeurs utérines provoquant des douleurs terribles".
Abordons à présent les conséquences pour la femme qui a recours à l’interruption de grossesse, tout en sachant que, même si la décision finale lui revient souvent et que le rôle et la responsabilité de l’homme sont souvent passées sous silence, la paternité implique les mêmes conséquences que la maternité. C’est ce que Divaldo nous rappelle dans « Constellation familiale » : "Par conséquent, la paternité, de même que la maternité, doit être responsable, consciente de ce que signifie cette union, afin d’éviter de recourir à l’avortement provoqué et devoir en endurer les désagréments lamentables aux conséquences graves. L’avortement ne résout jamais ou n’efface pas les erreurs commises par l’imprévoyance. C’est un infanticide qui aggrave le processus d’évolution de celui qui le commet. Compte tenu de l’immense variété des systèmes et des techniques qui permettent d’empêcher la fécondation, l’avortement n’est jamais justifié, car la Divinité a prévu à travers la science des moyens préventifs auxquels il faut avoir recours chaque fois qu’on ne souhaite pas avoir d’enfants...".
Quelles que soient les circonstances qui ont amené à une grossesse qui les surprend tous deux, que l’acte sexuel ait été motivé par la recherche frivole d’un plaisir momentané, voire après la consommation d’alcool ou de drogues, la coresponsabilité n’en est pas atténuée pour autant. Le père a pour devoir de soutenir la femme enceinte et l’enfant, la mère ne doit pas céder à un éventuel chantage du père qui conditionnerait la poursuite de leur relation à l’interruption de cette grossesse non désirée.
N’oublions pas non plus la coresponsabilité de la famille, des proches qui parfois incitent la femme à opter pour l’avortement, lui conseillant d’y avoir recours pour la libérer d’une contrainte et rentrant inévitablement eux aussi dans un processus de réhabilitation vis-à-vis de cet Esprit.
Face aux lois divines, une part de responsabilité revient également à la personne qui pratique cet avortement volontaire, le corps médical, qui met les moyens permettant de réaliser ce geste dans les conditions de sécurité et d’hygiène pour ne pas mettre en danger la vie de la femme. En effet, "le médecin, pour sa part, a le devoir de préserver la vie sous quelque forme qu’elle se présente et ne doit jamais l’interrompre, car il a prêté serment et appris comment le faire" (« Sexe et conscience »).
Marlène Nobre dans de l’ouvrage « Notre vie dans l’Au-delà », nous relate l’histoire d’une avorteuse qui, après avoir pratiqué de nombreux avortements, se repend dans l’Au-delà : "Un nouveau travail va m’être confié. Je dois, pendant dix ans, travailler dans les maisons closes et dans les cliniques où l’avortement est devenu une entreprise criminelle, afin de protéger ces jeunes écervelées et ces femmes désorientées. Je dois éviter que ne se produise l’infanticide, en donnant de mes propres forces pour qu’un petit être puisse échapper à la faux sanglante exercée par la femme qui a oublié son âme. Je dois servir dix ans sur ce laborieux chemin dont je connais les misères, pour ensuite ressentir à mon tour la douleur de tant d’enfants qui ont été étouffés par mes mains !... Ma parole n’a d’autre but que d’implorer l’aumône d’une prière en mon nom et réveiller les femmes, nos sœurs, pour qu’elles ne s’éloignent pas de la bénédiction de Dieu".
Interruption de grossesse involontaire
Abordons désormais une autre forme d’avortement, beaucoup moins connue, et pourtant bien réelle. Il s’agit de l’interruption de grossesse involontaire ou inconsciente. Elle se produit lorsqu’une grossesse ne peut être menée à son terme du fait de l’imprudence de la mère, qui doit offrir les conditions nécessaires au bon développement de l’enfant, en ayant une vie saine et équilibrée (absence de consommation d’alcool, de tabac, d’autres stupéfiants ou de médicaments contre-indiqués pendant la grossesse, absence de sports à risques...).
Il s’agit alors d’une fausse couche par négligence. Les fluides viciés de la mère, par l’intermédiaire du cordon ombilical, atteignent inévitablement le fœtus, ne lui permettant pas d’aller plus loin dans son évolution. Dans ce cas, les Esprits supérieurs procèdent au retrait de l’Esprit, plongé dans le trouble, avant l’expulsion de l’enveloppe physique lors de la fausse couche.
André Luiz, dans « Missionnaires de la lumière » psychographié par Chico Xavier, relate l’exemple d’un avortement inconscient dans le chapitre 15 intitulé « Echec », où Apuleio, l’instructeur bienveillant, procède au retrait de l’Esprit de Volpini, ne pouvant continuer sa croissance du fait de la vie déraisonnable de sa mère Césarina. En effet, les déviations sexuelles et la consommation excessive et systématique d’alcool de cette femme imprévoyante, alliées à des vibrations désordonnées du plan mental, ont entraîné de graves lésions de l’organisation fœtale par l’intermédiaire du placenta. Après avoir confié l’Esprit de Volpini aux bons soins des amis spirituels, le noble Apuleio ne manqua d’administrer l’aide nécessaire à Césarina, afin qu’elle puisse continuer la lutte terrestre.
Malgré les imprudences de la mère, les Esprits supérieurs font toujours leur possible pour éviter ce genre de situation. Ils tentent de l’influencer par la force de leur pensée et leur amour inépuisable, ou de faire intervenir un incarné proche de l’inconsciente mère pour la raisonner, quand cela est possible.
Parfois leur tâche est rendue plus difficile en raison de l’influence de désincarnés qui procèdent à une véritable obsession. Il arrive parfois que l’Esprit refuse cette nouvelle incarnation en raison de la haine qu’il éprouve pour la femme qui doit l’accueillir en son sein et lui donner la vie.
Lors de la grossesse, l’organisme féminin subit une véritable « greffe mentale ». Ainsi, les pensées de l’être qu’elle porte l’enveloppent totalement, provoquant parfois de désagréables symptômes comme des nausées ou une importante fatigue, que la médecine peine à soulager.
Lorsque l’accord est impossible entre la mère et le fœtus, l’interruption de la gestation se produit alors.
Il se passe la même chose lorsque c’est la femme qui vit mal sa grossesse car "l’esprit maternel peut inconsciemment bombarder l’embryon, ou l’organisme fœtal, avec des énergies psychiques qui perturbent le fonctionnement cellulaire, qui sont alors responsables de l’expulsion du réincarnant de la chambre utérine" (Sexe et conscience).
Grossesse suite à un viol ou inceste
Comment une femme pourrait-elle aimer un enfant issu d’un acte délicat et ignoble qu’est celui d’une grossesse dans les suites d’un viol ou d’un inceste ?
Bien qu’il s’agisse toujours d’un rachat ou d’une épreuve, le traumatisme vécu par la femme dans des circonstances aussi tragiques est bien compréhensible.
Toutefois, la mère peut réaliser un acte d’amour envers cet enfant en le confiant aux soins et à l’affection de couples dont l’épreuve est de ne pouvoir donner vie à un enfant né de leur union. Ils sauront l’aimer, lui apporter ce qui sera nécessaire à son épanouissement et ainsi mettre à profit cette nouvelle incarnation.
Divaldo nous éclaire parfaitement sur ce point dans « Sexe et conscience » : "De là, nous comprenons que celui qui naît dans ce contexte a quelque chose de très grave à compenser. Et la future mère a aussi quelque chose de très important à rattraper. Il est probable que dans la future relation mère-enfant, un grand amour et une véritable sublimation des sentiments vont émerger. Cette créature, reçue dans des circonstances aussi pénibles, peut devenir un soutien et un ami dont la femme aura besoin plus tard, dans d’autres conditions peut-être, non moins douloureuses".
Fécondation in Vitro (FIV)
Enfin, que dit la Doctrine Spirite concernant la fécondation in vitro ?
Il s’agit d’une technique permettant d’obtenir la formation d’embryons par la réunion d’ovocytes et de spermatozoïdes en laboratoire, dont certains seront implantés directement dans l’utérus de la femme. La plupart du temps, tous les embryons ne sont pas utilisés, alors que penser de ceux qui resteraient congelés pendant un temps plus ou moins long ou qui seraient détruits à terme ?
Nous en retrouvons l’explication dans le livre « Sexe et conscience » : "Dans certains cas, lié à l’embryon congelé, il y a un Esprit en état de semi-hibernation. Si l’embryon n’est plus en mesure de se développer et de générer un fœtus, c’est parce que l’Esprit s’est délié naturellement, ou parce qu’il n’y avait pas d’Esprit connecté à la masse cellulaire. Si un Esprit est réellement lié à un embryon dans de telles circonstances, il est tout à fait vrai qu’en le jetant, on interrompt une réincarnation future, mais avec moins de conséquences éthiques négatives que pour l’obtention de cellules souches. L’explication est que les Esprits qui sont plongés dans un embryon qui ne se développera pas, accomplissent une période d’expiation, qui représente une façon de racheter les dettes du passé".