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Emile Boirac
Emile Boirac

Ce mois-ci, nous vous présentons Emile Boirac Monsieur Boirac, recteur de l'académie de Dijon a aussi été membre d'honneur de la société universelle d'études psychiques.

 Emile Boirac

Emile Boirac est né en Algérie à Guelma le 26 août 1851. Ecrivain et philosophe, il fit paraître un certain nombre d’ouvrages dont la dissertation philosophique. En 1898, il fut recteur de l’université de Grenoble, puis de celle de Dijon en 1902.
Ardent défenseur de l’espéranto, il présida au premier congrès qui se fit à Boulogne sur mer en août 1905.
Passionné par l’étude de la clairvoyance ou de la faculté de connaissance paranormale, il collabora avec Richet, Flammarion, Osty et Bergson. 

Il écrit de nombreux ouvrages et notamment :
La psychologie inconnue ou introduction et contribution à l’étude expérimentale des sciences psychiques en 1908
L’avenir des sciences psychiques en 1917
L’idée du phénomène

En dépit de ses efforts, le terme métagnomie, créé par lui, pour parler de l'acquisition de connaissances par d'autres moyens que les cinq sens, ne fut pas retenu par ses compatriotes. Ils trouvèrent que sa définition était imprécise scientifiquement. Ce fut en 1905, que Charles Richet lui donna le nom de métapsychique : « une science qui a pour objet des phénomènes, mécaniques ou psychologiques, dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans l’intelligence humaine. » 
Emile Boirac se désincarna le 20 septembre 1917 à Dijon.

Dans l’ouvrage, Les pionniers du spiritisme de J Malgras, on peut lire le concernant :
« Vous me demandez quelques lignes d’appréciation sur les faits spirites. Je suis fort embarrassé pour vous les donner car mes études personnelles ont jusqu’ici porté à peu près exclusivement sur des faits d’ordre plus simple et moins mystérieux, je veux dire les faits de suggestion, d’hypnotisme et de magnétisme animal. La conclusion qui m’a paru ressortir de ces études, c’est qu’il existe dans la nature physique de l’homme des forces encore inconnues, tout à fait analogues à l’électricité et au magnétisme minéral et dont la connaissance scientifique, lorsqu’elle sera scientifiquement établie, produira dans la physiologie humaine une révolution aussi considérable que celle qui a été produite dans la physique par la connaissance scientifique des nouvelles forces circulaires et radiantes et c’est qu’il existe aussi dans la nature morale de l’homme des facultés encore à peine soupçonnées qui le rendent capable sous certaines conditions que nous ne savons pas encore définir, de perceptions et d’actions d’apparence presque surnaturelle.
Quand aux faits spirites proprement dit, beaucoup plus difficiles à observer et à analyser scientifiquement que les précédents, qu’ils présupposent d’ailleurs et auxquels ils se ramènent sans doute en bonne partie, je n’en ai pas fait une étude suffisante pour porter sur eux un jugement définitif. Tout ce que je peux dire, c’est que je les crois très dignes de l’attention des savants qui auraient grand tort de les traiter par la raillerie ou le mépris : ils constituent un champ d’investigation qui sera vraisemblablement très fécond en importantes découvertes, même abstraction faite du problème de nos relations avec l’au-delà. Je fais tous mes vœux pour que ce champ soit exploré par le plus grand nombre de chercheurs possible, pourvu qu’ils n’apportent dans cette exploration aucun parti pris, ni de crédulité, ni de scepticisme ».