Qu'est ce que l'Agora ?

Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.

 

Bonjour
Je pense que les esprits imparfaits n'en seraient pas là, s’ils n'avaient pas été créés et toutes ces réincarnations n'auraient pas lieu. Avouez tout de même le fondement de mon raisonnement. J'exècre Dieu sans nier son existence toutefois. Comment laisser en vie spirituellement des esprits qui ont librement choisi de ne plus vouloir exister en tant que tel. Certes, nous sommes en dette mais ne plus exister au sens propre du terme ne serait-il pas un remboursement suffisant à toutes nos fautes passées ?
Fuite des responsabilités, certainement pas, libre décision oui. J’ai officiellement demandé ma désincarnation et mon anéantissement spirituel qui apparemment n'ont pas été acceptés puisque je suis en train de vous écrire. Je n'ai donc pour ma part plus rien à dire à Dieu tant que ma requête n'aura pas aboutie. Je considère ce choix comme issu d'une réflexion prenant pour base mon libre arbitre.
Encore une question qui me vient à l'esprit. Que pensez de ceux qui souhaitent vivre selon un idéal et qui une fois rentrer dans le plan spirituel vont s'apercevoir qu'il n'en est rien ?
Je m'explique, prenons un bouddhiste ; l'homme va vivre selon les préceptes de sa foi mais une fois de retour, force est de constater que tout l'univers dans lequel il a vécu n'en est rien. S’il plaît mieux à cette personne de vivre selon l'idéal bouddhiste et dans cet idéal avec tout ce que cela implique et donc des croyances différentes de ce qu'enseigne le spiritisme, ce dernier va donc un jour ou l'autre devoir croire en ce que le spiritisme enseigne ; Mais encore une fois, s'il lui convient mieux de vivre comme cela, pourquoi devra-t-il se conformer à une réalité qui peut-être ne lui convient pas - si on admet que le spiritisme donne l'image de la réalité spirituelle - lui se plaît dans les enseignements de Bouddha et pas dans ceux de Jésus, pourquoi devra-t-il suivre un jour ou l'autre les enseignements de Jésus et croire en Dieu.
Je trouve qu'il y a une forte atteinte à la liberté de futur de chaque personne qui un jour ou l'autre devra comprendre et accepter ce qu'enseigne le Spiritisme. La preuve en est dans des paroles comme "Ils ne sont pas encore prêt à accepter la réalité". Est-ce peut-être vous qui n'êtes pas prêt à accepter le bouddhisme ? Jusqu’où irez-vous dans l'égocentrisme religieux ?
Pourquoi les gens ne peuvent-il pas vivre dans leur réalité ?

Bonjour,
Pour répondre à votre question : « Que pensez de ceux qui souhaitent vivre selon un idéal et qui une fois rentrer dans le plan spirituel vont s'apercevoir qu'il n'en est rien ? » je vais m’appuyer sur un exemple que j’ai tiré de l’excellent ouvrage du médium Chico Xavier : « Dans le monde supérieur »
Un esprit supérieur donne l’enseignement suivant : « Il importe de comprendre que la Protection Divine ne connaît pas les privilèges. La grâce céleste est comme le fruit qui surgit dans la frondaison des efforts terrestres : où il y a collaboration digne de l'homme, il se trouve la protection de Dieu. Ce n'est pas la confession religieuse qui nous intéresse mais la révélation de la foi vive, l'attitude positive de l'âme dans le voyage de l'élévation. Il est clair que les écoles de croyance varient, chacune se situant dans un cercle différent. Plus le cours de la compréhension religieuse est rudimentaire, plus grande est la combativité inférieure qui trace les malheureuses frontières de l'opinion et provoque de déplorables hostilités, comme si Dieu n'était rien d'autre qu'un dictateur en difficulté dans le maintien de son pouvoir. Le Spiritisme évangélique constituant un prodigieux centre de compréhension sublime, il est normal qu'il soit considéré comme une école chrétienne plus élevée et plus riche. Possédant d'importantes bénédictions de connaissance et d'amour, il lui revient de les étendre à tous les compagnons, même quand ces derniers se montrent rebelles et ingrats en raison de l'ignorance dont ils ne sont pas encore parvenus à s'écarter. La compassion de Jésus pourrait être mesurée par l'état d'évolution de ceux qui le suivirent de près. Face à l'esprit de nombreuses personnalités importantes de son époque, incarcéré dans l'intellectualisme vaniteux, nous le voyons enflammés d'énergie divine ; au contraire, le dernier jour, à Jérusalem, en face de la populace exaltée et ignorante — bien qu'attachée aux principes de la croyance — nous le trouvons silencieux et humble, sollicitant le pardon pour ceux qui le blessèrent. Par-dessus tout, n'oublions pas que nous nous engageons dans une oeuvre éducative. Sauver quelqu'un ou le secourir ne signifie pas soustraire l'intéressé à l'opportunité de la lutte, de l'élévation ou de l'édification. Cela signifie soutenir fraternellement afin que celui que nous aidons se réveille et se lève, entrant en possession d'équilibre qui caractérise celui qui l'a aidé. Le Seigneur Suprême ne se complait pas dans le fait de posséder des fils misérables et malheureux dans la Création ; Il répand des bénédictions et des dons, des richesses et des facilités éternelles par poignées, espérant seulement que chacun de nous se dispose à régir avec sagesse son propre patrimoine spirituel. Comme nous le voyons, tous les secteurs du service spirituel réclament la divine assistance…. »
Je crois que vous ne comprenez pas le sens de l’évolution, il n’y a pas création d’esprits imparfaits, il y a création d’esprits simples et il y a progression aux travers des diverses vies ; chacun ayant un comportement différent face au milieu où il se trouve.
Le sens de libre arbitre vous échappe aussi mais rassurez-vous, c’est une notion difficile à comprendre en tant qu’incarné car nous avons toujours en nous imprimé cette notion de liberté que possède à un plus grand degré l’esprit sans son corps physique qui est une lourde charge sur terre.
Fraternellement,
Catherine.