Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Je souhaiterais savoir si pendant un coma long, l'esprit était-il bloqué en état de stase, comme en sommeil ou est-ce que celui-ci est libre de ses mouvements, si oui est-il toujours relié au corps ou est-il libre de toute contrainte ?
C.
Bonjour,
Pendant la vie l'Esprit tient au corps par son enveloppe semi matériel ou périsprit. L'esprit a la capacité de retrouver un peu de liberté durant le sommeil, un état de transe médiumnique et également durant un coma. Dans cet état l'Esprit est toujours relié au corps par ce que l'on appelle le cordon d'argent qui est un lien fluidique qui se rompt définitivement au moment de la mort.
Fraternellement
Le centre spirite Lyonnais Allan Kardec
Bonjour,
Pour pouvoir comprendre le sens de la vie et des épreuves que l’on rencontre sur notre chemin, il faut tout d’abord élargir son champ de vision. A la base, nous sommes des Esprits qui viennent une nouvelle fois s’incarner dans un corps humain.
Le but de l’évolution est le perfectionnement de chacun de nous par le travail sur soi et par l’effort.
Chacun emporte au-delà de la tombe et rapporte en naissant ce qu’il a semé dans le passé. Cette semence, suivant sa nature, pour notre bonheur ou notre malheur, répandra ses fruits sur une nouvelle vie et sur les suivantes. Dans les épreuves, certains les acceptent avec foi et résignation et d’autres rejettent l’existence d’un Dieu qui les punit injustement.
Pourquoi les uns souffrent plus que les autres ; pourquoi les uns naissent dans la misère et les autres dans l'opulence, sans avoir rien fait pour justifier cette position ; pourquoi aux uns rien ne réussit, tandis qu'à d'autres tout semble sourire ?
Si Dieu est souverainement bon et juste, il ne peut agir par caprice ni avec partialité. Les vicissitudes de la vie ont donc une cause, et puisque Dieu est juste, cette cause doit être juste. Voilà ce dont chacun doit se bien pénétrer.
Les évènements de la vie sont de deux sortes, ou, si l'on veut, ont deux sources bien différentes qu'il importe de distinguer : les unes ont leur cause dans la vie présente, les autres en des vies passées. Dans les deux cas à qui donc s’en prendre de toutes nos afflictions si ce n’est à nous ? Mais il devient alors plus simple d’en accuser le sort, la chance défavorable, sa mauvaise étoile et bien sûr Dieu cause de tous nos malheurs sachant que ceux-ci ne sont que le résultat de nos actes antérieurs. Si dans notre vie actuelle nous pouvons échapper à la justice sociale suite à une infraction commise, rien ne reste impuni dans le cycle des réincarnations et nous restons donc les seuls responsables de nos actes accomplis en d’autres temps. Il est des maux que l’on ne peut comprendre que par la loi du karma qui semble venir nous frapper comme une fatalité : les pertes d’êtres chers, les accidents, les infirmités, les revers de fortune…. Dans les faits tous ces malheurs ne sont que le résultat d’un comportement antérieur. L’homme est son propre bourreau.
Les maux de cette nature les êtres humains les éviteront quand ils travailleront à leur amélioration morale. Vous ne pourrez adoucir ou accroître l’amertume de votre épreuve que par la manière dont vous envisagez la vie terrestre, unique ou multiple. Vous n’êtes pas une mauvaise personne, vous devez simplement régler dans cette vie un passif délicat. Ni Dieu ni les bons Esprits ne vous ont abandonné, ils attendent vos prières pour vous aider à accepter et à surmonter l’épreuve de cette vie. Ne leurs tourner pas le dos.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Si notre existence se limitait à une vie, le suicide pourrait être la solution aux problèmes et aux souffrances de la terre, mais nous sommes des êtres immortels. Nous avons déjà vécu avant le berceau, nous vivrons encore après le tombeau et nous répondrons de ce que nous avons fait de notre vie et de notre corps.
Après son acte le suicidé n’a pas atteint son objectif, il continue d’exister, de sentir et de souffrir dans une autre dimension. Dans un premier temps les suicidés sont regroupés dans un lieu de souffrance. Le suicidé y reste le temps nécessaire pour surmonter les plus graves désordres des conséquences de son acte pratiqué contre lui-même. Le temps de résidence dans ces régions n’est pas identique pour tous mais il peut durer plusieurs années. Il faut partir du principe que plus l’Esprit est éclairé spirituellement plus ses peines sont intenses et plus longue est sa guérison.
Les Esprits malheureux de ces régions ne sont pas laissés à leur propre sort dans le monde des Esprits. Des entités spirituelles les observent comme le feraient des médecins qui accompagnent leurs patients. Quand elles aperçoivent des conditions favorables pour leurs protégés, alors immédiatement elles les enlèvent de ces endroits pour les emmener dans des hôpitaux de l’au-delà où elles bénéficient de longs traitements. Pour que cette démarche aboutisse le suicidé doit reconnaitre l’étendue de sa misère morale et chercher sincèrement le soutien divin. Après de nombreuses années viendra le jour d’une nouvelle incarnation sur notre terre.
Le suicidé reste psychiquement lié à sa famille et à ses amis. Il est très touché par la nature de leurs pensées et de leurs émotions, et celles-ci peuvent apaiser ou amplifier ses souffrances. Il est fortement conseillé à ceux qui l’ont connu, qui l’ont aimé de faire taire leurs plaintes, et d’éviter d’éternels questionnements perturbateurs sur le pourquoi des choses. Cette démarche de ses proches lui permettra d’éviter une charge morale supplémentaire que sont nos tristesses et nos amertumes sur son fardeau de culpabilité. Il est indispensable de cesser d’alimenter le flux des mauvais souvenirs et de ressasser les images et les circonstances en rapport avec le suicide.
Les prières dites avec le cœur et beaucoup d’amour est le meilleur remède, elles réconfortent l’âme du suicidé. Elles provoquent un apaisement à leur Esprit. Leurs douleurs deviennent moins intenses et leurs remords s’adoucissent.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Je vais essayer de vous rassurer mais vous seule connaissez vos qualités qui vous permettront de suivre telle ou telle direction après ce grand moment qu’est la mort.
Douloureuse, pleine d'angoisse pour les uns, la mort n'est pour les autres qu'un doux sommeil suivi d'un réveil paisible.
Le dégagement est prompt, le passage facile, à celui qui a rempli ses devoirs moraux, s'est détaché par avance des choses de ce monde et aspire aux biens spirituels. Il y a, au contraire, lutte, agonie prolongée, chez l'esprit attaché à la terre, qui n'a connu que les jouissances matérielles et a négligé de se préparer au départ. Dans tous les cas, cependant, la séparation de l'âme et du corps est suivie d'un temps de trouble plus ou moins long.
Le corps physique, est en effet un repère matériel pour l’Esprit inférieur qui vient de se désincarner et qui finit de toute façon par redevenir poussière.
L’incinération ne fait qu’avancer cet état. D’une manière générale, il est conseillé d’attendre 3 à 4 jours avant de se faire incinérer afin que l’ensemble des fluides vitaux se soit échapper de l’organisme.
Ensuite, les souffrances dans le monde spirituel ne dépendent pas du corps physique mais sont purement morales et donc d’autant plus difficiles à supporter.
Les Esprits délivrés des influences terrestres continueront dans l’au-delà une vie sereine tandis que les Esprits toujours sous l’influence de la matière entreront dans ce que l’on appelle l’erraticité pour une durée indéterminée, mais là c’est une autre histoire.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Les personnes décédées ont besoin de notre aide pour évoluer dans l’autre monde, et ce qui est demandé par les bons Esprits pour ceux qui sont morts c’est une action d’amour et de charité afin de montrer que nous avons compris le sens de la vie, que nous restons conscients du chemin qu’il nous reste à parcourir, que nous surmontons notre peine et qu’ainsi nous pouvons apporter du réconfort à ceux qui nous ont quitté momentanément, pour alléger ce sentiment réciproque de séparation.
Le passage pour l’au-delà n’est pas toujours facile, c’est pour cela qu’il nous faut prier, pour nous, et pour ceux qui ont rejoint la patrie céleste afin de mieux se retrouver plus tard.
Vouloir évoquer un Esprit ne se fait pas après une simple lecture de deux livres. Cela demande beaucoup plus de connaissances des relations entre nos 2 mondes, de l’expérience et de la protection. Si vous vous aventurez dans ce genre de pratique, vous risquez une obsession, c’est-à-dire qu’un autre Esprit malveillant réponde à votre demande, s’attache à vous, s’insère dans vos pensées et perturbe votre vie. C'est parfois un peu le principe des réseaux sociaux.
Je vous déconseille de vous aventurer sur ce chemin
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Si l'on étudie la constitution de l'homme dans son intégralité: corps physique, corps spirituel et âme, on s'aperçoit rapidement de l'inutilité d'un tel acte, car en réalité ce n'est pas le corps qui souffre mais l'Esprit immortel.
Un corps physique dépouillé de son Esprit ne souffre plus mais un Esprit sans corps physique continue de souffrir.
Pour qui est donc le confort de cette piqure qui ne fait que déconnecter une douleur physique qui subsiste dans le corps spirituel, siège véritable de la vie.
Ce genre de pratique a pour nom euthanasie ou suicide assisté, car dans ce cas la souffrance subsiste, bien plus aiguë encore, au delà de la déchéance de notre organisme purement matériel.
Nous pouvons comprendre que l’agonie physique et émotionnelle prolongée peut avoir une finalité précieuse pour l’âme et que la maladie chronique peut être, en réalité, un bien. Nombre de malheureux croient que la solution à leurs souffrances se trouve dans la mort, grâce à l’euthanasie légale. Cependant, dans le monde spirituel, les douloureuses conséquences de ce geste ne permet pas de trouver la paix et le calme à l’âme qui a accompli jusqu’au bout sa destinée humaine. Cette sorte de suicide indirect apporte les mêmes séquelles physiques que le suicide et l’Esprit devra affronter, à nouveau, dans la prochaine incarnation, les difficultés de la souffrance dans la maladie.
Le spirite doit constamment en faveur de la vie en respectant les desseins de Dieu, cherchant non seulement à adoucir ses propres souffrances mais s’efforçant également à adoucir les douleurs de son prochain (sans euthanasie), en étant confiant dans la justice parfaite et la bonté du Créateur. Dans les lois divines, il n’y a pas de place pour l’injustice : chacun reçoit de la vie selon ses besoins et ses mérites.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
L'enterrement a lieu généralement quelques jours après la mort physique. L'Esprit, dégagé du corps, subit un trouble plus ou moins long, et peut rester encore un peu, proche de son organisme physique et des personnes qu'il a côtoyées, attiré par leurs pensées .
De ce fait, la plupart du temps, il assiste à son enterrement d'une manière plus ou moins consciente.
Léon Denis dans son livre "Après le mort" aux Editions Philman, décrit très bien les sensations que subit un désincarné peu de temps après son décès, suivant son avancement moral.
En voici un extrait qui vous permettra de mieux comprendre les différents états de conscience d'un décédé.
"Que se passe-t-il au moment de la mort et comment l'esprit se dégage-t-il de sa prison de chair ? Quelles impressions, quelles sensations l'attendent à cet instant redouté ? C'est là ce que nous avons tous intérêt à connaître, car tous nous ferons ce voyage. La vie peut nous échapper dès demain ; nul de nous n'échappera à la mort.
Or, ce que les religions et les philosophies nous avaient toutes laissé ignorer, les esprits viennent, en foule, nous l'apprendre. Ils nous disent que les sensations qui précèdent et suivent la mort sont infiniment variées et dépendent surtout du caractère, des mérites, de la hauteur morale de l'esprit qui quitte la terre. La séparation est presque toujours lente, et le dégagement de l'âme s'opère graduellement. Il commence parfois longtemps avant la mort et n'est complet que lorsque les derniers liens fluidiques qui unissent le corps au périsprit sont rompus. L'impression ressentie est d'autant plus pénible et prolongée que ces liens sont plus puissants et plus nombreux. L'âme, cause permanente de la sensation et de la vie, éprouve toutes les commotions, tous les déchirements du corps matériel.
Douloureuse, pleine d'angoisse pour les uns, la mort n'est pour les autres qu'un doux sommeil suivi d'un réveil délicieux. Le dégagement est prompt, le passage facile, à celui qui a rempli ses devoirs, s'est détaché par avance des choses de ce monde et aspire aux biens spirituels. Il y a, au contraire, lutte, agonie prolongée, chez l'esprit attaché à la terre, qui n'a connu que les jouissances matérielles et a négligé de se préparer au départ.
Dans tous les cas, cependant, la séparation de l'âme et du corps est suivie d'un temps de trouble, fugitif pour l'esprit juste et bon, qui s'éveille bientôt à toutes les splendeurs de la vie céleste ; très long, au point d'embrasser des années entières, pour les âmes coupables, imprégnées de fluides grossiers. Parmi celles-ci, beaucoup croient vivre de la vie corporelle longtemps après la mort. Le périsprit n'est à leurs yeux qu'un second corps charnel, soumis aux mêmes habitudes, parfois aux mêmes sensations physiques que durant la vie.
D'autres esprits, d'ordre inférieur, se trouvent plongés dans une nuit noire, dans un complet isolement au sein de ténèbres profondes. L'incertitude, la terreur pèsent sur eux. Les criminels sont tourmentés par la vision affreuse et incessante de leurs victimes.
L'heure de la séparation est cruelle pour l'esprit qui croit au néant. Il se cramponne en désespéré à cette vie qui s'enfuit ; le doute se glisse en lui à ce moment suprême ; il voit un monde redoutable s'ouvrir comme un abîme et voudrait retarder l'instant de sa chute. De là, une lutte terrible entre la matière qui se dérobe et l'âme qui s'acharne à retenir ce corps misérable. Parfois elle y reste comme rivée jusqu'à la décomposition complète et sent même, selon l'expression d'un esprit, « les vers ronger sa chair ».
Paisible, résignée, joyeuse même, est la mort du juste ; c'est le départ de l'âme qui, ayant beaucoup lutté et souffert ici-bas, quitte la terre, confiante en l'avenir. Pour elle, la mort n'est que la délivrance, la fin des épreuves. Les liens affaiblis qui l'unissent à la matière se détachent doucement ; son trouble n'est qu'un léger engourdissement, semblable au sommeil.
En quittant sa demeure corporelle, l'esprit que la douleur et le sacrifice ont purifié voit son existence passée reculer, s'éloigner peu à peu avec ses amertumes et ses illusions, puis se dissiper comme les brumes qui rampent sur le sol à l'aube et s'évanouissent devant l'éclat du jour. L'esprit se trouve alors en suspens entre deux sensations, celle des choses matérielles qui s'effacent et celle de la vie nouvelle qui se dessine devant lui. Cette vie, il l'entrevoit déjà comme à travers un voile, pleine d'un charme mystérieux, redoutée et désirée à la fois. Bientôt la lumière grandit, non plus cette lumière solaire qui nous est connue, mais une lumière diffuse, partout répandue. Progressivement elle l'inonde, le pénètre, et, avec elle, un sentiment de félicité, un mélange de force, de jeunesse, de sérénité. L'esprit se plonge dans ce flot réparateur. Il s'y dépouille de ses incertitudes et de ses craintes. Puis son regard se détache de la terre, des êtres en pleurs qui entourent sa couche mortuaire, et se tourne vers les hauteurs. Il entrevoit les cieux immenses et d'autres êtres aimés, des amis d'autrefois, plus jeunes, plus vivants, plus beaux, qui viennent le recevoir, le guider au sein des espaces. Avec eux il s'élance et monte jusqu'aux régions éthérées que son degré d'épuration lui permet d'atteindre. Là, son trouble cesse, des facultés nouvelles s'éveillent en lui, sa destinée heureuse commence.
L'entrée dans l'autre vie amène des impressions aussi variées que la situation morale des esprits. Ceux - et le nombre en est grand - dont l'existence s'est déroulée indécise, sans fautes graves ni mérites signalés, se trouvent plongés d'abord dans un état de torpeur, dans un accablement profond ; puis un choc vient secouer leur être. L'esprit sort lentement de son enveloppe : il recouvre sa liberté, mais hésitant, timide, il n'ose en user encore et reste attaché par la crainte et l'habitude aux lieux où il a vécu. Il continue de souffrir et de pleurer avec ceux qui ont partagé sa vie. Le temps s'écoule pour lui sans qu'il le mesure ; à la longue, d'autres esprits l'assistent de leurs conseils, l'aident à dissiper son trouble, à s'affranchir des dernières chaînes terrestres et à s'élever vers des milieux moins obscurs.
En général, le dégagement de l'âme est moins pénible à la suite d'une longue maladie, celle-ci ayant pour effet de dénouer petit à petit les liens charnels. Les morts soudaines, violentes, survenant lorsque la vie organique est dans sa plénitude, produisent sur l'âme un déchirement douloureux, la jettent dans un trouble prolongé. Les suicidés sont en proie à des sensations horribles. Ils éprouvent, pendant des années, les angoisses de la dernière heure et reconnaissent avec effroi qu'ils n'ont échangé leurs souffrances terrestres que pour d'autres plus vives encore.
La connaissance de l'avenir spirituel, l'étude des lois qui président à la désincarnation, sont d'une grande importance pour la préparation à la mort. Elles peuvent adoucir nos derniers instants et nous rendre le dégagement facile, en nous permettant de nous reconnaître plus vite dans le monde nouveau qui nous est ouvert."
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
72 heures, c'est en effet le délai moyen qu'à conseillé L'Esprit Emmanuel, le guide de Chico avant une crémation.
Il est nécessaire que tous les liens fluidiques entre le périsprit et le corps physique se soient entièrement défaits.
Toutefois ce délai n'est pas valable pour toutes circonstances et pour chaque personne, et le temps de la séparation entre l'organisme physique et l'âme est variable d'un individu à un autre.
Voyez ce qu'en dit en complément, "Le livre des Esprits" d'Allan Kardec, Question 155 - Comment s’opère la séparation de l’âme et du corps ?
Pendant la vie, l'Esprit tient au corps par son enveloppe semi-matérielle ou périsprit ; la mort est la destruction du corps seul et non de cette seconde enveloppe qui se sépare du corps, quand cesse en celui-ci la vie organique. L'observation prouve qu'à l'instant de la mort le dégagement du périsprit n'est pas subitement complet ; il ne s'opère que graduellement et avec une lenteur très variable selon les individus ; chez les uns, il est assez prompt, et l'on peut dire que le moment de la mort est celui de la délivrance, à quelques heures près ; mais chez d'autres, ceux surtout dont la vie a été toute matérielle et sensuelle, le dégagement est beaucoup moins rapide et dure quelquefois des jours, des semaines et même des mois. Il est rationnel de concevoir, en effet, que plus l'Esprit s'est identifié avec la matière, plus il a de peine à s'en séparer ; tandis que l'activité intellectuelle et morale, l'élévation des pensées, opèrent un commencement de dégagement même pendant la vie du corps et, quand arrive la mort, il est presque instantané. Tel est le résultat des études faites sur tous les individus observés au moment de la mort. Ces observations prouvent encore que l'affinité qui, chez certains individus, persiste entre l'âme et le corps, est quelquefois très pénible, car l'Esprit peut éprouver l'horreur de la décomposition. Ce cas est exceptionnel et particulier à certains genres de vie et à certains genres de mort ; il se présente chez quelques suicidés.
Finalement bien préparer sa mort c'est être durant sa vie, un homme de bien, et la remplir d'amour pour son prochain!
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
On peut éventuellement conserver des cellules intactes par ce moyen mais dans quel état seront-elles après de longues années, on ne le sait pas.
Dans une matière inerte et sans vie, il n'y a plus de fluide vital et donc il y a détachement de l'âme. Tant que les scientifique n'auront pas compris la composition d'un être humain, corps physique, périsprit et âme, ils ne pourront pas progresser dans leurs recherches.
Et à quoi bon vouloir conserver un corps physique usé puisque nous sommes éternels et que la réincarnation nous en offre un tout neuf régulièrement. Elevons nos pensées vers Dieu, progressons moralement et nous n'aurons plus à nous soucier d'un organisme matériel qui se dégrade au fil des ans.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Un lieu qui a traversé un drame aussi important que celui du massacre de femmes, d'enfants et d'hommes reste un lieu poignant. Les pensées ont imprégné l'espace et quand on a de la sensibilité, on peut ressentir une émotion de tristesse, d'angoisses ou de peines. Comme dans des lieux paradisiaques ou heureux, on a des sentiments de joies, de plénitude. Cela montre que vous n'êtes pas insensible, c'est dans l'évolution de l'être humain que de comprendre les effets de la pensée.
Fraternellement,
Agnès
Bonjour,
Dans une mort due à une maladie, un accident etc... sauf dans les cas de suicides, le détachement du périsprit se fait assez rapidement dans l'heure qui suit la mort du corps physique à plusieurs heures mais cela se fait. Par conséquent, l'Esprit ne vit pas l'épreuve de l'incinération avec son périsprit, ni les vers le ronger.
Si c'était le cas, le périsprit subirait un dommage qu'il faudrait réparer comme dans le cas des suicides, c'est pour cette raison que dans l'au-delà, il existe aussi des hôpitaux.
Si l'Esprit éprouve le sentiment que les vers le rongent, c'est qu'il reste attaché à son corps physiquement par ses sentiments matériels, ses convictions, etc... voyez dans le Ciel et l'enfer de Kardec, c'est très bien expliqué.
Par conséquent, vous n'avez aucune crainte si vous désirez vous faire incinérer, d'autant que c'est moins cher actuellement et qu'entre le moment de la mort et la cérémonie, il y a le temps de la prière pour la famille si elle croit.
Fraternellement,
Agnès
Bonjour,
En effet, beaucoup de personnes restent attacher à la matière parce qu'ils ne croient en rien, parce qu'ils aiment le monde matériel, parce qu'ils ne sont pas préparés mais cela ne veut pas dire qu'ils sont dans la matière.
Quand la mort arrive, sauf dans les cas de suicide et d'euthanasie, le détachement du corps matériel se fait toujours et quelque soit les cas et même si la mort est très rapide comme dans les assassinats. Le processus de détachement se réalise avec l'aide d'Esprits évolués, il n'y a donc aucune inquiétude pour la crémation, la personne est détachée de la matière même si elle ne comprend pas la situation.
Fraternellement,
Jean
Bonjour,
Concernant le sort bon ou mauvais de chacun, l’hérédité n’explique pas tout ni les conséquences de ce que nous faisons de notre vie. C’est pour cela que nous constatons des personnes justes, bonnes qui semblent écrasées par les épreuves, alors que des personnes méchantes semblent prospérer. Si la vie commence seulement à la naissance, que rien n’existe antérieurement pour chacun de nous, nous ne pouvons pas comprendre ces inégalités apparentes qui nous choquent, pas plus que la justice divine.
La réincarnation permet de comprendre la conception possible d’un Être qui gouverne l’univers avec justice. La doctrine des vies successives montre que chacun emporte au-delà de la tombe et rapporte en naissant la semence du passé. Cette semence répandra ses fruits sur la vie actuelle et même sur les suivantes, si une seule existence ne suffit pas à épuiser les conséquences mauvaises de nos vies antérieures. Sans oublier que nos actes de chaque jour viennent s’ajouter aux causes anciennes, les atténuant ou les aggravant, formant avec elles un enchaînement qui, dans leur ensemble, composeront la trame de notre destin.
La sanction morale, si insuffisante, parfois si nulle, lorsqu'on l'étudie au point de vue d'une vie unique, se retrouve absolue et parfaite dans la succession de nos existences. Nous subissons le contrecoup de nos actions. De même par nos actions, nous construisons notre avenir. Tout préjudice entraîne des causes de souffrances et une réparation complète nécessaire.
En vertu d’une loi universelle, nous ne pouvons jouir que d’une situation proportionnée à nos mérites. Notre bonheur, malgré des apparences souvent trompeuses, est toujours en rapport direct avec notre capacité pour le bien. Cette loi fixe les conditions de nos renaissances et trace les grandes lignes de nos destinées. Cela explique que des méchants semblent heureux alors que des justes croulent sous les souffrances. L'heure de la réparation a sonné pour les uns ; elle est proche pour les autres.
La vraie liberté est dans l’affranchissement des liens du corps, sur terre nous sommes en captivité. Nous pouvons considérer que celui qui part a fini sa tâche, et celui qui reste ne l’a peut-être pas commencé. C’est pourquoi Dieu, dans son infini bonté donne souvent à un Esprit encore dans les voies du progrès une vie longue lui offrant la possibilité de progresser, et en récompense de ses mérites, à un bon, une vie courte. Ce qui nous paraît être un mal est finalement un bien. N’oublions pas que Dieu est juste en toutes choses.
Cette réponse fait référence au livre de l’Évangile selon le spiritisme d’Allan Kardec chapitre 5, « Bienheureux les affligés », sous titre, « Si c’était un homme de bien, il serait tué » et au livre « Le problème de l’être et de la destinée » de Léon Denis, deuxième partie, le problème de la destinée, chapitre 13, « Les vies successives. – La réincarnation et ses lois »
Fraternellement,
Delphine
Bonjour,
Effectivement, vivre une EMI est un détachement mais ce n'est pas une mort. Il y a un choc émotionnel violent au départ qui dégage l'Esprit de son corps physique mais il est toujours rattaché avec le cordon d'argent. C'est donc une expérience qu'il vit avec la traversée du tunnel et la vision des proches. Dans la mort, il y a un autre processus, il y a le dégagement du fluide vital, petit à petit, puis le détachement de l'Esprit du corps physique, le cordon d'argent est ensuite rompu, comme vous avez dû le lire dans vos lectures. Il faut donc que l'Esprit soit consentant et conscient de ce processus pour que cela se passe bien. Ensuite, suivant son taux vibratoire, il peut ou non se détacher de la terre, du seuil, etc... et renaître en quelque sorte dans le monde de l'au-delà. Pour vos autres questions : En général, les incinérations se font après quelques jours du décès, il y a le temps du recueillement pour la famille, de la préparation de la cérémonie, cela suffit aux Esprits pour bien dégager le corps physique. Il n'y a pas de traumatisme par conséquent. S'il a la sensation d'être brûlé, c'est qu'il reste près du corps et qu'il y est attaché mais le détachement est fait.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Etant croyante vous comprenez que la vie nous est donnée par Dieu et par Lui seul peut nous être prise, ce qui va donc à l’encontre de l’euthanasie, forme de suicide assisté. Nous constatons souvent qu’une maladie grave ou des épreuves difficiles permettent à ceux qui les subissent de voir la vie d’une autre manière les aidant à murir plus vite, à grandir. Et les derniers instants de vie d’une personne agonisante peuvent lui être très importants par les réflexions sur son esprit, lui épargnant à l’avenir bien des tourments, améliorant son karma, ce qui ne peut se produire dans le cas d’euthanasie.
L’incarnation est nécessaire pour l’évolution de l’Esprit et doit être préservée jusqu’à sa fin naturelle. Répondant à la loi d’amour et de charité, nous nous devons de faire tous nos efforts pour adoucir les épreuves de nos prochains. La mort naturelle permettant la désincarnation à son terme est à privilégier. Pour cela, quand la guérison est impossible, une démarche consistant à soulager la douleur est appropriée. Par contre la solution qui consiste à abréger la vie ou à la prolonger inutilement par une thérapie lourde, imposant des souffrances supplémentaires, n'est pas appropriée. Il est bien que votre mère puisse partir en douceur, c'est-à-dire avec ses douleurs calmées, sans précipiter sa mort ni s’acharner sur elle, la laissant se désincarner dans le temps prévu pour elle.
Pour un complément d’information vous pouvez consulter le livre de l’Évangile selon le spiritisme d’Allan Kardec, chapitre 5, « bienheureux les affligés », les points 27 et 28
Fraternellement,
Emilie
Bonjour,
Nous opterions plutôt pour votre troisième proposition. Dans un lieu où s'est déroulé un drame, des images s'impriment et une personne ayant une sensibilité peut les percevoir. Ainsi, vous pouvez vous trouver à Carcassonne et entendre le bruit des batailles. Ces images sont créés par les personnes qui ont vécu le drame et elles restent sur les lieux comme des créations mentales. Cela ne veut pas dire que les personnes qui sont mortes dans ce drame sont au plus mal, cela n'a rien à voir.
C'est la force de la pensée. Notre pensée est créatrice de masses que nous ne voyons mais qui existent. Pour plus d'informations sur le sujet, voyez Ernest Bozzano, la force de la pensée.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Le moment de la mort et les conditions de cette mort peuvent être choisis par ceux qui sont le plus avancés et comprennent le sens de l’incarnation sur terre mais ce qui n'est pas toujours le cas sur terre.
Si l'on choisit de partir avant, on appelle cela un suicide ou une euthanasie.
Les personnes qui sont tuées dans un attentat répondent à un destin collectif car rien ne se fait au hasard. Il n’y a pas de hasard, la vie sur terre a un sens et celui-ci correspond à l’évolution de l’individu incarné. Pour ceux ou celles qui sont blessées lors des attentats, ils ou elles traversent cette épreuve difficile également pour une évolution. Il est donc nécessaire de prier pour ils ou elles afin qu’ils ou elles puissent faire face à cette situation.
Fraternellement,
Corinne
Bonjour,
Allan Kardec nous conseille de présenter les principes fondamentaux de la doctrine spirite avant d'inviter une personne. Ainsi éclairée, une personne participant à une réunion médiumnique ne sera pas désorientée, même si elle constate des erreurs humaines, des imperfections médiumniques, de l'ignorance de la part des Esprits qui se communiquent. Elle sera dans la compréhension et saura séparer ce qui est bon de ce qui ne l'est pas. Il n'existe pas de réunion médiumnique idéale à présenter aux nouveaux car la manifestation des Esprits n'est pas un processus didactique et leur manière d'être ou de se comporter, ainsi que leurs communications, se font naturellement, spontanément. Pour ceux qui sont en recherche spirituelle, nous proposons l'étude d'une doctrine convaincante et réconfortante, dont les enseignements ont été révélés par les Esprits et codifiés par Allan Kardec. Car même sans les phénomènes, la connaissance de la doctrine spirite répondra au désir intime de la personne en recherche d'une véritable croyance.
Fraternellement,
Nadia
Bonjour,
Dans son ouvrage Les derniers instants de la vie, le Dr Elisabeth Kubler Ross affirme que la préparation à la mort doit commencer tôt dans nos vies et que nous devrions enseigner cela à nos enfants et à nos jeunes pour affronter la réalité de la mort avec plus de sérénité. Selon son expérience, les êtres humains préparés depuis tous petits, ne passent pas par toutes les étapes difficiles de la désincarnation s'ils sont atteints d'une maladie mortelle. Par le degré de maturité que certains enfants malades démontrent face à la mort, il est certain que le détachement se fait rapidement et qu’ils trouvent dans l’au-delà l’accueil qu’ils méritent. A l’heure d’aujourd’hui même si les trois quarts de l'humanité croient à la survie de l'âme, la plupart des croyants ne sont pas préparés pour la vie dans l'au-delà. C’est une question d'éducation et les parents, eux-mêmes, sont très peu préparés, et s'avèrent être des enseignants incompétents qui n'abordent le sujet que de manière fugace lorsque un membre de la famille ou un ami décède subitement.
Fraternellement,
Antoine
Bonjour,
C’est effectivement un peu difficile à admettre.
Biologiquement, l’être humain est programmé pour vivre cent ans. Cela ne signifie pas que lorsque quelqu’un meurt dans un accident à l’âge de quarante ans, il devra souffrir encore soixante ans dans le monde spirituel jusqu’à ce qu’il soit délivré de la charge des fluides vitaux qui lui ont été injectés à sa naissance.
C’est l’attitude du suicidé qui détermine le temps qu’il reste dans ce monde inférieur. S’il se trouve sous l’emprise du désespoir, de la révolte et de l’orgueil, sa situation dans ces régions sera prolongée jusqu’à ce qu’il reconnaisse toute l’étendue de sa misère morale et qu’il se dispose à vouloir, sincèrement, le soutien divin. On voit dans sa nouvelle attitude, une similitude avec la parabole du fils prodigue.
Fraternellement,
Virginie