Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Bonjour,
Pour le spiritisme, la pandémie, les catastrophes ne représentent pas un danger puis l'incarnation est une expérience pour permettre l'évolution de l'Esprit. La mort, c'est la renaissance à la vie dans le monde spirituel.
Le seul danger pour le spirite est de n'être pas charitable pour son prochain et de ne pas faire d'efforts pour s'améliorer.
L'attitude qu'il faut avoir actuellement : suivre les consignes et être discipliné. Priez pour ceux qui travaillent, pour ceux qui se désincarnent et avoir foi en Dieu et les bons Esprits qui accompagnent chacun incarné dans sa vie terrestre. Reconnaître les bienfaits acquis et se plier aux difficultés en comprenant que l'incarnation dans un monde en cours d'évolution est ainsi.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Pour développer sa médiumnité, il faut auparavant s'instruire, c'est indispensable. Avec une solide instruction, les ouvrages de Kardec, Denis, Delanne et Chico Xavier, vous avez une plus claire compréhension du monde des Esprits, de l'au-delà et de la médiumnité.
Pour faire des choix en conscience, l'examen de conscience ainsi que la prière, en se recommandant à son guide, permet d'avoir une analyse claire de sa vie et des orientations que l'on peut prendre. C'est un long travail qu'il faut répéter au quotidien avec patience. En un mot, cherchez à vous rapprocher d'un centre spirite et laissez les cartes qui ne sont qu'un support peu fiable.
Fraternellement,
Bruno
Bonjour,
L'âme est attachée au corps physique durant toute l'incarnation et il n'est pas possible d'en changer.
De toute façon, c'est l'âme qui souffre et non pas la matière physique du corps.
Quelque soit les épreuves que l'on doit subir, on doit les régler durant l'incarnation sinon elles subsistent au delà du tombeau.
Chaque soir, priez et demandez de l'aide à Dieu.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Si vous dites que vous êtes impulsif, c'est que vous avez connaissance de cette disposition d'esprit à l'égard des autres ; si vous voulez que la situation change, il faut changer et vous améliorer.
Aidez-vous de la prière et observez-vous, apprenez à avoir du recul face aux situations, rien n'est plus desespérant que de croire qu'il n'y a pas une lumière pour vous.
Vous êtes un enfant de Dieu, comme chacun et vous avez votre place, ayez de l'indulgence pour les autres pour qu'ils en aient pour vous.
Relativisez votre situation pour en prendre que le meilleur et avoir des idées plus claires, plus avenantes. Travaillez à cela.
Fraternellement,
Jean
Bonjour,
La prière peut et même doit être un acte de la vie de tous les jours. Nous sommes reliés à tout ce qui nous entoure et notamment au monde spirituel par notre pensée. La prière est une invocation, un appel une demande d’aide à Dieu, ou à ses intermédiaires. Par la prière, l'homme appelle à lui le concours des bons Esprits.
La puissance de la prière est dans la pensée ; elle ne tient ni aux paroles, ni au lieu, ni au moment où on la fait. On peut donc prier partout et à toute heure, seul ou en commun. La prière en commun a une action plus puissante quand tous ceux qui prient s'associent de cœur à une même pensée et ont un même but, c’est ainsi que l’on peut obtenir par exemple des guérisons. Ce n’est pas la longueur de la prière ou le nombre de mots qui est important mais c’est avant tout la sincérité que vous mettez dans votre demande. Une bonne pensée vaut mieux que de nombreuses paroles.
Si votre prière ne trouve son dénouement rapidement c’est que le moment n’est pas venu et qu’il vous est demandé de trouver la solution. Pour cela vous recevrez une force intérieure qui vous permettra de continuer votre chemin avec courage, patience et résignation. Ce qu’il vous sera accordé ce seront les moyens de vous sortir de votre embarras grâce à des rencontres ou à des pensées dirigées par les bons Esprits.
L'homme subit toujours la conséquence de ses fautes et il est ainsi constamment l'arbitre de son propre sort ; son bonheur ou son malheur dépend de sa volonté de faire le bien. La prière n'a de valeur que par la pensée qu'on y attache. Il vous suffit d’établir un dialogue simple avec Dieu ou les bons Esprits, il faut que vous compreniez chaque mot, que vous les sentiez vibrer en vous avec force et sincérité.
Nous avons de bons amis dans l’au-delà qui ne demandent qu’à nous aider. Il nous suffit de nous tourner vers eux, d’élever, nos pensées pour qu’ils nous entendent et volent à notre secours pour nous trouver des solutions.
Fraternellement,
Pascal
Bonjour,
Nous n'accordons pas d'importance particulière à l'astrologie. Les choix durant notre vie terrestre se font par la connaissance de soi-même, et l'aide de son guide par la prière. C'est une démarche plus longue que d'interroger un astrologue, c'est certain.
Elle aiguise notre sens de l'observation, elle oblige à être à la recherche de nos défauts, c'est donc une démarche vers la bienveillance et la fraternité.
Dans cette quête, nous réfléchissons aussi au sens du libre arbitre et ainsi nous évoluons, c'est le but même de la vie.
Fraternellement,
Bruno
Bonjour,
Le réchauffement climatique est une réalité. Il est scientifiquement prouvé à ce jour avec les connaissances que nous en avons et nous devons tous agir, hommes et femmes incarnés, avec les moyens dont nous disposons.
Il y a certainement des risques puisque les scientifiques qui se penchent sur ces problèmes, nous alertent des conséquences dramatiques. Déjà, les pluies sont diluviennes, les tempêtes dévastatrices…
Cependant, nous ne pouvons pas oublier la providence divine qui se manifeste dans tous les moments de la vie. Ce qui existe sur un plan individuel, peut exister sur un plan plus collectif. N'a-t-on va vu des personnes parfaitement irresponsables être protégées de toute accident ou tout drame.
Alors, face à toutes ces réalités, croyons d'abord en Dieu qui nous a créés et qui permet que nous nous incarnions sur terre. Nous y venons pour progresser.
Nous sommes des Esprits immortels et si pour demain, notre lieu d'habitation se détériore parce que nous n'avons pas été raisonnables dans nos consommations, nous apprenons aussi.
Dans Justice divine, Emmanuel, le guide de Chico nous rappelle : « La condition morale de la terre est notre reflet collectif ».
Fraternellement,
Xavier
Bonjour,
Le spiritisme n'est pas une religion, c'est une doctrine philosophique, basée sur des faits scientifiques ayant des conséquences morales. Il n'apporte pas une nouvelle interprétation des Evangiles, il apporte des éclaircissements à des propos qui étaient obscurs. Voyez l'Evangile selon le spiritisme. Il s'appuie sur le christianisme primitif, celui enseigné par Jésus.
Le spiritisme révise, restaure, complète et vivifie le christianisme parce que la doctrine enseignée par Jésus est actualisée ; elle devient compréhensible, sans les formulations allégoriques. Le spiritisme confirme les actes de Jésus et explique les phénomènes qui s’y rattachent comme la puissance de Jésus sur les fluides, la télépathie, la voyance, les visions, les guérisons, les faits extraordinaires tels que la pêche miraculeuse. Il complète les enseignements de Jésus en y ajoutant de nouvelles révélations. Il n'a pas de dogmes, ni de cultes et par conséquent, il ne peut établir de comparaison avec le bouddhisme, le chamanisme, le judaïsme ou l'Islam. Il enseigne la charité que l'on retrouve aussi dans divers cultes.
Vous trouverez chez Léon Denis dans Christianisme et Spiritisme, une étude dans ce sens.
Fraternellement,
Andrée
Bonjour,
Etre croyant n'est jamais linéaire, il y a des moments de doute et si vous lisez les biographies des plus grands, vous y trouverez cette sorte de traversée du désert.
La terre est un monde d'épreuves et de difficultés qui va peu à peu vers l’évolution, il est donc normal que l'on se sente perdu, et dans l'incompréhension.
Battez-vous, essayez de rejoindre un groupe de spirites pour échanger ou pour renforcer votre foi.
Lisez, priez, ne baissez pas les bras ! C'est une épreuve normale que tous traversent afin d'être plus fort.
Inspirez-vous des plus belles pages de Léon Denis, par exemple, comme dans Après la mort : « La foi, c'est la confiance de l'homme en ses destinées, le sentiment qui le porte vers la Puissance infinie ; c'est la certitude d'être sur la voie qui conduit à la vérité. La foi aveugle est comme un fanal dont la rouge lueur ne peut percer le brouillard ; la foi éclairée est un phare puissant qui illumine d'une vive clarté la route à parcourir.
On n'acquiert pas cette foi sans avoir passé par les épreuves du doute, par toutes les angoisses qui viennent assiéger les chercheurs. Il en est qui n'aboutissent qu'à une accablante incertitude et qui flottent longtemps entre des courants contraires. Heureux celui qui croit, sait, voit et marche à coup sûr ! Sa foi est profonde, inébranlable. Elle le rend capable de surmonter les plus grands obstacles. C'est dans ce sens qu'on a pu dire, au figuré, que la foi soulève des montagnes, les montagnes représentant ici les difficultés accumulées sur le chemin des novateurs, les passions, l'ignorance, les préjugés et l'intérêt matériel. »
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Il existe des mondes inférieurs au notre où l’existence est toute matérielle, la vie morale à peu près nulle et où les passions règnent en maitre.
Les degrés d’avancement ou d’infériorité des habitants des divers mondes qui constituent l’univers peuvent être très différents. Certains, inférieurs à la terre, physiquement et moralement, d’autres au même niveau que la terre et d’autres supérieurs. Ils peuvent être classés selon une échelle divisée en cinq parties.
La plus basse en cinquième position, les mondes primitifs, affectés aux premières incarnations de l’âme humaine. Vient ensuite en quatrième position, les mondes d’expiations et d’épreuves, dont fait partie la terre, où le mal domine. En remontant l’échelle, à la troisième position, nous trouvons les mondes régénérateurs où les âmes qui ont encore à expier puisent de nouvelles forces, tout en se reposant de la fatigue liée aux mondes d’épreuves, nous pouvons parler de mondes de convalescence. Ce sont des mondes de transition entre les mondes de la quatrième et deuxième position qui sont les mondes heureux où le bien l’emporte sur le mal, où la maladie, les soucis et les angoisses n’ont plus leur place. Viennent enfin les mondes célestes ou divins, où les Esprits sont épurés et où seuls le bien, l’amour et la fraternité règnent.
La terre est donc un monde encore très peu avancé même s’il n’est pas en bas de l’échelle.
Les êtres vivants progressent moralement en même temps que les mondes qu’ils habitent progressent matériellement répondant à la loi du progrès. La terre deviendra donc un monde régénérateur.
En allant sur ce lien , vous pourrez retrouver cette échelle et pour aller plus loin, l’échelle spirite c'est-à-dire la classification des Esprits allant des Esprits impurs aux purs Esprits.
Voir également Le livre des Esprits, chapitre 1, échelle spirite et le Livre des médiums chapitre 24, identité des Esprits.
Fraternellement,
Christine
Bonjour,
Le but ultime pour chaque Esprit que nous sommes est d’arriver à la perfection et d’être tous unis au sein d’une même famille spirituelle. D’où les réincarnations successives qui servent à évoluer, corriger les fautes, dompter les passions, payer les dettes, faire des progrès spirituels et consolider les liens entre les Esprits. Répondant à la loi d’attraction, les Esprits du même ordre, de caractères et de tendances semblables, se rapprochent et se suivent à travers leurs multiples existences, s’incarnant ensemble mais pas nécessairement dans la même famille. Ils s’incarnent tantôt en proches parents, tantôt en amis, en voisins ou autre, en fonction du milieu le plus adéquat à leur évolution. Ainsi les réincarnations successives permettent d’étendre les liens de famille, d’augmenter même les devoirs de fraternité, puisqu’il est possible de trouver par exemple en un voisin, un Esprit qui était attaché lors d’une précédente incarnation par des liens du sang. Les réincarnations successives diminuent donc l’importance que nous pouvons avoir de notre filiation. Nous sommes tous des enfants de Dieu et comme nous l’avons dit plus haut, nous finirons tous par être unis dans une même famille spirituelle.
Il en demeure pas moins que nous pouvons être heureux d’appartenir à une famille dans laquelle des Esprits élevés se sont incarnés. Nous pouvons leur rendre honneur en nous efforçant de suivre les bons exemples qu’ils nous ont donnés et non en leur vouant un culte par orgueil d’avoir eu un ancêtre avec un rang, un titre ou une fortune spéciale. Même si les Esprits ne procèdent pas les uns les autres, ils sont sensibles à l’affection que nous leur témoignons par les liens de la famille.
Ses explications sont détaillées dans le livre des Esprits d’Allan Kardec, livre 2, monde spirite ou des Esprits, chapitre 4, pluralité des existences, sous-titre, parenté, filiation.
Fraternellement,
Pierre
Bonjour,
En principe, l’avenir est caché à l’homme. Il pourrait négliger le présent, et n’agirait pas avec la même liberté qu’en ne le connaissant pas, parce qu’il serait dominés par la pensée que, si une chose doit arriver, il n’a pas à s’en occuper, ou bien il chercherait à l’entraver. Quand rarement l’avenir lui est révélé cela peut être pour plusieurs raisons, voyons lesquelles. La connaissance de l’avenir doit dans certains cas pouvoir faciliter l’accomplissement de l’événement au lieu de l’entraver, en engageant à agir autrement qu’on n’eût fait sans cela. C’est aussi souvent une épreuve, la perspective d’un événement peut éveiller des pensées plus ou moins bonnes comme la cupidité à l’annonce par exemple d’une fortune arrivante. Elle peut éveillée aussi en l’homme de bons sentiments et des pensées généreuses. Il aura tout le mérite ou le tort des pensées bonnes ou mauvaises que la croyance à l’événement à fait naître en lui. Si la prédiction ne se révèle pas, ce peut être une épreuve de la manière dont il supportera la déception.
Comment les Esprits connaissent-ils l’avenir ? L’avenir pour nous, semble présent pour eux. Prenons un exemple pour illustré ce propos. Supposons un homme placé sur une montagne considérant la vaste étendue de la plaine et regardant un voyageur marché pour la première fois sur une route dans cette plaine. De sa place, il pourra d’un coup d’œil voir tout ce que va rencontrer le voyageur sur sa route, accidents du terrain, rivières à franchir, bois à traverser, personnes qu’il va rencontrer… Pour lui, tout cela est le présent, il voit simultanément tous les événements que le voyageur rencontrera. Pour le voyageur, c’est l’inconnu, l’avenir, parce que sa vue ne s’étend pas au-delà du petit cercle qui l’entoure. Si l’homme qui est sur la montagne descendait vers le voyageur pour lui parler de ce qu’il allait rencontrer, il lui prédirait l’avenir. Les Esprits dématérialisés sont comme l'homme de la montagne ; l'espace et la durée s'effacent pour eux. Les Esprits ne sont pas tous logés à la même enseigne sur la connaissance de notre avenir. L'étendue et la pénétration de leur vue sont proportionnées à leur épuration et à leur élévation dans la hiérarchie spirituelle, comme l’homme sur la montagne, qui plus il sera haut, plus sa vue sur la route du voyageur sera étendue. En contraste, certains Esprits peu évolués ne connaissent pas plus l’avenir que l’homme.
Pour plus d’information, vous pouvez lire la réponse à la question 243 page 120 et les réponses aux questions 868 à 870 pages 372 et 373 du livre des Esprits d’Allan Kardec et le chapitre 16, « Théorie de la prescience » pages 325 à 334 du livre La Genèse d’Allan Kardec. Vous pouvez aussi regarder la vidéo sur youtube de la TV spirite, sous le titre, « La genèse 3 « les prédictions » la plume spirite en allant sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=bDx0pRwztWU&index=3&list=PL38RGmHlp5pKOnw2AjV8Uc37yOGmNfe1t
Fraternellement,
Brigitte
Bonjour,
Notre liberté est effectivement restreinte, mais en perpétuel développement. Nous sommes vraiment mûrs pour la liberté que le jour où les lois universelles, extérieures à nous, sont devenues intérieures et conscientes par le fait même de notre évolution. Le jour où nous nous sommes pénétrés de la loi et en avons fait la règle de nos actions, nous avons atteint le point moral où nous nous possédons, où nous nous dominons et où nous nous gouvernons nous-mêmes. Ainsi, chaque être conquiert sa propre liberté au cours de l'évolution qu'il doit accomplir. Ses progrès ne sont pas autre chose que l’extension de son libre arbitre. Suppléée d'abord par l'instinct, qui disparaît peu à peu pour faire place à la raison, notre liberté est très limitée dans nos étapes inférieures et dans toute la période de notre éducation première. Elle prend une extension considérable dès que l'esprit a acquis la compréhension de la loi.
L'intelligence et la volonté arrivent à prédominer peu à peu sur ce qui représente à nos yeux la fatalité. Le libre arbitre est donc un épanouissement de la personnalité et de la conscience. Pour être libre, il faut vouloir l'être et faire les efforts nécessaires pour le devenir, en s'affranchissant des servitudes de l'ignorance et des basses passions, en substituant l'empire de la raison à celui des sensations et des instincts. Quelque soit notre évolution, il y a toujours une place pour notre libre volonté.
Nous pouvons dire que l’âme subit d'autant plus le poids des fatalités matérielles qu'elle est plus arriérée et plus inconsciente ; elle est d'autant plus libre qu'elle s'élève davantage et se rapproche du divin. Dans son état d'ignorance, il est heureux pour elle d'être soumise à une direction. Mais, devenue sage et parfaite, elle jouit de sa liberté dans la lumière divine.
Etant encore imparfaits, nous sommes comme des enfants qui ont besoin encore d’être guidés. Comme des enfants qui à mesure qu’ils grandissent et mûrissent, obtiennent plus de liberté, nous acquérons au fil de notre lente évolution plus de liberté.
Comment faire pour être plus libre ? Par une éducation et un entraînement prolongés de nos facultés : libération physique par la limitation des appétits ; libération intellectuelle par la conquête de la vérité ; libération morale par la recherche de la vertu. Ce travail est long et ils nous restent encore beaucoup de chemin à parcourir. Sachant, heureusement que toujours, à tous les degrés de notre ascension, nous sommes assistés, guidés, conseillés par des Intelligences supérieures, par des Esprits plus grands et plus éclairés que nous.
Le livre « Le problème de l’être et de la destinée » de Léon Denis au chapitre 22 apporte plus de précisions sur ce sujet.
Fraternellement,
Agnès
Bonjour,
La sympathie ou l’antipathie soudaine sont presque toujours le retour de sensations ressenties dans une incarnation précédente, dans des circonstances provoquant ses sentiments. En principe, l'oubli des existences antérieures est une des conséquences de la réincarnation. Toutefois, cet oubli n'est pas absolu. Chez beaucoup de personnes, le passé se retrouve sous la forme d'impressions, sinon de souvenirs précis. Ces impressions influencent parfois nos actes ; ce sont celles qui ne proviennent ni de l'éducation, ni du milieu, ni de l'hérédité. Au nombre, on peut classer les sympathies et les antipathies soudaines.
Un exemple sur une raison qui peut provoquer une antipathie est donné dans un livre écrit par Gabriel Delanne sous le titre « Réincarnation », chapitre 7, « les expériences de rénovation de la mémoire », sous titre, « haine tenace ». C’est l’exemple d’un Esprit qui exerçait sa vengeance sur une femme. L’Esprit expliqua au médium qui avait gagné sa confiance la raison qui le faisait agir.Dans une précédente existence, dit-il, je faisais partie d'une famille princière russe. Nous étions trois enfants, deux filles et un garçon. Mes sœurs, pour jouir de mon patrimoine, me firent enfermer dans une maison d'où je ne pus sortir que par la mort. Là je me suis juré que, si je le pouvais, tôt ou tard, je me vengerai. Dieu dans sa bonté a permis que nous nous réincarnions dans le même milieu, de telle façon que par les liens du mariage nous sommes arrivés à être beau-frère et belle-sœur ; malgré cela, pendant ma vie, nous n'avons pu sympathiser ensemble sans en connaître les raisons. Je suis mort au monde de la matière voilà treize ans ; je pus me reconnaître assez vite pour voir que ma sœur du passé était ma belle-sœur du présent. De là notre antipathie l'un pour l'autre et de là aussi ma vengeance ; j'étais mort enfermé ; je voulus qu'à son tour elle subit le même sort.
Toute antipathie, aussi justifiée soit-elle, devrait finir par laisser place à la sympathie par un travail constructif.
Pour compléter ces explications, vous pouvez lire, si vous le voulez, le livre des Esprits d’Allan Kardec, Livre 2, monde spirite ou des Esprits, chapitre 7, retour à la vie corporelle, sous titres, sympathies et antipathies terrestres ; le livre, Le problème de l’être et de la destiné de Léon Denis, deuxième partie, le problème de la destinée, chapitre 14, les vies successives – preuves expérimentales – rénovation de la mémoire ; le livre, le consolateur psychographié par Chico Xavier, dicté par l’Esprit Emmanuel, partie 2, sentiment, titre, affection et sous titre, sympathie et antipathie.
Fraternellement,
Antoine
Bonjour,
La perte d’un membre quel qu’il soit ne provoque pas la perte d’une partie du périsprit, ce qui explique les sensations dites « d’intégrité », qui accompagne la perte d’un membre quelconque. Tout au long de son passage sur terre, le corps d’une personne varie constamment, le renouvellement cellulaire constant en témoigne. Ce corps n’est que temporaire et périssable, il se désagrège et se dissout à la mort. Le périsprit, quand à lui existait avant la naissance et survit à la décomposition du corps suivant l’âme dans ses transmigration. Il ne subit pas l’influence permanente des perpétuelles transformations du corps. Il n’est cependant pas immuable, il s’épure ou s’alourdi suivant nos actes et nos pensées. C’est le périsprit qui assure le maintien de la structure humaine et des traits de la physionomie, de la naissance à la mort. C’est lui qui a donc une influence sur le corps. Les maladies sont la conséquence d’un déséquilibre du périsprit provoqué par des actions en désaccord avec les lois divines dans cette vie ou dans les vies précédentes. Vous pouvez lire, pour plus d’information le livre des Esprits d’Allan Kardec, livre 2, chapitre 1, rubrique « périsprit », réponses aux questions 93 à 95, le livre « La genèse » d’Allan Kardec chapitre 11, paragraphe 17,18 et 20 et chapitre 14, paragraphe 7 à 11 et 18 le livre « Après la mort » de Léon Denis chapitre 21, le Livre « le problème de l’être et de la destinée » de Léon Denis, chapitre 3 et le livre « L’âme de la matière » chapitre 2 de Marlène Nobre
Un Esprit à sa mort n’est plus infirme, mais peut effectivement apparaitre estropié ou non pour se faire reconnaitre. Quand un Esprit apparaît, il met son périsprit dans l’état nécessaire pour le rendre visible. La modification de son périsprit s’opère par sa combinaison avec le fluide propre du médium dont la présence est indispensable. Il parait généralement comme il était sur terre dans le but qu’on le reconnaisse avec des traits physiques qui lui était propre, comme des infirmités.
On peut dire que les modes d’action de l’Esprit varient suivant les ressources offertes par les milieux où il opère. Les phénomènes de matérialisation doivent être classés en trois ordres : D’abord, les cas où le double du médium extériorisé est utilisé et modifié par l’Esprit, au point de reproduire l’aspect que celui-ci avait sur la terre et même les traits de sa physionomie. L’Esprit, par la volonté, se reflète, se photographie dans la forme fluidique du médium ; c’est une transfiguration plus ou moins complète, selon le pouvoir du manifestant. Aussi, dans certaines expériences, l’apparition conservera quelque ressemblance avec le médium. En d’autres cas, l’Esprit, à l’aide des fluides ambiants, crée des formes temporaires qu’il anime et dirige du dehors, sans s’incorporer. Enfin, il y a les cas, plus nombreux, où l’Esprit concrète et matérialise sa propre enveloppe fluidique, au point de reparaître tel qu’il était dans sa précédente existence terrestre. La matérialisation serait alors une sorte de réincarnation passagère.
Le livre des médiums d’Allan Kardec au chapitre 6, paragraphes 101 à 107 donne des explications sur les apparitions. Vous pouvez trouvez aussi dans le livre « Dans l’invisible de Léon Denis au chapitre 20, l’exemple d’un Esprit qui change de forme au cours d’une séance de matérialisation, pour se faire reconnaitre par sa sœur.
Fraternellement,
Sylvie
Bonjour,
Voici un beau témoignage qui remplit d'espoir, bon courage
Fraternellement,
Hélène
Bonjour,
Ce que nous faisons subir à notre corps physique laisse une empreinte à notre corps spirituel en bien comme en mal. Dans une nouvelle incarnation, cette empreinte sur notre corps spirituel va jouer un rôle important sur le nouveau corps physique. L’abus d’alcool laissera une empreinte néfaste sur notre corps spirituel. Une personne ayant abusée de l’alcool peut se retrouver par exemple, dans une prochaine incarnation, avec des problèmes au foie comme une hépatite, sans pour autant n’avoir fait aucun abus dans sa nouvelle vie. Nous rencontrons régulièrement des personnes ayant des problèmes de santé habituellement liés à des abus alors qu’elles ont une vie parfaitement saine. Elles récoltent ce qu’elles ont semé. Dès cette vie, nous pouvons subir les conséquences d’abus d’alcool, immédiat après avoir consommé une trop grande quantité d’alcool et à long terme dans le cas de l’alcoolisme.
L’abus d’alcool représente un piège dans la mesure où l’alcool procure un sentiment de bien-être apparent immédiat ou presque. Lors de regroupement, elle rassemble et procure un sentiment profond à ceux qui boivent d’appartenir à un groupe, mais souvent à condition de savoir tenir l’alcool en buvant beaucoup. Elle donne l’impression d’avoir une vie sociale en donnant par exemple des ailes aux timides qui penseraient avoir du mal sans elle. Mais c’est une bombe à retardement, on se rencontre de ses méfaits sur la santé souvent tard. De plus, il peut s’installé de manière insidieuse, si nous ne sommes pas suffisamment vigilant une alcoolo-dépendance qu’il est toujours difficile à combattre.
Vous pouvez voir sur le site en allant sur ce lien : http://www.cslak.fr/videoscope-bottom/item/boire-seul, une vidéo qui montre l’impact que peut avoir des Esprits désincarnés sur les incarnés au travers des faiblesses, en poussant les incarnés à boire par exemple.
Mais où commence l’abus ?
Quand elle nous rend malade, quand nous pouvons plus nous en passer, quand elle devient indispensable aux rassemblements entre amis, quand elle nous met dans des situations difficiles et regrettables, quand nous sommes obligés de prendre des doses de plus en plus conséquentes pour être « bien », l’abus, n’a-t-il pas commencé ?
Si nous tombons dans les excès il n’est jamais trop tard pour arrêter. Plus nous arrêterons tôt, moins les conséquences serons importantes.
Fraternellement,
Alexis
Bonjour Bertrand,
De manière générale, il faut veiller à ne pas prendre "à la lettre" tout ce qui est écrit dans la Bible, souvent sous forme allégorique. La lecture de livres comme l’Évangile selon le Spiritisme ou encore le Ciel et l'Enfer d'Allan Kardec devraient vous aider à faire la part des choses. Vous y trouverez des démonstrations claires réfutant l'existence de Satan ou d'anges déchus.
En voici, à titre d'exemple, un extrait tiré du livre Le Ciel et l'Enfer.
"Si Satan et les démons étaient des anges, c'est qu'ils étaient parfaits ; comment, étant parfaits, ont-ils pu faillir et méconnaître à ce point l'autorité de Dieu, en présence de qui ils se trouvaient ? On concevrait encore que, s'ils ne fussent arrivés à ce degré éminent que graduellement et après avoir passé par la filière de l'imperfection, ils aient pu avoir un retour fâcheux ; mais, ce qui rend la chose plus incompréhensible, c'est qu'on nous les représente comme ayant été créés parfaits.
La conséquence de cette théorie est celle-ci : Dieu avait voulu créer en eux des êtres parfaits puisqu'Il les avait comblés de tous les dons, et Il s'est trompé ; donc, selon l’Église, Dieu n'est pas infaillible."
D'autre part, si des géants avaient vécu sur Terre, pourquoi voudriez-vous que la seule explication en soit "satanique" ? La différence ne devrait pas vous faire peur à ce point...
Quoi qu'il en soit, pour vous rassurer, si vous faites référence aux photos de découvertes d'ossements humains géants, elles sont issues d'un concours de trucage photo dont le thème était "anomalies archéologiques".
Vous retrouverez aisément, pour plusieurs de ces clichés, les 2 photos d'origine et la photo truquée qui les mélange. D'ailleurs, sur ces photos, il y a des géants de vraiment toutes les tailles !
A notre époque de communication à outrance, il est, peut-être, encore plus essentiel qu'avant de passer chaque information par le crible de la raison, comme nous le recommandait, déjà à son époque, Allan Kardec.
Fraternellement,
Hélène
Bonjour,
Tous les Esprits sont amenés à évoluer et ils peuvent le faire sur cette Terre, comme sur d'autres mondes, selon leur degré d'avancement.
Vous devriez lire le chapitre 3 de l’Évangile selon le Spiritisme d'Allan Kardec. Ce chapitre, qui s'intitule "Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père", est, comme le titre l'indique, très clair sur ce sujet et répondra certainement à toutes vos interrogations.
En voici un très court extrait :
"Les Esprits incarnés sur un monde n'y sont point attachés indéfiniment, et n'y accomplissent pas toutes les phases progressives qu'ils doivent parcourir pour arriver à la perfection. Quand ils ont atteint, sur un monde, le degré d'avancement qu'il comporte, ils passent dans un autre plus avancé, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'ils soient arrivés à l'état de purs Esprits. Ce sont autant de stations à chacune desquelles ils trouvent des éléments de progrès proportionnés à leur avancement. C'est pour eux une récompense de passer dans un monde d'un ordre plus élevé, comme c'est un châtiment de prolonger leur séjour dans un monde malheureux, ou d'être relégués dans un monde plus malheureux encore que celui qu'ils sont forcés de quitter, quand ils se sont obstinés dans le mal."
Nous vous laissons lire, à votre rythme, le reste de ce chapitre en espérant qu'il vous donne envie de lire par la suite le livre en entier...
Fraternellement,
Hélène
Bonjour Béatrice,
Nous vous remercions pour votre témoignage sur les effets bénéfiques du pardon.
Il est vrai que toutes les colères, frustrations, haines ou ressentiments que l'on garde en soi et que l'on continue à entretenir, donc à "nourrir" régulièrement, créent des désordres au niveau de nos énergies, ce qui entraine des troubles importants qui se répercutent ensuite sur notre corps.
Le docteur Andrei Moreira explique très bien tout ce processus dans son dernier et excellent ouvrage "Guérison, auto-guérison". Nous en extrayons une citation, attribuée à Shakespeare, qui illustre parfaitement les méfaits de la colère : "Ne pas pardonner, c'est comme boire du poison et espérer qu'une autre personne en meure".
J'espère que vous saurez y repenser si, un jour, la colère vous taraude de nouveau...
Fraternellement,
Véronique