Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Bonjour Mycath,
Permettez-moi de vous répondre partiellement en deux temps. Pour ce faire, pourriez-vous me préciser quelques points afin que ma prochaine explication soit plus précise ? J’aimerais en effet que vous me précisez quelques points qui peuvent avoir une certaine importante : si j’ai bien compris vous avez commencé à peindre sous influence médiumnique. Est-ce bien cela ? Enfin pourquoi vouloir magnétiser vos tableaux ? Qu’espérez-vous apporter par vos fluides aux tableaux que vous réalisez ?
Concernant ma première réponse, j’aimerais revenir tout d’abord sur ce mot de « mission ».
Certes nous avons tous, en nous incarnant, une mission à accomplir, un but bien précis que nous devons nous efforcer au cour de notre existence à atteindre. Toutefois il ne faut point prendre ce mot au pied de la lettre au sens « d’élu », commettant ainsi cette erreur trop fréquente due à une mauvaise interprétation. De ce fait il ne faut pas s’attendre à donner à sa vie un sens insolite ou espérer accomplir quelque-chose d’exceptionnel, d’unique, de fabuleux.
Non, loin de-là la mission de tout être humain est d’évoluer inlassablement, d’amoindrir nos imperfections, ou à défaut à tendre vers ce dessein. Evolution qui peut-être à la fois une amélioration morale et/ou intellectuelle.
Vous avez raison sur un point : avant de chercher d’aider son prochain il faut avant tout s’aider soi-même. Comment pourrions-nous tendre une main charitable si nous sommes nous-même dans un état de peine, de détresse et d’affliction ? Vous conviendrez que ce réconfort ne peut en aucun cas être aussi efficace qu’on l’aurait souhaité. Peine perdue et vaine !
Pour votre orientation professionnelle, je reste profondément convaincu que si vous mettez toutes vos forces, toute votre énergie à rechercher un travail qui vous convient, alors tôt ou tard vous parviendrez à en trouver un. Nous sommes dans une société où malheureusement il faut « s’accrocher » ; nous vivons dans une époque où nous ne trouvons plus aussi aisément du travail qu’il y a 20 ou 30 ans en arrière. Pourtant rien n’est impossible : il faut vous armer de courage, d’une grande volonté et de patience. L'obstination en soit n’est pas forcément mauvaise conseillère.
La seule question que vous devez-vous poser est la suivante : êtes-vous dans votre place dans le social/animation ? Cette branche vous plaît-elle ? Dans la négative, oui changez de voie sans hésitez. Dans le cas contraire pourquoi chercher ailleurs ce qui vous satisfait ?
Pardonnez moi d’avance, de vous donner pour l’heure qu’une réponse provisoire à vos attentes.
Je suis de tout cœur avec vous dans vos épreuves. Bon courage et bonne chance !
Ronnie.
Chère madame,
Votre interrogation soulève plusieurs points importants pour la doctrine spirite. Tout d’abord celle sur la nature du corps humain. Tout homme est un esprit incarné dans une enveloppe charnelle périssable (le corps). Celui-ci, contrairement à l’âme, subissant le joug de la matière est condamné à disparaître.
Afin de nous faire une idée plus précise sur la question il est toujours utile de se référer à nos prédécesseurs. Ainsi, par exemple, à la question 984 du Livre des Esprits d’Allan Kardec, nous pouvons lire :
- Les vicissitudes de la vie sont-elles toujours la punition des fautes actuelles ?
« Non ; nous l’avons déjà dit : ce sont des épreuves imposées par Dieu, ou choisies par vous-mêmes à l’état d’Esprit et avant votre réincarnation pour expier les fautes commises dans une autre existence ; car jamais l’infraction aux lois de Dieu, et surtout à la loi de justice, ne reste impunie ; si ce n’est dans cette vie, ce sera nécessairement dans une autre ; c’est pourquoi celui qui est juste à vos yeux est souvent frappé pour son passé » Par conséquent, sachez que derrière cette souffrance physique il y a avant tout une épreuve morale à ne pas oublier ni à négliger. Epreuve nécessaire à l’évolution de ces personnes, car vous n’êtes pas sans savoir que notre vie ne s’arrête point avec la mort et continue dans « l’ au-delà », dans ce monde invisible d’abord en tant qu’esprit errant, puis en reprenant une nouvelle existence terrestre en se réincarnant. Ainsi le spiritisme prône la doctrine de la réincarnation.
En ce qui concerne les deux personnes citées, il demeure toujours difficile de se prononcer sur le pourquoi de leurs épreuves physiques. Sachez que rien n’arrive par hasard, que tout à une raison d’être. Pour connaître concrètement les raisons de leurs épreuves il faudrait se pencher sur leurs existences antérieures. De ce fait nous serions amène de mieux comprendre la chose.
Vous trouverez bien d’autres réponses à ce sujet crucial que vous vous posez en consultant des livres ou des revues spirites.
Ronnie.
Bonjour,
Non le diable n’existe pas, mais c’est la manifestation des esprits inférieurs et moins évolués qui l’on fait prendre pour tel. Car le diable selon la définition qu’on lui donne, serait un être dévoué au mal ETERNELLEMENT mais aucun être n’est voué au mal éternellement. Dieu ayant la prescience de toutes choses, n'aurai pu laisser un être éternellement mauvais exister.
Cela serait opposé aux attributs de Dieu ainsi qu’à la loi d’évolution omniprésente dans l’univers. L’âme, faisant partie intégrante de l’univers, elle n’échappe pas non plus à cette loi de progrès.
Nous sommes tous enfants de Dieu partant tous du même point en tant qu’ esprit simple et ignorant, vierge de tout, c’est à dire sans science, ni morale, d’égal à égal entre esprits. C’est ce qui justifie la notion de justice de Dieu qui donne à chacun le même potentiel au départ pour TOUS les êtres. Ainsi peu à peu en évoluant, l’être se développe et son imperfection, n’est simplement que la preuve évidente du chemin qu’il a à parcourir encore. Ainsi chacun pourra arriver au plus haut degrés de l’évolution, il suffit pour cela qu’il se donne la peine de travailler à son amélioration pour raccourcir ce temps jusqu’à la perfection.
Certains s’obstinent à traîner les pieds et aiment à se maintenir dans le mal, on les appelle communément esprits mauvais, inférieurs, légers. Ce ne sont simplement que les âmes des hommes une fois désincarnés.
La souffrance et le mal dans lequel ils vivent et qu’il entretiennent leurs servent de professeur. Usés par ce mal qui ne mène à rien et ne leur procure aucun bonheur en retour, leur conscience se développera, et petit à petit, à travers de longues vies successives, ils évolueront et se rapprocheront peu à peu d’une conscience plus haute. D’ autres, ayant plus vite intégré la notion d’amour et compris que la route du mal n’était pas la voie, évolueront d’une façon plus rapide, ils accéderont plus vite à l’état de bons esprits. Puis dégagés de toute matérialité, et arrivés à un degré absolue en science comme en morale, il deviendront ce que l’on appelle des esprits purs. Ils vivent alors d’un bonheur inaltérable, mais jamais dans l’inactivité.
Il faut donc bien comprendre que ces esprits purs ou mauvais ont tous la même origine, ils ont tous pris une direction différente en science et en morale, à des rythmes d’évolution différents, mais tous arriveront un jour à la perfection. C’est ce qui donne cette diversité qu’est l’humanité, une des étapes de transition vers la perfection.
Dieu a voulu qu’il en soit ainsi, car il porte le plus grande amour et le plus grand respect envers les êtres qu’il a créés et leur laisse le libre arbitre d’avancer à leur rythme, tout en les aidant des bons esprits qui nous entourent et qui contribuent à nous pousser sur le chemin du bien. L’utilité de la prière et d’une confiance totale en Dieu et de ses messagers prend alors tout son sens. Nous voyons qu’il n’y a aucun diable dans tout cela.
Concernant les fautes irrémissibles : non, il n’y a pas de type de faute auquel il n’y a pas de pardon, si on est profondément sincère et prêt au repentir. Car Dieu tient compte des fautes selon le degré d’évolution où l’on se place. La faute est dépendante de la conscience que l’on a de l’acte engendré. Dieu pardonne car il aime d’une façon infinie, mais cela n’empêche pas pour autant qu’il faudra réparer ces fautes. En premier, c’est par le repentir totalement sincère (car Dieu ayant accès à tout, on ne peut rien lui cacher). Ensuite viens la réparation par l’expiation, en s’incarnant et en subissant les épreuves de la vie qui effacent nos actes négatifs, qui nous corrigent et nous ouvrent les portes de l’avenir en nous enrichissant de nouvelles conceptions en connaissances et en moralité. Le mal n'est réparé que par le bien. Car c’est par la réparation, que notre conscience s’éclaire sur ce que l’on faisait mal, et nous permet donc d’évoluer en intelligence et de mieux comprendre ainsi progressivement la morale du bien comme une loi évidente et naturelle.
Car une faute qui serait pardonnée sans que la personne n’ait pu comprendre comme la corriger, ni ne puisse l’aider à progresser, serait sans but, ni sens et la couperait de la possibilité d’évoluer en intelligence. L’amour de Dieu envers ses enfants est bien supérieur à cela.
Je vous conseille de lire «le Livre des Esprits» d’Allan Kardec. Toutes les bases s’y trouvent pour une meilleur compréhension de tous ces thèmes.
Fraternellement
Christophe.
Bonjour,
Mais où est votre problème ? Vous avez cerné vos besoins, vous rêvez d’une vie de farniente et de fantaisie, alors il ne vous reste plus qu’à vous donner les moyens de réaliser votre rêve, votre envie; Ainsi, vous ne vivrez plus dans l’utopie, mais dans la réalité de vos désirs. Auparavant, il vous faudra trouver un entourage qui accepte d’assumer les contraintes matérielles et financières de vos besoins. Bonne chance, mais n’oubliez pas que selon la justice divine il vous faudra rendre, dans cette incarnation ou dans une autre, ce qui vous a été donné et ce sera à votre tour d’assumer la vie terrestre d’une personne qui goûtera le repos physique, mental et moral.
Un enfant peut refuser d’apprendre à marcher, et personne ne pourra ni l’obliger à le faire, ni le faire à sa place. Il restera dans une vie passive, à la charge de ses proches et ratera beaucoup de découvertes (des autres et de lui-même ) et le plaisir de son autonomie. Il se recroquevillera dans son petit monde, deviendra aigri. Puis viendra le moment où il éprouvera le besoin de bouger et il lui faudra quand même fournir les efforts de son apprentissage qu’il avait refusés, certainement avec plus de difficultés car il y a un temps pour tout.
Le plus progrès que vous pourriez faire actuellement est d’ accepter votre incarnation actuelle avec ce que la vie sur terre incombe. Les autres progrès seront pour plus tard car il faut commencer par le commencement. Je pense que vos connaissances spirites sont très incomplètes, c’est pourquoi je me permets de vous rappeler deux points essentiels :
1) avant de se réincarner, certains esprits (récalcitrants, fainéants, etc..) n’ont pas toujours la possibilité de choisir les conditions de leur future incarnation afin de ne pas éviter des passages obligés de leur évolution personnelle.
2) il n’est pas utile de demander à votre guide d’écourter votre existence, car il n’a pas de temps à perdre avec de telles futilités qui seraient contraires à la volonté de Dieu. Par contre, vous pouvez le solliciter le plus souvent possible pour vous aider à avoir la volonté d’accepter les conditions actuelles de votre passage sur terre, ainsi que de positiver votre sort. La prière et la foi en Dieu sont un bon stimulant.
La lecture du livre “le ciel et l’enfer” d’Allan Kardec, avec les témoignages de personnes désincarnées concernant leurs vies précédentes et leur passages dans l’au-delà, pourrait être nécessaire pour comprendre la loi de cause à effet et vous donner une nouvelle orientation. Vous avez la chance d’avoir accès aux lois divines par le biais de la doctrine spirite, alors ne la gaspillez pas.
Je vous transmets tous mes encouragements fraternels et spirites.
Joëlle.
Bonjour,
Le fait que vous n’ayez jamais ressenti de manifestations de votre père ne veut pas dire qu’il soit en colère. Tout simplement, et comme vous l’avez lu dans le Livre des Esprits, nous sommes tous médiums, mais certains d’entre nous ont des facultés plus développées.
Vous ne sentez pas sa présence mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas proche de vous. Il se peut que lors de votre sommeil vous l’ayez rencontré dans vos rêves mais que vous n’en n’ayez pas le souvenir à votre réveil. Et puis votre père poursuit son propre cheminement, il a besoin de temps, vous-même avez été guidée par votre guide à un moment bien précis à votre ouverture spirituelle. Sachez que s’il en a été ainsi, une manifestation précoce de votre père n’aurait pas été opportune, vous n’auriez pas été prête.
Laissez vous guider, les choses se feront toutes seules.
Fraternellement,
Sophie
Bonjour,
Les NDE (Near Death Experience) ou Expériences de Mort Imminentes (EMI) en français désignent les épreuves se produisant le plus fréquemment lors de comas ou d’arrêts cardiaques. De tous temps on trouve trace de pareils récits ce qui donnerait à ces témoignages une valeur d’universalité.
C’est le psychiatre américain, le Dr Moody avec le livre "La vie après la vie" publié en 1975, qui rapporte les récits d'un certain nombre de « rescapés de l'au-delà». Le public, de ce fait, dé couvrit massivement une autre approche de la mort et du vivant.
Il n’existe pas encore à ce jour un ensemble de critères admis de manières homogènes et cohérentes. Néanmoins, en 1980 Kenneth Ring établit une classification en cinq étapes qui sert encore de référence aujourd’hui :
1) Le premier stade correspond à une sensation d’apesanteur, de calme et de grand bien-être. Les témoins se souviennent d’avoir flotté dans un espace totalement étrange et relatent cet épisode comme l’ une des plus belles expériences de leur vie.
2) Succède le sentiment d'avoir "quitté son corps" et de le contempler à distance depuis un point de vue situé en général au-dessus. Cette situation insolite est en général vécue avec calme et il arrive que les témoins rapportent en détail tout ce qui s'est passé et s’est dit autour de leur corps pendant le laps de temps d’inconscience.
3) Les témoins rapportent avoir été aspirés dans un vide, ressemblant parfois à un tunnel, dont l'obscurité devenait de plus en plus "intense". Une sensation de très grande vitesse vient s'ajouter au sentiment de bien-être. Une présence non-personnifiée accompagnerait parfois le témoin pour le rassurer.
4) Une lumière blanche et dorée, très brillante et impossible à décrire apparaît. A la fois très puissante et très douce, elle irradierait un sentiment d'amour inconditionnel.
5) Finalement certains témoins disent avoir pénétré dans cette lumière. Cette étape est alors vécue comme un retour. Point culminant de l’expérience, c’est à cette lumière que les témoins attribueront leur transformation ultérieure. Là, les récits commencent à varier :
+ certains ont accès à un environnement extraordinaire, d’une beauté "inimaginable".
+ D'autres ont conscience de la présence d’entités spirituelles ou de personnes décédées, connues ou inconnues, avec qui ils communiquent.
+ D’autres encore revoient leur vie défiler sous forme d'une vision en trois dimensions au cours de laquelle ils ont l’impression d’être à la fois "acteur et spectateur". Cette étape n’est en rien vécue comme un jugement mais comme un constat, parfois pénible ou douloureux. Au cours de cet épisode, certains disent également avoir vu des événements de leur vie future.
+ D’autres encore entendent des voix ou de la musique "céleste".
Malgré ces multiples scénarios, tous disent avoir rencontré l'Amour absolu et accédé à la Connaissance universelle et sont convaincus d’avoir fait une incursion dans une autre dimension.
Comment le spiritisme peut-il concilier les NDE ?
Léon Denis, dans Après la mort ( les éditions Philman page 145) : « Or, ce que les religions et les philosophies nous avaient toutes laissé ignorer, les esprits viennent, en foule, nous l’apprendre. Ils nous disent que les sensations qui précèdent et suivent la mort sont infiniment variées et dépendent surtout du caractère, des mérites, de la hauteur morale de l’esprit qui quitte la terre ».
Allan Kardec lui dans le Livre des Esprits, à la question 961, relate cette réponse :
« Au moment de la mort, quel est le sentiment qui domine chez le plus grand nombrez des hommes, est-ce le doute, la crainte ou l’espérance ?
« Le doute pour les sceptiques endurcis, la crainte pour les coupables, l’espérance pour les hommes de bien »
Ainsi nous comprenons par-là que nous ne sommes point égaux face à la mort. Notre ouverture sur cet « au-delà » dépend de notre avancée morale et spirituelle sur le sujet. Nos compréhensions sur cette après-vie actuelle restent conditionné par maints facteurs extérieurs à notre personne : l’éducation reçue, la société dans laquelle nous évoluons, par nos croyances plus ou moins juste, plus ou moins vraies sur le divin.
Dire qu’il y a deux mondes, celui des incarnés et celui des esprits n’est qu’une vision imparfaite et réductrice produite par notre mental, par la perception incomplète de nos cinq sens. En fait les deux mondes ne forment qu’un seul où incarnés et désincarnés cohabitent ensembles. Les premiers soumis aux lois de la matière (celle de l’apesanteur par exemple) seront contraints d’évoluer sur la terre tandis que les seconds libres dans leurs déplacements peuvent, si l’envie leur en prenne, aller de monde en monde.
Les NDE peuvent se comparer avec l’état de sommeil. En effet, pendant le rêve, tandis que le corps se repose, l’âme se libère de toute contrainte physique (en étant relié toutefois à celui-là par le périsprit), ne se limite plus à nos cinq sens imparfaits. Vaquant à ses occupations, elle se sert logiquement de perceptions développées, sens que nous pouvons appeler extrasensorielles.
« Nous savons que pendant le sommeil l’Esprit recouvre en partie sa liberté, c’est à dire qu’il s’isole du corps » (Allan Kardec, Le livre des Médiums, question 114 « Apparitions de l’Esprit des vivants »)
Enfin, la perception de nos sens se modifie selon notre avancement. De fait le spiritisme loin de condamner les NDE ou de les rejeter – comment pourrait-on nier l’existence de milliers de témoignages - les explique de façons simples et rationnelles. Pour résumer en un mot lors des NDE, tout comme pendant notre sommeil, notre âme se libérant du corps retrouve ses perceptions extrasensorielles, subsistant en elle en état latent. Au final ses expériences aboutissent à un état de conscience plus développé, à une certitude sur l’existence du monde des esprits ainsi que de la continuité de la vie après décès.
Quelques lectures conseillées :
- Léon Denis, Après la mort, exposé de la doctrine des Esprits, chapitre 30, La dernière heure.
- Allan Kardec, Le Livre Des Esprits, Livre 2, Chapitre 3, Retour de la vie corporelle à la vie spirituelle.
- Allan Kardec, Le Livre des Médiums, chapitre 7, Bi-corporéité et transfiguration.
Bien à vous,
Ronnie.
Bonjour Natacha,
Il est possible que ton papa t’ait fait passer un petit message par l’intermédiaire de ta cousine lors d’une séance spirite. Pourquoi à elle et pas à toi directement ?
Pour communiquer avec l’au-delà, il faut de la médiumnité. Tous les vivants ont plus ou moins de médiumnité. Souvent elle s’exprime dans le calme de la prière ou dans la “sortie du corps” intervenant lors du sommeil : on croit alors avoir rêvé. Peut-être as-tu eu toi-même des messages de ton papa, des ressentis de sa présence auxquels tu n’as pas osé croire.
Mais il est plus facile pour ceux qui ont quitté la vie du corps de communiquer par le canal des médiums “confirmés”. Ils le font d’autant plus facilement qu’ils sont en “affinité” avec l’esprit du médium. Si ta cousine fréquente des médiums et pas toi, il est bien normal que le message passe par elle et non par toi.
Malheureusement, il y a aussi beaucoup de charlatans qui abusent de la crédulité des personnes fragilisées par les évènements douloureux de la vie. C’est pourquoi il ne faut fréquenter que les médiums qui exercent leur médiumnité à titre gratuit selon le principe énoncé par Allan Kardec : “donner gratuitement ce qu’on a reçu gratuitement”.
Il existe aussi des esprits désincarnés malveillants qui trompent les médiums honnêtes en se faisant passer pour ceux qu’ils ne sont pas. C’est pourquoi il est bon de demander à l’esprit qui se communique “une preuve d’identité”, par exemple un surnom qu’il te donnait ou le rappel d’un fait qui ne peut être connu que de toi.
Je ne pense pas que la médium qu’a rencontré ta cousine fasse partie de notre groupe. Nous ne manquerons pas de prendre contact avec toi si ton papa se communique à nous lors d’une séance spirite.
Ceci dit, il ne faut pas que tu vives dans la seule perspective de communiquer avec ton papa car la vie continue pour lui et pour toi. Regarder derrière soi ne sert qu’à mesurer le chemin parcouru et comprendre le pourquoi de nos comportements innés. Mais la Loi de progrès spirituel s’impose aux vivants et aux morts car elle est le chemin qui conduit à Dieu et donc à notre épanouissement véritable ; c’est pourquoi il faut continuer de vivre.
Sois bien persuadée que ton papa sait maintenant tout ce que tu ressens pour lui dans ton cœur et que les liens tissés entre tous les vivants demeurent à jamais.
Marc.
Bonjour Elisabeth,
J’ai noté, en vous lisant, une expression qui résume à elle seule la réponse à votre question : « n'ayant pas encore l'ouverture ».
Je crois que vous avez compris que le temps est venu pour vous de vous tourner vers ce monde spirituel que vous pressentez depuis longtemps, mais que pour diverses raisons vous avez mis, comment dirai-je, en attente. Peut-être vous fallait-il un petit coup de pouce, un petit signe de nos frères spirituels pour vous dire. « Hep ! réveille-toi, nous sommes là et nous t’attendons ». Ce qu’ils vous ont fait percevoir, vous a interpellé. Vous avez vu et pourtant vous avez du mal à y croire. Il est très facile pour un Esprit de vous faire percevoir ce qu’il veut, à condition qu’il en ait la permission. Ce que vous appelez aura est en fait le rayonnement périsprital d’êtres incarnés comme vous et moi. Vous auriez pu voir également celui d’un frère désincarné que nous appelons Esprit. Ce périsprit est ce corps fluidique lié à notre âme et qui perdure par delà ce que nous appelons la mort. Il a, gravés en lui, tous les acquis de vies antérieures et vibre en fonction de notre degré d’élévation spirituelle. Il est unique parce qu’il est ce que nous sommes et, bien qu’en nous rapprochant de Dieu, nous allons atteindre le même niveau d’évolution en termes de connaissances et de moralité, nous garderons toujours notre propre identité.
Vous me parlez d’une disposition qui ne demande qu’à s’éveiller. Chaque être humain possède cette disposition à l’état latent, il ne tient qu’à lui de la développer par la lecture, par la discussion, par les enseignements. C’est ainsi que petit à petit il pourra comprendre et appréhender les lois du monde spirituel qui nous côtoie. Mais encore faut-il qu’il le décide et pour cela que le moment soit propice c’est à dire qu’il commence à percevoir les vibrations du monde de l’au-delà. Je crois que vous avez atteint la croisée des chemins, là où le monde matériel ne vous satisfait plus car vous avez compris que la vraie vie est tout autre. Je vous conseille de lire les ouvrages d’Allan KARDEC « Le livre des Esprits et le livre des Médiums » que vous pouvez d’ailleurs télécharger depuis notre site. Si vous le pouvez, rejoignez un centre spirite où des médiums confirmés pourront vous aider dans ce cheminement spirituel. En ce qui vous concerne, si cela vous intéresse, notre centre organise des cycles de formation médiumnique.
Voilà Elisabeth ce que je voulais vous dire. N’oubliez pas que votre Guide est à vos côtés, qu’il attend que vous fassiez le premier pas. Ce sera toujours à vous de décider, c’est votre propre évolution et c’est à vous de la conduire. Votre Guide vous montrera le chemin car il vous aime et va même jusqu’à vous donner une petite tape dans le dos. N’avez-vous pas remarqué Elisabeth ?
Toute mon amitié,
Maxence.
Bonjour,
L’évolution des mœurs, les progrès de la science ou de la médecine ne doivent pas faire oublier l’indispensable élévation morale de l’homme.
Euthanasie, suicide, interruption volontaire de grossesse, trois sujets directement lié à la vie du corps et trois moyens destinés à la détruire avant son terme.
Nous venons sur Terre pour subir l’épreuve d’une nouvelle existence et toute atteinte volontaire à la vie doit être considérée comme une fuite, un échec. Dieu a donné la vie et l’homme n’a pas le droit d’en disposer.
IVG, dès la conception, un Esprit est déjà prêt pour une nouvelle incarnation. Détruire dans la ventre de sa mère cette vie qui débute, c’est ôter la possibilité à un esprit d’une vie d’expiation ou de mission. Cela peut parfois être difficile à concevoir pour notre intelligence si le sens moral est insuffisant d’autant que les progrès de la médecine nous apportent aujourd’hui des moyens de contraception pour nous éviter d’avoir à réfléchir après sur les conséquences de nos actes.
Le suicide, le spiritisme enseigne qu’il ne met pas fin aux souffrances de l’âme. Acte stupide où l’homme n’a rien à gagner si ce n’est de revenir subir, dans une nouvelle incarnation, les épreuves qu’il n’aura pas eu le courage de surmonter. Les progrès de la science ne peuvent rien contre le cycle des incarnations.
L’euthanasie, autre moyen de raccourcir la vie. Qui vous dit que cette épreuve n’a pas été choisie et n’est pas nécessaire pour la séparation du corps et de l’âme. Autant, il est inutile de maintenir la vie de façon artificielle, autant la nature, c’est-à-dire la volonté de Dieu, doit accomplir son œuvre dans le rythme imposée. De même que l’enfermement d’une âme dans un corps débile n’est pas du au hasard, ni à une injustice.
Pour ce qui est de l’homosexualité, nous avons déjà répondu à cette question. Difficile épreuve pour celui qui la vit mais là aussi le sens moral de chacun doit intervenir dans les actes comme dans les paroles.
Les lois morales sont immuables et leur compréhension est fonction de l’élévation de l’esprit. L’être humain aura toujours son libre arbitre pour choisir entre l’accomplissement du bien et celui du mal, quelque soit les progrès scientifiques qui lui auront été donnés.
Fraternellement,
Gilles.
Bonjour,
Pour répondre à votre question, je vais reprendre un article dans la revue spirite n°46, que je vous donne ci-joint. Cet article est fort complet et répondra, je pense, à toutes vos interrogations :
« L’INCINERATION EST UNE ERREUR
Reprenons l'origine de cette pratique. Dans l'Antiquité, chez les Romains, le columbarium était un édifice creusé dans le roc ou souterrain, garni de niches destinées à recevoir les urnes funéraires contenant les cendres des corps incinérés préalablement, car les Romains avaient la coutume de brûler les cadavres. Cet usage leur venait des Grecs qu'ils avaient conquis et chez lesquels il était en pratique habituelle, principalement en Grèce primitive. Cette mesure qui froisse les sentiments secrets de beaucoup de nos contemporains, est encore pratiquée actuellement en Inde, pays pourtant fonciè rement religieux.
Il est vrai et plus humain d'ajouter qu'aujourd'hui, « au Malabar, on ne brûle plus vivante la ou les veuves éplorées d'un rajah quelconque avec la dépouille de ce puissant seigneur terrestre mais passager ! »
Le Christianisme, protestant ou catholique, a longtemps refusé cette destruction volontaire et brutale des cadavres, parce que contraire au dogme de la résurrection de la chair contenu dans le credo ou symbole des apôtres, établi par le premier Concile de Nicée en 325 sous la présidence césarienne de l'empereur romain Constantin. Ce concile fut alors convoqué pour combattre et condamner l'Arianisme grandissant.
Pour l'Eglise romaine, la résurrection de la chair, dissociée depuis longtemps doit avoir lieu lors du jugement dernier, sans doute, à la mort cosmique de la Terre ou de notre système solaire. Mais l'Eglise ne précise pas tout cela. Ce dogme est néanmoins contestable, car il est contraire à toutes les lois physicochimiques naturelles et donc d'où peut-il provenir ? Il a été introduit d'abord chez les Hébreux par le prophète Moïse, élevé et instruit par les prêtres hiérophantes égyptiens.
C'est par l'embaumement du corps charnel que ces prêtres voulaient conserver toutes les matières organiques périssables y compris le sang, bien que ne circulant plus dans l'organisme après l'arrêt du coeur. Ils pensaient que l'âme, vêtement de l'esprit, revenait vivifier le corps après le jugement d'Osiris. La vie, le souffle est au service de l'âme et lorsque le souffle se retire dans l'âme, l'homme meurt croyaient-ils.
On voit donc que l'âme, le Kâ des Egyptiens, n'est autre que le corps astral des occultistes, le périsprit des spirites et des spiritualistes ; que le jugement d 'Osiris et le Jugement dernier des Chrétiens ont bien la même origine ésotérique : la continuation de la vie, au-delà de la mort, après toutefois un jugement final devant une puissance suprême.
C'est pourquoi, après le trépas d'un pharaon ou d'un hiérophante, les Egyptiens pour garder une demeure à Kâ à l'âme ou corps astral, conservaient en salant d'abord pendant trois mois, puis en injectant ensuite des d'aromates dans le corps physique. Sans doute les Egyptiens employaient le bitume pour l'embaumement et leurs besoins médicaux ; ils remplissaient les cavités des cadavres avec de l'asphalte, ce qui explique comment les tribus nomades se sont servies de momies volées comme combustibles pendant un temps.
Toutes ces préparations avaient comme objectif d'empêcher la décomposition des cellules organiques par la momification perfectionnée, et fixaient autour du corps charnel l'élément fluidique qui aurait présidé à la dispersion des cellules physiques qui contiennent en elles-mêmes une source intime de vie, indépendante du système global organisé du corps humain lorsqu'il est lui-même animé par le double astral.
Ils allaient même plus loin, car par une cérémonie compliquée, ils évoquaient les forces astrales, tournant autour de l'étoile polaire. On pourra observer que l'entrée des pyramides est toujours tournée vers cette étoile et ils infusaient ces forces dans le double, dans le Kâ de la momie, réincarné dans cette sorte d'existence astrale.
Ils incarnaient ce double soit dans la momie elle-même, soit dans de petites statuettes de bois ou de terre cuite placées autour de la momie. Ces figurines, enrobées de fluide astral par incantation, du moins le pensaient-ils ainsi, ont donné lieu beaucoup plus tard, au moyen âge, aux pratiques de l'envoûtement, non moins aléatoires et contestables.
Donc, ces grands prêtres avaient ainsi constitué de véritables villes souterraines d'astraux vivants en pensant agir d'abord sur l'astral terrestre, en tentant de fixer pour très longtemps le pôle de la civilisation sur leur pays et retarder ensuite la réincarnation des humains, par leur science occulte contre les forces du Destin. Cela est-il possible ? Qu'y a-t-il de vrai dans cette puissance ou croyance évanouie ? Lutter contre le destin présente une impossibilité, car c'est aussi aller contre la loi divine ou loi de cause à effet pour tous les êtres quels qu'ils soient, du passé, du présent ou du futur. Empêcher des réincarnations est tout aussi absurde que d'empêcher la mort à l'heure où elle doit survenir. Sur un point, nous savons ceci : c'est que les prêtres égyptiens étaient contre l'incinération, en voulant éviter par l'embaumement et leurs pratiques magiques, le plus longtemps possible, sinon éternellement, le dégagement du double : Kâ, afin de conserver le pôle magnétique de la civilisation au bord du Nil, pendant plus de cinquante-cinq siècles, en empêchant les âmes d'aller s'incarner dans d'autres lieux, dans d'autres races moins évoluées pour eux. On voit avec l'avancée des idées et de la science, combien cette intention était absurde et sans aucune possibilité d'action réelle sur le principe bien établi concernant la pérégrination des âmes. C'est ce que l'on pourrait appeler « la réincarnation forcée », c'est-à-dire l'emprisonnement de l'Esprit dans un astral obtenu par fluides émanant du monde terrestre et lui-même emprisonné dans un corps arraché à la décomposition par une technique de momification.
Telle était la croyance émanant de la religion égyptienne. Avec l'avènement de la doctrine spirite, et plus tard de la métapsychique, mot inventé par le professeur Charles Richet, l'existence de l'âme fut démontrée scientifiquement par l'observation de ses possibilités d'extériorisation et ses manifestations pendant la vie et après la mort. La vérité est une chose lente à acquérir, car elle est reliée au niveau d'évolution des individus comme des masses. En fait, elle est perpétuellement en marche et rien ne pourra jamais arrêter son élan. Nous savons à notre époque, que certains cas de médiumnité permettent d'établir un fluide stérilisateur de matière organique considérée comme morte pour en empêcher la décomposition. Mais cela ne signifie pas que l'on puisse empêcher l'esprit de se dégager de son corps physique, selon un temps variable, après le décès.
Les travaux du Dr Durville l'ont amené à expérimenter par passes magnétiques une main momifiée qui lui servait de presse-papier. Le corps humain vivant peut, dans certaines circonstances, émettre des radiations analogues à l'action stérilisante des rayons x ou des émanations gamma du radium, selon cet infatigable chercheur que fut le Dr Durville. Les résultats des travaux du Dr Durville l'amenèrent à déclarer : «Il nous paraît plus conforme aux lois de la nature, de laisser le corps se désagréger lentement et retourner à la terre, dans le temps et suivant les rythmes que les lois éternelles ont fixés. Ce sont des mystères que la volonté de l'homme ne peut aborder, mais laisser s'accomplir en toute confiance, puisque ce sont des choses naturelles.» Ne devons-nous pas retourner en poussière, plus ou moins rapidement ?
Yvon Leloup, plus connu sous le nom de Sédir, était également un chercheur sur le mystère de l'homme qui se désincarna en 1926, il disait : « Tout ayant une cause et un effet, n'étouffez donc pas le plus petit germe de vie restant encore dans les cellules non désintégrées, de crainte de briser une plante divine. Nous ne devons pas spolier les molécules terrestres qui attendent leur évolution, leurs vibrations des cellules organiques en décomposition. »
Charles Lancelin dans son ouvrage La vie posthume écrit : « Quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, aux derniers moments d'un moribond, malgré l'apparition de spasmes convulsifs, le corps astral du patient , à ce moment psychologique et par suite sa sensibilité, est extériorisée, le sujet n'a plus conscience de ce qu'il éprouve ; le phénomène que l'on constate alors ne constitue que la lutte finale d'un organisme déjà délaissé par ses principes supérieurs (causal et mental) et voulant accomplir instinctivement les actes normaux de la vie. A fortiori diront les partisans de l'incinération, il doit en être de même, après la mort complète, lorsque les principes supérieurs de l'être humain se sont complètement dégagés avec le départ du périsprit, leur véhicule astral. Nous ne voyons donc pas bien, ajoutait-il, la terreur que peuvent éprouver les occultistes et les spirites, en pensant à la douleur, à la souffrance que pourrait éprouver leur corps éthérique ou fluide vital, lors de la crémation des cellules organiques, physiques, non encore complètement dissociées, n'ayant pas perdu toute vitalité, puisque le périsprit est dégagé. A l'appui de cette argumentation, il cite l'incinération de l'apôtre du Spiritisme scientifique Gabriel Delanne, pour lequel nous n'avons trouvé aucune lettre ni testament notifiant son désir d'être incinéré. Même sa fille adoptive n'en avait jamais entendu parlé. Ce que nous savons, c'est que l'Esprit de notre cher aîné s'est communiqué (lors d'une communication spirite reçue par notre frère Louis Serré) sur ce sujet en nous narrant les souffrances qu'il avait éprouvées lors de son incinération. Il nous recommandait d'éviter ce genre de pratique par ses paroles : «Je réponds à la question concernant la destruction de mon corps physique par le feu. Je n'étais pas suffisamment au courant des inconvénients d'un tel procédé sur la libération du corps spirituel et j'en ai souffert pendant un temps toujours trop long. Je suis tout à fait opposé à ce véritable sacrifice humain. Ceux qui le pratiquent sont des ignorants et ne réalisent pas le mal qu'ils provoquent. Sois assuré que ce que tu as supposé est encore faible par rapport à ce qui se passe. Je suis ton frère et le frère de tous ceux qui se sacrifient pour le Spiritisme. »
Le corps éthérique est relié aux cellules organiques du corps physique par le cordon ombilical fluidique dénommé aussi « corde d'argent » par sa brillance spéciale confirmée par une multitude de médiums voyants. Ce corps éthérique, selon les circonstances, peut être impressionné par la destruction brutale (par le feu) des cellules organiques se résolvant rapidement en acide carbonique (si la combustion crématoire est rapide et complète) et en oxyde de carbone principalement. Ce qui est négligé, c'est la connaissance de ce que les cellules organiques sont des éléments spirituels à l'état embryonnaire, appelés monades et qui ont également un périsprit approprié. Le dégagement du périsprit de ces organismes est beaucoup plus lent que chez les humains, il leur faut le temps de la décomposition naturelle du corps qu'elles ont habité, pour retourner dans le fluide vital cosmique.
Si beaucoup d'êtres en dehors des spirites, comme des spiritualistes croyant à l'immortalité de l'âme, conservent instinctivement l'effroi de se faire incinérer, ce n'est pas à cause d'une habitude héréditaire ou d'un simple atavisme ancestral, mais d'une manière subconsciente par l'effet d'un sentiment de conservation plus profond. Nous sommes persuadés et la grande majorité des hommes, que l'inhumation est préférable à l'incinération, car dans le cosmos, tout doit évoluer pour retourner à l'Etre suprême d'où tout émane : matière, force, Esprit. C'est la grande loi de l'évolution éternelle. Chaque esprit incarné, chaque individualité humaine puisqu'elle doit régir un jour comme agent de la divinité une partie de la nature, reçoit entre autres travaux, la tâche de faire évoluer une portion déterminée de la matière terrestre, en lui faisant connaître par l'expérience, le monde vibratoire humain de la vie, c'est-à-dire l'énergie vitale. A chaque incarnation, l'homme, par son système de canaux et de nerfs, reçoit une partie de la masse totale de la matière terrestre qui lui est attribuée dès l'origine pour s'incorporer à son individualité et qui doit retourner à la terre, affinée par le travail propre de la vitalité humaine.
Le corps doit donc reposer là où le demandent les répartitions occultes de la matière (Sédir). Si nous brûlons le cadavre, outre que la libération des éléments psychiques est brutale, elle peut faire souffrir le double, relié au corps éthérique non alors dissocié. Une énorme quantité de particules déjà spiritualisées, reçoivent une dispersion brutale et celles du sol, où devait avoir lieu l'inhumation attendent en vain le travail qu'elles escomptaient et se trouvent frustrées d'une évolution légitime, celle qui devait leur communiquer la vitalité humaine des cellules organiques du cadavre non encore décomposé. Il y a entrave à l'activité naturelle, à la loi secrète de la nature, à la grande loi universelle de l'évolution éternelle.
« Lorsque l'Esprit doit s'incarner dans un corps humain en voie de formation, un lien fluidique qui n'est autre qu'une expansion de son périsprit, le rattache au germe vers lequel il est attiré par une force irrésistible (affinité) dès le moment de la conception. A mesure que le germe se développe, le lien se resserre ; sous l'influence du principe vital matériel du germe, le périsprit, qui possède certaines propriétés de la matière, s'unit, molécule à molécule, avec le corps qui se forme : d'où l'on peut dire que l'Esprit, par l'intermédiaire de son périsprit, prend en quelque sorte racine dans ce germe, comme une plante dans la terre. Quand le germe est entièrement développé, l'union est complète, et alors il naît à la vie extérieure.
Par un effet contraire, cette union du périsprit et de la matière charnelle, qui était accomplie sous l'influence du principe vital du germe, quand ce principe cesse d'agir par suite de la désorganisation du corps, l'union, qui n'était maintenue que par une force agissante, cesse quand cette force cesse d'agir ; alors le périsprit se dégage, molécule à molécule, comme s'il s'était uni, et l'Esprit est rendu à la liberté. Ainsi, ce n'est pas le départ de l'Esprit qui cause la mort du corps, mais la mort du corps qui cause le départ de l'Esprit.
Dès l'instant qu'après la mort, l'intégrité de l'Esprit est entière, que ses facultés acquièrent même une plus grande pénétration, tandis que le principe de vie est éteint dans le corps, c'est la preuve évidente que le principe vital et le principe spirituel sont deux choses distinctes. »
Voilà pourquoi nous disons que la sépulture dans la terre, la décomposition lente du corps charnel doit être préférée en esprit clairvoyant, à l'acte destructif, trop brutal et rapide de la crémation qui annihile la divine vibration de la matière organique. Il faut donc rendre à la terre ce qui appartient à la terre. Cela n'empêche pas l'âme évoluée de s'élever vers les sphères célestes où règnent la lumière et la vérité, en franchissant par ses hautes vibrations, la couche fluidique qui entoure et protège la terre comme la cage isolante de Faraday.
L'illustre Chateaubriand écrivait dans son oeuvre Le Génie du Christianisme : « Nous respectons les cendres de nos ancêtres parce qu'une voix nous dit que tout n'est pas éteint en eut Et c'est cette voix qui consacre le culte funèbre chez tous les peuples de la Terre : tous sont également persuadés que le sommeil n'est pas durable même au tombeau et que la mort n'est qu'une transfiguration glorieuse. »
Bonjour,
Lorsque l'on est enfant, on est encore proche de l'état d'Esprit et c'est pour cela que certaines situations semblent normales chez l'enfant. A l'adolescence, cela se modifie car l'Esprit intègre totalement le corps physique et perd les souvenirs de sa vie d'Esprit.
L'enfant trouve normal de rêver et a conscience de ses rêves qu'il mélange avec sa vie. L'enfant voit parfois des Esprits qu'il croit réels ! Dans ces rêves, il pense qu'il vole, c'est tout à fait normal, ce sont ses souvenirs à l'état d'Esprit où la pensée est le moyen de se déplacer. Une impression de voler…
Amicalement,
Catherine.
Bonjour Allison,
Vous avez vu une petite fille, mais ce n'est pas avec vos yeux d'être humain. C'est votre vue spirituelle c'est à dire votre âme qui vous a transmis cette image. C'est donc un message émanant du monde spirituel, où si vous préférez, du monde des Esprits. Ce peut être un souvenir d'une vie antérieure que votre propre Esprit a conservé. Ce peut être également un Esprit qui passait ou était à vos côtés (Esprit familier) et dont vous avez capté l'image qu'il voulait donner de lui. Ce peut être enfin, et vous l'avez ressenti, l'Esprit qui va s'incarner dans votre future petite fille. Vous savez que dans ce cas, l'Esprit entre dans un trouble de plus en plus profond au fur et à mesure que l'embryon se développe, et qu'il n'est définitivement attaché au corps de l'enfant qu'à la naissance.
En ce qui concerne les liens entre les personnes, si ce sont des liens d'amour, sachez qu'ils perdurent dans le monde spirituel. Les Esprits forment entre eux des familles par affinité et peuvent effectivement se retrouver dans des incarnations successives, le père pouvant devenir la fille, le fils le grand père etc…
Extraits du livre des Esprits d'Allan KARDEC :
290. Les parents et les amis sont-ils toujours réunis après leur mort ?
" Cela dépend de leur élévation et de la route qu'ils suivent pour leur avancement. Si l'un d'eux est plus avancé et marche plus vite que l'autre, ils ne pourront rester ensemble ; ils pourront se voir quelquefois, mais ils ne seront pour toujours réunis que quand ils pourront marcher de front, ou quand ils auront atteint l'égalité dans la perfection. Et puis, la privation de la vue de ses parents et de ses amis est quelquefois une punition. "
297. L'affection que deux êtres se sont portée sur la terre se continue-t-elle toujours dans le monde des Esprits ?
" Oui, sans doute, si elle est fondée sur une sympathie véritable ; mais si les causes physiques y ont plus de part que la sympathie, elle cesse avec la cause. Les affections parmi les Esprits sont plus solides et plus durables que sur la terre, parce qu'elles ne sont point subordonnées au caprice des intérêts matériels et de l'amour-propre. "
Voilà Allison, j'espère avoir répondu à votre question. Le monde spirituel vous parle. A vous de décider si vous souhaitez connaître et comprendre les lois qui régissent le monde des Esprits. Votre Guide est là pour vous aider. Pensez à prier avec votre cœur, vous n'avez pas idée de tout ce qu'il peut vous dire.
Toute mon amitié
Maxence
Bonjour,
Je vous conseille, de procéder en premier lieu, par rechercher et analyser, sérieusement toute cause physique qui pourrait expliquer ce phénomène :
- Voir si l'origine n'est pas une blague douteuse ?
- Voir le niveau de la table (non horizontale), son équilibre, et son type de surface d'adhérence (mouillée ou glissante) ?
- Voir s'il n'y avait pas de travaux à proximité sur la chaussée ? (type marteau-piqueur, passage de camion...)
- alcoolémie au moment du phénomène ? (il ne faut rien exclure)
- Prise de médicaments pouvant altérer la vision ou la perception au moment du phénomène ?
...etc...
Enfin, si tous les phénomènes comparés sérieusement ne donnent rien de probant,
alors seulement, on peut envisager, l'hypothèse qu'il y ait eu un mouvement de télékinésie (mouvement d'objets).
Il se pourrait alors, que soit vous où votre ami, ait une faculté médiumnique latente inconsciente, ce qui aurait permis à un esprit de produire ce phénomène à vôtre insu.
Cela doit évidemment se confirmer par d'autres faits pour en tirer une conclusion.
Si cela se reproduit, tel que coups frappés chez l'une des 2 personnes, dans le mobilier ou autre mouvement d'objets, alors cela pourrait confirmer l'hypothèse ci-avant.
Veuillez alors contacter un centre spirite (voir liste dans notre site) qui pourra vous en dire plus et approfondir avec vous (ou le sujet concerné) le phénomène.
Fraternellement
Christophe
Bonjour,
Il faut prendre beaucoup de recul avec ce type de manifestations, seul l'avenir peut vous le confirmer si vous voyez que la clairvoyance se développe. En matière de manifestations spirituelles, elles peuvent être de tout ordre et il y a lieu d'être très prudent. Autour de nous, nous avons nos guides, des Esprits protecteurs et familiers mais aussi tout un lot d'Esprits qui s'ennuient et qui veulent parfois s'amuser.
Etre à l'écoute bien sûr mais se servir de son discernement pour éviter d'être berner.
Fraternellement,
Catherine.
Bonjour,
A vous lire, je vois en vous un chemin parcouru et une compréhension de la doctrine spirite que vous avez acquise et surtout mise en pratique. Votre foi est grande et sincère. Elle s'est fortifiée dans votre lutte pour ne pas succomber. Vous vous êtes relevée, vous avez réagi car vous avez compris ce qu'est la vraie vie, celle que nous nourrissons d'incarnation en incarnation.
Vous avez devant vous un mur qui se dresse. Vous voulez avancer mais il y a barrage. Je voudrais vous dire tout d'abord que Dieu vous a confié un trésor, votre fille. C'est un engagement que vous avez pris avant de vous incarner. Vous devez en priorité la protéger et lui donner tout l'amour dont elle a besoin car, pour elle comme pour vous, c'est une nourriture indispensable qui seule peut vous donner la force nécessaire pour grandir et progresser. Votre famille et vos proches n'ont visiblement pas votre niveau d'évolution spirituelle. Vous savez très bien au fond de vous qu'ils ne sont pas sur le bon chemin et qu'il leur faudra tôt ou tard comprendre, évoluer et changer. Et justement, c'est peut-être à vous que Dieu a confié cette mission. C'est peut-être par votre comportement, par les valeurs que vous soutenez, par les exemples que vous donnez que vous allez éveiller en eux comme une petite lueur celle qui ne s'éteindra plus jamais puisque c'est l'amour de Dieu qui la fait briller.
Je ne suis pas en train de vous dire qu'il faut tout accepter. Il y a parfois des choix qui s'imposent pour pouvoir franchir l'obstacle. Mais j'essaie de vous faire comprendre qu'il vous faut prendre le temps nécessaire à votre décision. Ne " plaquez " pas sur un coup de tête. Vous avez trouvé la force de vous remettre en chemin, et vous savez aussi que vos acquis ne seront pas perdus à condition que ce soit votre volonté. Ce n'est pas à vous que je vais apprendre ce qu'est le libre arbitre. Je vous conseille dans un premier temps de demander par la prière du cœur de l'aide à votre Guide. Les frères spirituels peuvent vous aider soit en vous montrant le chemin à suivre soit en travaillant sur votre environnement. De plus, si vous êtes d'accord nous pouvons vous prendre en aide spirituelle. S'il ne vous est pas possible de venir au centre le mercredi nous pouvons vous inscrire en fiche. Ce qui est important c'est que vous adhériez à la démarche par la prière. Nous pourrons par ce biais vous retransmettre les messages que les frères nous auront communiqués. Faites-le moi savoir.
Voilà, j'espère vous avoir apporté un petit soutien. Mais sachez avant tout écouter votre cœur. Ne remettez pas en question tout ce qu'il vous a déjà dit. Lui ne triche pas, car c'est de l'amour dont il parle et justement, Dieu est amour.
Toute mon amitié
Maxence
Bonjour,
Il y a des rêves anodins et il y en a à message. Pour faire la distinction entre ces deux catégories, il suffit d'en analyser le contexte:
- l'état d'esprit dans lequel vous étiez à cette époque avec toutes les interrogations spirituelles que vous vous posiez.
- les impressions, les sensations éprouvées à votre réveil.
- vous avez constatez que ce rêve ne vous annonçait pas votre départ de ce monde , vous pouvez en déduire qu'il avait une autre utilité.
Pourquoi douter de la nature de ce rêve et pourquoi ne pas le prendre comme une invitation à vivre encore plus avec la foi , et donc à inclure votre spiritualité dans vos actes de la vie quotidienne ? Osez et vous aurez, ainsi, la satisfaction de ne pas avoir gaspillé cet encouragement qui, non seulement ne vous obsédera plus, mais vous accompagnera sur votre chemin spirituel.
Pour ne pas donner de l'importance à des rêves qui n'en ont pas, je vous conseille de lire le chapitre 8 ( le sommeil et les rêves ) du livre des Esprits d'Allan Kardec.
J'espère avoir répondu à votre attente et vous souhaite de bonnes compagnies sur route.
Joëlle.
Bonjour,
Vous semblez avoir compris les risques d'une pratique isolée du spiritisme, alors pourquoi ne pas arrêter là vos expériences et repartir sur des bases saines.
Instruisez-vous par de bonnes lectures et commencez par " l'évangile selon le spiritisme " d'Allan Kardec. Lisez , comprenez et rapprochez-vous de gens sérieux et bénévoles pratiquant la doctrine spirite depuis plusieurs années.
Amicalement,
Gilles.
Bonjour !
Je vais m'efforcer de te répondre au mieux, si je ne suis pas assez clair, n'hésite pas à répondre en donnant mon prénom !
Il existe beaucoup de manifestations spirites, qui dépendent principalement de deux choses : le médium ( et le type de médiumnité qu'il a), et l'esprit ( et son avancement et ses intentions).
Pour qu'un esprit puisse avoir prise sur la matière, il faut qu'il se trouve à proximité un médium capable de fournir l'énergie dont il a besoin. Il ne peut en aucun cas réaliser quoi que ce soit sans cela, il lui faut l'énergie (ou fluides) de quelqu'un incarné. Puisque cela se produit autour de toi, on peut facilement supposer qu'il vient puiser chez toi. Comme tu le fais sans t'en rendre compte, tu es ce que l'on appelle un médium naturel. Et comme l'esprit se sert de toi pour agir sur la matière, tu es ce que l'on appelle un médium à effet physique, ce qui n'est pas très courant. En effet la plupart des gens commencent par avoir des intuitions, des images, des idées (souvent désagréables pour débuter).
Pour ce qui est de l'esprit, nul doute qu'il soit peu avancé, pas forcément méchant, mais au début de son apprentissage. En effet les esprits élevés répugnent à avoir des rapports avec la matière sans que cela ne soit vraiment utile. Il est donc ce que l'on appelle un "esprit léger", qui s'attache à des futilités et des farces la plupart du temps. Rien de bien intéressant donc pour ce qui est de la conversation !!!
Vu tes capacités, je te conseille d'apprendre à les gérer dans un groupe spirite si possible, pour éviter que tu aies à en souffrir. Ce qui t'arrives est en général une façon de la part de l'esprit-guide de révéler une capacité pour qu'elle soit un minimum travaillée. Car ne crois pas que tout soit permis à ces esprits légers, loin s'en faut, tant que cela n'est pas utile !
Je te conseille de lire "Le Livre des Esprits" d'Allan Kardec, pour que cela soit plus clair à tes yeux. Bon courage et à une prochaine fois,
Vincent.
Bonjour !
Avant de parler de tes questions, même si certaines sont intéressantes, je te déconseille fortement de faire avec ton amie ce que vous envisagez. Au mieux ça ne vous avancera à rien, au pire vous risquez de gros ennuis, voire pire. Une séance spirite est fortement déconseillée hors du cadre d'un centre, même pour des médiums expérimentés. En effet, elle possède un caractère éminemment sacré et ne doit pas être vécu sans un but, précis et désintéressé.
Les bougies ou tout autre apparat ne changeront rien, ce qui compte étant l'intention, l'état d'esprit et surtout la volonté. Ni le lieu (si ce n'est qu'il doit être calme) ni des dessins ne feront fuir les esprits malveillants. En fait l'effet sera plutôt inverse : ce genre de froufrous les amuse et ils sont toujours avides de duperies.
Ensuite, pour un médium en devenir, qui débute, les risques sont réels sans encadrement. Même si on appelle cela à tort possession (un esprit ne peut absolument pas prendre la place de quelqu'un dans son propre corps), l'obsession existe à tout niveau. De l'esprit qui insuffle une idée néfaste, une sensation douloureuse, à celui qui fascine la personne à tel point qu'elle ne peut prendre une décision, s'exprimer, vivre sans être dirigée entièrement par l'esprit obsesseur. A ce niveau-là, la personne ne s'en rend même plus compte, et il faut toute la patience de plusieurs autres médiums pour arriver à libérer la personne de l'esprit perturbateur. Sans aller jusque là, des nausées ou des maux de têtes pendant une semaine ou plus ne sont jamais bien agréables...
L'obsession n'a pas vraiment de symptômes observables constants, ils sont toujours spécifiques, si ce n'est un changement de personnalité plus ou moins important. Et comme nous restons tous des esprits incarnés, quel que soit notre âge, on ne peut évidemment pas dire que les esprits perturbent plus les adultes que les jeunes. Il faut seulement noter que l'enfant est plus sensible jusqu'à environ 7 ans du fait de son processus d'incarnation récent et parfois encore en cours.
J'allais oublier : la peur que tu peux ressentir sera perçue par l'esprit, mais on ne peut pas en tirer pour autant de conséquences sur son action. Il faut considérer le rapport comme un échange entre deux personnes : une communication, en fait ! Il est toujours difficile de prévoir comment réagira la personne en face de soi, surtout quand on ne la connaît pas...
Pour ce qui est des animaux, il est maintenant reconnu qu'ils sont des âmes en train de grandir comme nous, qui passeront par la case "humanité" un jour prochain. La différence entre nous est pourtant trop importante pour permettre même un lien des plus simples avec le plus évolué des animaux.
A propos des esprits qui se "vengeraient", il faut être conscient que malgré ton oubli, tu restes responsables des actes de tes vies passées. Tu ne perds pas ton identité, au contraire c'est entre autres une façon de mieux réparer les conséquences de tes erreurs. L'oubli n'est donc pas une excuse, juste un phénomène lié à ta situation. Mais ce n'est pas pour autant que n'importe quel esprit a le droit de t'ennuyer pour n'importe quelle broutille. Il faut comprendre que tout problème avec un esprit, par vengeance ou non, n'existe que s'il est utile. Sinon, cela n'est pas toléré, et l'esprit perturbateur est arrêté par des esprits supérieurs. Si ce n'était pas le cas, nous nous roulerions parterre en permanence !
En espérant avoir répondu à toutes questions, à une prochaine fois,
Vincent
Bonjour Constence,
Les manifestations que vous décrivez, laissent à penser que votre médiumnité est utilisée à votre insu. C'est à dire qu'un Esprit qui lui, connaît les possibilités médiumniques qui vous sont inhérentes, les utilise sans que vous en ayez conscience et surtout sans tenir compte de votre volonté. En fait il capte votre énergie vitale, dont il est dépourvu, pour pouvoir agir sur la matière (tapisserie, voix) . En ce qui concerne les rêves et les prédictions, c'est un moyen très courant chez les Esprits pour se communiquer.
Il vous faut dans un premier temps vous protéger de cette intrusion. Un seul moyen dans l'immédiat, la prière. Vous savez que vous avez un Guide spirituel qui vous suit depuis votre naissance sur cette terre. C'est à lui qu'il faut demander de l'aide. Faites-le avec votre cœur et demandez lui sa protection. Ensuite il vous faudra comprendre les mécanismes médiumniques et pour ce faire acquérir les connaissances nécessaires par la lecture ou par l'enseignement diffusé dans un centre spirite . C'est ainsi que vous pourrez canaliser votre médiumnité et la mettre au service de votre prochain. Vous devez être maître de vous-même et empêcher les interférences inopinées de certains Esprits. D'autant plus que ce type d'Esprit est peu évolué. Il cherche soit à vous impressionner, soit à régler un compte d'une existence antérieure, soit à vous interpeller de façon à vous révéler vos facultés soit enfin vouloir se communiquer à vous (Esprit familier) .
Je vous conseille parallèlement la lecture du Livre des Esprits d'Allan KARDEC ainsi que Le livre des médiums du même auteur (ces deux ouvrages sont également en téléchargement sur notre site) .
Sachez Clémence que nous sommes à votre disposition à notre centre pour vous recevoir ( voir horaires des séances et permanences sur le site)
J'espère Clémence avoir pu vous aider. Ne vous laissez pas submerger, prenez les choses en main. C'est ainsi que vous pourrez alors avancer sur le chemin qui vous rapprochera de Dieu, puisque déjà il vous fait signe.
Toute mon amitié.
Maxence