Bonjour,
Dans un premier temps, je vous conseillerais de lire deux ouvrages, Chico, l'homme et le médium de Mickael Ponsardin et Souvenirs de ma médiumnité d'Yvonne Pereira, ce sont des biographies de médiums, ils permettent de comprendre la difficulté de communiquer.
Ensuite pour répondre à vos questions :
Pourquoi ai-je ce don et que dois-je en faire ?
On est tous médiums avec plus ou moins de ressentis, plus ou moins d’intuitions spirituelles. La médiumnité sert de canal entre les deux mondes et permet d'avoir plus facilement l'aide de l'au-delà. On peut aussi l'avoir par la prière sans se servir de l'écriture.
Pourquoi n'ai-je jamais pu parler à mon ange gardien, car j'aurai quand même bien besoin de son aide ?
Il est plus difficile de parler à son guide, on peut particulièrement le faire dans la prière et durant le sommeil. Par incorporation ou écriture, c'est plus difficile.
Pourquoi est-ce toujours ce même esprit qui est là et pourquoi je n'ai jamais pu parler avec un autre ?
Il est difficile de travailler seul et il semble que cet Esprit prend tout l'espace autour de vous.
Pourquoi ne veut-elle pas partir ? Cela arrive parfois et certains Esprits restent toute une vie auprès de l'incarné. Voyez l'ouvrage d'Yvonne Pereira.
Comment m'en débarrasser ?
Parfois, on ne le peut pas, il vaut mieux alors s'accommoder.
J'aimerai comprendre quel est mon rôle mais je n'ai personne pour m'aider et je n'ai aucun centre spirite dans ma ville. Pouvez-vous m'aider et peut être me donner une marche à suivre ?
Essayez de trouver un centre spirite pour un premier contact même s'il est loin, ensuite prendre de bonnes habitudes de prières, de lectures régulières et pour l'écriture, la réaliser à un moment précis, déterminé et régulièrement, par exemple, une fois par semaine, le mercredi de 19 à 20 h après une lecture, une prière pour demander l'aide de bons Esprits, puis ce moment d'écriture et ensuite une prière pour terminer ce travail. La régularité éloigne toujours les Esprits légers.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Etre croyant n'est jamais linéaire, il y a des moments de doute et si vous lisez les biographies des plus grands, vous y trouverez cette sorte de traversée du désert.
La terre est un monde d'épreuves et de difficultés qui va peu à peu vers l’évolution, il est donc normal que l'on se sente perdu, et dans l'incompréhension.
Battez-vous, essayez de rejoindre un groupe de spirites pour échanger ou pour renforcer votre foi.
Lisez, priez, ne baissez pas les bras ! C'est une épreuve normale que tous traversent afin d'être plus fort.
Inspirez-vous des plus belles pages de Léon Denis, par exemple, comme dans Après la mort : « La foi, c'est la confiance de l'homme en ses destinées, le sentiment qui le porte vers la Puissance infinie ; c'est la certitude d'être sur la voie qui conduit à la vérité. La foi aveugle est comme un fanal dont la rouge lueur ne peut percer le brouillard ; la foi éclairée est un phare puissant qui illumine d'une vive clarté la route à parcourir.
On n'acquiert pas cette foi sans avoir passé par les épreuves du doute, par toutes les angoisses qui viennent assiéger les chercheurs. Il en est qui n'aboutissent qu'à une accablante incertitude et qui flottent longtemps entre des courants contraires. Heureux celui qui croit, sait, voit et marche à coup sûr ! Sa foi est profonde, inébranlable. Elle le rend capable de surmonter les plus grands obstacles. C'est dans ce sens qu'on a pu dire, au figuré, que la foi soulève des montagnes, les montagnes représentant ici les difficultés accumulées sur le chemin des novateurs, les passions, l'ignorance, les préjugés et l'intérêt matériel. »
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Il est tout d’abord bien de savoir dans quel état se trouve l’âme d’un animal après sa mort. Son âme n’est plus unie à un corps et comme ce n'est pas encore un être pensant, il est pris en charge par le monde spirituel. Pour les animaux, la vie intelligente reste à l’état latent, la conscience n'est pas encore suffisamment développée, ils n'ont donc pas le libre choix de leur prochaine incarnation. Après leur mort, l’âme des animaux est donc réincarnée pour animer un nouveau corps.
Vous pouvez donc bien avoir vu votre chat le lendemain de sa mort. Pour ceux qui disent parler avec leur animal longtemps après leur mort, nous pouvons dire que l’intelligence des animaux trop rudimentaire ne lui permet pas de s’exprimer, pour cela il faudrait des idées, des connaissances et un développement qu’il n’a pas. Seuls, les Esprits arrivés, au degré de l’humanité, peuvent le faire. Pour ces communications, il y a toujours une foule d’Esprits légers prêts à prendre la parole pour tout, quitte à le faire à la place d’un animal.
En complément d’informations, vous pouvez lire le livre des Esprits d’Allan Kardec, livre 2, monde spirite ou des Esprits, chapitre 11, les trois règnes, sous-titre, les animaux et l’homme . Vous pouvez lire, le livre des médiums d’Allan Kardec, chapitre 25, des évocations, sous-titre, évocation des animaux. Et la revue spirite de mai 1965, rubrique, questions et problèmes, manifestation de l’esprit des animaux en allant sur ce lien : la revue de 1865.
Fraternellement,
Cécile
Bonjour,
La pratique médiumnique, malgré sa diffusion, est pleine d’erreurs et de croyances naïves, qui apparaissent lorsque les incarnés acceptent la mauvaise orientation donnée par des Esprits inférieurs ou agissent par eux-mêmes, avec ignorance, vanité, orgueil, ambition, mauvaise foi. Pour éviter les dangers de l’échange médiumnique mal dirigé et réussir à avoir les plus sublimes et édifiants résultats, nous avons les directives sûres du spiritisme. La doctrine révélée par les bons Esprits et codifiée par Allan Kardec nous permet de connaître les Esprits, leur origine, leur nature et leur destination ainsi que la médiumnité, ce qu’elle est, pourquoi et comment l'exercer.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Il existe des mondes inférieurs au notre où l’existence est toute matérielle, la vie morale à peu près nulle et où les passions règnent en maitre.
Les degrés d’avancement ou d’infériorité des habitants des divers mondes qui constituent l’univers peuvent être très différents. Certains, inférieurs à la terre, physiquement et moralement, d’autres au même niveau que la terre et d’autres supérieurs. Ils peuvent être classés selon une échelle divisée en cinq parties.
La plus basse en cinquième position, les mondes primitifs, affectés aux premières incarnations de l’âme humaine. Vient ensuite en quatrième position, les mondes d’expiations et d’épreuves, dont fait partie la terre, où le mal domine. En remontant l’échelle, à la troisième position, nous trouvons les mondes régénérateurs où les âmes qui ont encore à expier puisent de nouvelles forces, tout en se reposant de la fatigue liée aux mondes d’épreuves, nous pouvons parler de mondes de convalescence. Ce sont des mondes de transition entre les mondes de la quatrième et deuxième position qui sont les mondes heureux où le bien l’emporte sur le mal, où la maladie, les soucis et les angoisses n’ont plus leur place. Viennent enfin les mondes célestes ou divins, où les Esprits sont épurés et où seuls le bien, l’amour et la fraternité règnent.
La terre est donc un monde encore très peu avancé même s’il n’est pas en bas de l’échelle.
Les êtres vivants progressent moralement en même temps que les mondes qu’ils habitent progressent matériellement répondant à la loi du progrès. La terre deviendra donc un monde régénérateur.
En allant sur ce lien , vous pourrez retrouver cette échelle et pour aller plus loin, l’échelle spirite c'est-à-dire la classification des Esprits allant des Esprits impurs aux purs Esprits.
Voir également Le livre des Esprits, chapitre 1, échelle spirite et le Livre des médiums chapitre 24, identité des Esprits.
Fraternellement,
Christine
Bonjour,
Vous trouverez dans l’Evangile selon le spiritisme à la fin de l’ouvrage, des prières pour vous aider à penser à vos proches et à les aider.
Voici un exemple :
Daignez, ô mon Dieu, accueillir favorablement la prière que je vous adresse pour l'Esprit de N... ; faites-lui entrevoir vos divines clartés, et rendez-lui facile le chemin de la félicité éternelle. Permettez que les bons Esprits lui portent mes paroles et ma pensée. Toi qui m'étais cher en ce monde, entends ma voix qui t'appelle pour te donner un nouveau gage de mon affection. Dieu a permis que tu fusses délivré le premier : je ne saurais m'en plaindre sans égoïsme, car ce serait regretter pour toi les peines et les souffrances de la vie. J'attends donc avec résignation le moment de notre réunion dans le monde plus heureux où tu m'as précédé. Je sais que notre séparation n'est que momentanée, et que, si longue qu'elle puisse me paraître, sa durée s'efface devant l'éternité de bonheur que Dieu promet à ses élus. Que sa bonté me préserve de rien faire qui puisse retarder cet instant désiré, et qu'il m'épargne ainsi la douleur de ne pas te retrouve au sortir de ma captivité terrestre.
Oh ! Qu’elle est douce et consolante la certitude qu'il n'y a entre nous qu'un voile matériel qui te dérobe à ma vue ! Que tu peux être là, à mes côtés, me voir et m'entendre comme autrefois, et mieux encore qu'autrefois ; que tu ne m'oublies pas plus que je ne t'oublie moi-même ; que nos pensées ne cessent pas de se confondre, et que la tienne me suit et me soutient toujours. Que la paix du Seigneur soit avec toi.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Pour vous aider, il faut pourtant vous rapprocher d'un centre spirite. Voyez dans nos liens le plus proche de chez vous. Il est difficile de faire à distance, un travail aussi important, nous pensons que vous pouvez le comprendre.
L’obsession est une maladie grave qui a été particulièrement bien définie par Allan Kardec : « Dans les cas d’obsession simple, la créature est poursuivie, avec ténacité, par un esprit dont elle n’arrive pas à se débarrasser. Des réactions physiques peuvent se produire lorsque les Esprits produisent spontanément des manifestations bruyantes et persistantes telles que des coups, des sons, des transports d’objets, et même une combustion spontanée, etc.
La fascination est une illusion produite par l’action directe de l’Esprit sur la pensée du médium qui, en quelque sorte, lui paralyse le raisonnement. Ce type de médiumnité a des conséquences graves parce que le médium ne croit pas qu’on essaye de l’induire en erreur. Il est capable d’écrire des choses absurdes ou peut être forcé à s’impliquer dans des situations ridicules, sans se rendre compte de l’artifice.
Dans ce cas-là, le persécuteur possède l’art de la dissimulation ; il est rusé, menteur et profondément hypocrite. Il parle de vertus, invoque des noms vénérables, mais laisse transparaître des attitudes et des concepts mesquins qui révèlent sa nature inférieure.
Dans la soumission, nous avons un niveau avancé d’obsession. Parfois, l’entrave est si forte qu’elle est appelée possession. Kardec n’aimait pas ce terme et en expliqua les raisons, mais il s’est rendu à l’évidence : dans bien des cas, tout se passe comme s’il y avait vraiment une possession. « Nous revenons à cette assertion absolue, parce qu’il est démontré qu’il peut y avoir une véritable possession, autrement dit, une substitution, partielle ou non, d’un Esprit errant à un incarné. »
Fraternellement,
Jean
Bonjour,
Le but ultime pour chaque Esprit que nous sommes est d’arriver à la perfection et d’être tous unis au sein d’une même famille spirituelle. D’où les réincarnations successives qui servent à évoluer, corriger les fautes, dompter les passions, payer les dettes, faire des progrès spirituels et consolider les liens entre les Esprits. Répondant à la loi d’attraction, les Esprits du même ordre, de caractères et de tendances semblables, se rapprochent et se suivent à travers leurs multiples existences, s’incarnant ensemble mais pas nécessairement dans la même famille. Ils s’incarnent tantôt en proches parents, tantôt en amis, en voisins ou autre, en fonction du milieu le plus adéquat à leur évolution. Ainsi les réincarnations successives permettent d’étendre les liens de famille, d’augmenter même les devoirs de fraternité, puisqu’il est possible de trouver par exemple en un voisin, un Esprit qui était attaché lors d’une précédente incarnation par des liens du sang. Les réincarnations successives diminuent donc l’importance que nous pouvons avoir de notre filiation. Nous sommes tous des enfants de Dieu et comme nous l’avons dit plus haut, nous finirons tous par être unis dans une même famille spirituelle.
Il en demeure pas moins que nous pouvons être heureux d’appartenir à une famille dans laquelle des Esprits élevés se sont incarnés. Nous pouvons leur rendre honneur en nous efforçant de suivre les bons exemples qu’ils nous ont donnés et non en leur vouant un culte par orgueil d’avoir eu un ancêtre avec un rang, un titre ou une fortune spéciale. Même si les Esprits ne procèdent pas les uns les autres, ils sont sensibles à l’affection que nous leur témoignons par les liens de la famille.
Ses explications sont détaillées dans le livre des Esprits d’Allan Kardec, livre 2, monde spirite ou des Esprits, chapitre 4, pluralité des existences, sous-titre, parenté, filiation.
Fraternellement,
Pierre
Bonjour,
Les maladies sont toujours la conséquence d'abus ou de désordres de la vie présente ou celles d'avant. Ces désordres s'impriment dans le périsprit et s'il n'est pas réparé correctement dans l'entre deux vies, on revient effectivement avec des maladies qui, pour diverses raisons, se mettent en place à des moments de notre vie particulier. Le cancer en fait partie, celui du fumeur, peut être dû à une pratique intensive de la cigarette. Le cancer du côlon a certainement des explications dans d'autres vies mais il est difficile de vous en avancer les raisons.
Fraternellement,
Jean
Bonjour,
Force est de constater qu’il y a très peu monde qui n’ait aucune superstitions. Nous pouvons les classer dans deux catégories, les superstitions qui sont personnelles et liées à notre propre histoire et les superstitions liées à nos coutumes dont le fameux nombre 13 fait parti.
Il est facile de se créer des superstitions personnelles liées à notre propre histoire. Un objet, un chiffre, une couleur, associés un jour, à une situation heureuse peuvent devenir un porte bonheur ou associés à une situation difficile peuvent devenir quelque chose que l’on bannît, que l’on évite à tout prix engendrant des rituels. Les rituels commencent dès notre plus jeune âge. Le « doudou », par exemple, que presque tout le monde a eu à l’enfance, utilisé comme objet transitionnel par l’enfant, le soulage de ses angoisses et le rassure. Il y a autour de lui, tout un rituel. Ces rituels qui rassurent et qui nous permettent d’évacuer des angoisses n’ont rien de mauvais à condition qu’ils ne nous fassent pas perdre toute objectivité, prêtant à des faits, des événements ou des objets, des pouvoirs surnaturels ou une force particulière. Ceux qui perdent toute objectivité deviennent complètement dépendant de ces rituels, ils n’ont plus le sentiment de pouvoir agir sur leur vie sans passer par ces objets transitionnels. De cette dépendance aux rituels, vient une peur constante de ne pas pouvoir les réaliser correctement ce qui impliquerait l’arrivée d’un malheur.
Les superstitions liées aux coutumes, très courantes, varient d’un pays à un autre et peuvent même être opposées. Le nombre 13 cité plus haut est considéré comme portant malheur en France, mais bonheur en Italie, pour eux c’est le nombre 17 qui porte malheur. Quand nous considérons l’histoire de ces superstitions et comment nous y sommes arrivés, nous voyons à quel point elles sont ridicules. Par exemple, se lever du pied gauche, pour les superstitieux c’est signe d’un malheur dans la journée ou d’une journée qui promet d’être exécrable. Ils évitent à tout prix de se lever de ce pied. La mauvaise réputation qui entoure en général la gauche s’explique par son origine. L’adjectif latin «sinister» a donné le mot «senestre» (ancien français pour gauche) ainsi que le mot «sinistre», synonyme de funeste et de dégâts. Plus de peur à avoir de se lever du pied gauche.
Le seul vrai bonheur se trouve en ayant un cœur toujours porté à l’harmonie, à l’humilité et à l’amour dans l’accomplissement intégral des desseins de Dieu.
Vous pouvez lire le bulletin numéro 64, sous le titre « Croyances et superstition », consultable sur notre site à cette adresse http://www.cslak.fr/bibliotheque/bulletins-du-centre-journaux-trimestriels/1728-bulletin-64b. Vous y trouverez plus de détails.
Fraternellement,
Stéphane
Bonjour,
Concernant le sort bon ou mauvais de chacun, l’hérédité n’explique pas tout ni les conséquences de ce que nous faisons de notre vie. C’est pour cela que nous constatons des personnes justes, bonnes qui semblent écrasées par les épreuves, alors que des personnes méchantes semblent prospérer. Si la vie commence seulement à la naissance, que rien n’existe antérieurement pour chacun de nous, nous ne pouvons pas comprendre ces inégalités apparentes qui nous choquent, pas plus que la justice divine.
La réincarnation permet de comprendre la conception possible d’un Être qui gouverne l’univers avec justice. La doctrine des vies successives montre que chacun emporte au-delà de la tombe et rapporte en naissant la semence du passé. Cette semence répandra ses fruits sur la vie actuelle et même sur les suivantes, si une seule existence ne suffit pas à épuiser les conséquences mauvaises de nos vies antérieures. Sans oublier que nos actes de chaque jour viennent s’ajouter aux causes anciennes, les atténuant ou les aggravant, formant avec elles un enchaînement qui, dans leur ensemble, composeront la trame de notre destin.
La sanction morale, si insuffisante, parfois si nulle, lorsqu'on l'étudie au point de vue d'une vie unique, se retrouve absolue et parfaite dans la succession de nos existences. Nous subissons le contrecoup de nos actions. De même par nos actions, nous construisons notre avenir. Tout préjudice entraîne des causes de souffrances et une réparation complète nécessaire.
En vertu d’une loi universelle, nous ne pouvons jouir que d’une situation proportionnée à nos mérites. Notre bonheur, malgré des apparences souvent trompeuses, est toujours en rapport direct avec notre capacité pour le bien. Cette loi fixe les conditions de nos renaissances et trace les grandes lignes de nos destinées. Cela explique que des méchants semblent heureux alors que des justes croulent sous les souffrances. L'heure de la réparation a sonné pour les uns ; elle est proche pour les autres.
La vraie liberté est dans l’affranchissement des liens du corps, sur terre nous sommes en captivité. Nous pouvons considérer que celui qui part a fini sa tâche, et celui qui reste ne l’a peut-être pas commencé. C’est pourquoi Dieu, dans son infini bonté donne souvent à un Esprit encore dans les voies du progrès une vie longue lui offrant la possibilité de progresser, et en récompense de ses mérites, à un bon, une vie courte. Ce qui nous paraît être un mal est finalement un bien. N’oublions pas que Dieu est juste en toutes choses.
Cette réponse fait référence au livre de l’Évangile selon le spiritisme d’Allan Kardec chapitre 5, « Bienheureux les affligés », sous titre, « Si c’était un homme de bien, il serait tué » et au livre « Le problème de l’être et de la destinée » de Léon Denis, deuxième partie, le problème de la destinée, chapitre 13, « Les vies successives. – La réincarnation et ses lois »
Fraternellement,
Delphine
Bonjour,
Oui, elle est conseillée parce que son exercice nous apporte d’innombrables et grands bénéfices. Le premier, c’est la preuve de l’existence de l’Esprit, de son immortalité et de son individualité dans l’au-delà. En exerçant la médiumnité, nous pouvons nous informer de ce qui existe et se passe dans le plan spirituel, comme la continuité de la vie terrestre et comme conséquence de nos actes dans ce monde.
Nous pouvons recevoir l'aide des bons Esprits, des enseignements, des consolations et parfois des guérisons. Nous pouvons aider les bons Esprits dans l'assistance et les éclaircissements spirituels aux incarnés et aux désincarnés. Nous pouvons développer et éduquer nos facultés médiumniques et élargir puis perfectionner la relation entre incarnés et désincarnés, notre grande famille universelle, jusqu'à contacter parfois des êtres chers désincarnés, lorsque les lois divines le permettent dans un but nécessaire et opportun.
Lorsque cette pratique est mal orientée, il y a des inconvénients. Lorsque nous offrons les meilleures dispositions et de très bonnes conditions à l’échange médiumnique, les Esprits viennent en plus grand nombre que lors de conditions normales. Ils peuvent ainsi exercer beaucoup plus leur influence sur les médiums et sur les participants de la réunion. Ils viennent, attirés par la loi d'affinité, leurs pensées et leurs sentiments sont similaires à ceux du groupe et agissent à travers les pensées et leurs actions fluidiques ne sont pas toujours perçues par les participants.
Si le groupe n'est pas vigilant, ni préparé pour l’échange médiumnique, il pourra attirer des Esprits inférieurs et subir des dégâts. L’action fluidique maléfique des mauvaises vibrations amènent des perturbations psychologiques et même physiques (violences, désordres) sur les personnes et l'ambiance. Les mauvaises orientations spirituelles créent des mystifications ou une obsession individuelle ou collective.
Les assistants, outre les dégâts déjà mentionnés, peuvent devenir incrédules face à des erreurs et à des absurdités entendues ou vécues lors de réunions mal orientées ou à l’inverse devenir fanatiques en étant totalement crédules face à ces mêmes erreurs ou absurdités parce qu’ils ne sont pas capables de les reconnaître.
Les médiums sans formation, possédant une médiumnité non maitrisée, peuvent être les victimes de ces dégâts par des suggestions, de l'animisme. Ils peuvent même frauder.
Fraternellement,
Pierre
Bonjour,
Non, certainement pas, un enfant porteur de problèmes physiques ou mentaux est avant tout un Esprit qui a des liens avec un passé difficile. Personne ne souffre sans raison en s’incarnant.
Il y a d’autres infractions à la loi divine qui peuvent conduire l'individu à avoir un corps déficient comme, par exemple, un homme violent avec sa compagne et ses enfants peut revenir avec un corps malformé. Un prédateur sexuel peut revenir avec des troubles mentaux... Les conséquences de ces actes se traduisent, dans son périsprit ,par des perturbations importantes que l'on retrouve dans le corps physique lors de l'incarnation.
Fraternellement,
François
Bonjour,
Les Esprits n’obéissent aux ordres de personne. Il faut attendre, pour qu’ils se manifestent, qu’ils le veuillent bien. Cela demande de la volonté, de la persévérance et de se mettre dans les conditions nécessaires et aussi de la médiumnité. Au lieu de vouloir voir une manifestation pour être convaincu, il serait plus judicieux qu’elle commence par s’instruire par la théorie en lisant, en apprenant les fondements du spiritisme, en découvrant la description des phénomènes pour se faire une première conviction morale. Le spiritisme est une science qui traite de la nature, de l’origine et de la destinée des Esprits et de leurs rapports avec le monde corporel. Pour se forger une opinion sincère de cette science, elle doit se dépouiller de toute idée préconçue, être impartiale. Elle doit élever ses pensées au-dessus de l’horizon matériel et moral humain. Comme aucune connaissance sérieuse d’une science ne s’acquière sans peine, seule la patiente et la persévérance lui permettra de se l’approprier pas à pas par l’étude et l’observation.
Il faut savoir que certains sceptiques nient jusqu’aux manifestations des plus flagrantes, maintenant qu’elles ne prouvent rien. Il faut savoir aussi que le fait de constater la véracité d’une manifestation, donc l’existence des Esprits peut contrarier fortement certaines personnes qui sont alors obligés de se remettre en question. Elles finissent souvent par se trouver des arguments contre leur existence pour ne pas changer.
Inutile de s’acharner à la convaincre de croire et comprendre une chose pour laquelle elle n’est pas encore prête. Laissez le temps faire son œuvre.
Si toutefois, elle s’y intéresse, elle peut lire le livre des Esprits d’Allan Kardec, notamment le livre 2, « Monde spirite ou des Esprits ». Elle peut lire le livre des médiums d’Allan Kardec en particulier le chapitre 1 de la première partie, « Y-a-t-il des Esprits ? », où il est dit que le doute concernant l’existence des Esprits a pour cause première l’ignorance de leur véritable nature. Il est montré que les Esprits sont des êtres intelligents de la création, les âmes de ceux qui ont quitté leur enveloppe corporelle.
Pour vous, vous pouvez lire le livre « Qu’est-ce que le spiritisme » d’Allan Kardec, partie « Petite conférence spirite », chapitre « Deuxième entretien – le sceptique », sous-titres « Les incrédules ne peuvent voir pour se convaincre » et « Bon ou mauvais vouloir des Esprits pour convaincre ».
Fraternellement,
Bruno
Bonjour,
Nous pouvons vous aider pour comprendre ce qui se passe et il est nécessaire pour cela que vous veniez dans un premier temps un mercredi à l'aide spirituelle pour un premier contact.
Si votre médiumnité se développe contre votre volonté, vous serez en quelque sorte dans l'obligation d'en faire quelque chose. Vous ne pourrez pas aller à l'encontre de la volonté divine.
Nous organisons des cours d'initiation médiumnique en trois années pour comprendre dans un premier temps les phénomènes et dans un deuxième temps pour expliquer toutes les sensations qui se passent chez un médium.
Fraternellement,
France
Bonjour,
Nous ne posons pas ce genre de questions dans nos réunions spirites qui sont consacrées essentiellement à l’aide soit des incarnés ou des désincarnés. Concernant les Esprits inférieurs comme les dictateurs du 20ème siècle ou du 21ème, ils sont aussi des enfants de Dieu, par conséquent, ils sont aidés, soutenus et encouragés vers les voies de l’évolution. Leurs progrès seront plus lents à obtenir.
En ce qui concerne leurs réincarnations, il est bien difficile de répondre. La terre reste encore un monde d’épreuves où de nombreux Esprits se réincarnent pour apprendre et traverser des expiations.
Fraternellement,
Huguette
Bonjour,
En principe, l’avenir est caché à l’homme. Il pourrait négliger le présent, et n’agirait pas avec la même liberté qu’en ne le connaissant pas, parce qu’il serait dominés par la pensée que, si une chose doit arriver, il n’a pas à s’en occuper, ou bien il chercherait à l’entraver. Quand rarement l’avenir lui est révélé cela peut être pour plusieurs raisons, voyons lesquelles. La connaissance de l’avenir doit dans certains cas pouvoir faciliter l’accomplissement de l’événement au lieu de l’entraver, en engageant à agir autrement qu’on n’eût fait sans cela. C’est aussi souvent une épreuve, la perspective d’un événement peut éveiller des pensées plus ou moins bonnes comme la cupidité à l’annonce par exemple d’une fortune arrivante. Elle peut éveillée aussi en l’homme de bons sentiments et des pensées généreuses. Il aura tout le mérite ou le tort des pensées bonnes ou mauvaises que la croyance à l’événement à fait naître en lui. Si la prédiction ne se révèle pas, ce peut être une épreuve de la manière dont il supportera la déception.
Comment les Esprits connaissent-ils l’avenir ? L’avenir pour nous, semble présent pour eux. Prenons un exemple pour illustré ce propos. Supposons un homme placé sur une montagne considérant la vaste étendue de la plaine et regardant un voyageur marché pour la première fois sur une route dans cette plaine. De sa place, il pourra d’un coup d’œil voir tout ce que va rencontrer le voyageur sur sa route, accidents du terrain, rivières à franchir, bois à traverser, personnes qu’il va rencontrer… Pour lui, tout cela est le présent, il voit simultanément tous les événements que le voyageur rencontrera. Pour le voyageur, c’est l’inconnu, l’avenir, parce que sa vue ne s’étend pas au-delà du petit cercle qui l’entoure. Si l’homme qui est sur la montagne descendait vers le voyageur pour lui parler de ce qu’il allait rencontrer, il lui prédirait l’avenir. Les Esprits dématérialisés sont comme l'homme de la montagne ; l'espace et la durée s'effacent pour eux. Les Esprits ne sont pas tous logés à la même enseigne sur la connaissance de notre avenir. L'étendue et la pénétration de leur vue sont proportionnées à leur épuration et à leur élévation dans la hiérarchie spirituelle, comme l’homme sur la montagne, qui plus il sera haut, plus sa vue sur la route du voyageur sera étendue. En contraste, certains Esprits peu évolués ne connaissent pas plus l’avenir que l’homme.
Pour plus d’information, vous pouvez lire la réponse à la question 243 page 120 et les réponses aux questions 868 à 870 pages 372 et 373 du livre des Esprits d’Allan Kardec et le chapitre 16, « Théorie de la prescience » pages 325 à 334 du livre La Genèse d’Allan Kardec. Vous pouvez aussi regarder la vidéo sur youtube de la TV spirite, sous le titre,La genèse 3 « les prédictions » de la plume spirite.
Fraternellement,
Brigitte
Bonjour,
Effectivement, vivre une EMI est un détachement mais ce n'est pas une mort. Il y a un choc émotionnel violent au départ qui dégage l'Esprit de son corps physique mais il est toujours rattaché avec le cordon d'argent. C'est donc une expérience qu'il vit avec la traversée du tunnel et la vision des proches. Dans la mort, il y a un autre processus, il y a le dégagement du fluide vital, petit à petit, puis le détachement de l'Esprit du corps physique, le cordon d'argent est ensuite rompu, comme vous avez dû le lire dans vos lectures. Il faut donc que l'Esprit soit consentant et conscient de ce processus pour que cela se passe bien. Ensuite, suivant son taux vibratoire, il peut ou non se détacher de la terre, du seuil, etc... et renaître en quelque sorte dans le monde de l'au-delà. Pour vos autres questions : En général, les incinérations se font après quelques jours du décès, il y a le temps du recueillement pour la famille, de la préparation de la cérémonie, cela suffit aux Esprits pour bien dégager le corps physique. Il n'y a pas de traumatisme par conséquent. S'il a la sensation d'être brûlé, c'est qu'il reste près du corps et qu'il y est attaché mais le détachement est fait.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
En principe, l’avenir est caché à l’homme. Il pourrait négliger le présent, et n’agirait pas avec la même liberté qu’en ne le connaissant pas, parce qu’il serait dominés par la pensée que, si une chose doit arriver, il n’a pas à s’en occuper, ou bien il chercherait à l’entraver. Quand rarement l’avenir lui est révélé cela peut être pour plusieurs raisons, voyons lesquelles. La connaissance de l’avenir doit dans certains cas pouvoir faciliter l’accomplissement de l’événement au lieu de l’entraver, en engageant à agir autrement qu’on n’eût fait sans cela. C’est aussi souvent une épreuve, la perspective d’un événement peut éveiller des pensées plus ou moins bonnes comme la cupidité à l’annonce par exemple d’une fortune arrivante. Elle peut éveillée aussi en l’homme de bons sentiments et des pensées généreuses. Il aura tout le mérite ou le tort des pensées bonnes ou mauvaises que la croyance à l’événement à fait naître en lui. Si la prédiction ne se révèle pas, ce peut être une épreuve de la manière dont il supportera la déception.
Comment les Esprits connaissent-ils l’avenir ? L’avenir pour nous, semble présent pour eux. Prenons un exemple pour illustré ce propos. Supposons un homme placé sur une montagne considérant la vaste étendue de la plaine et regardant un voyageur marché pour la première fois sur une route dans cette plaine. De sa place, il pourra d’un coup d’œil voir tout ce que va rencontrer le voyageur sur sa route, accidents du terrain, rivières à franchir, bois à traverser, personnes qu’il va rencontrer… Pour lui, tout cela est le présent, il voit simultanément tous les événements que le voyageur rencontrera. Pour le voyageur, c’est l’inconnu, l’avenir, parce que sa vue ne s’étend pas au-delà du petit cercle qui l’entoure. Si l’homme qui est sur la montagne descendait vers le voyageur pour lui parler de ce qu’il allait rencontrer, il lui prédirait l’avenir. Les Esprits dématérialisés sont comme l'homme de la montagne ; l'espace et la durée s'effacent pour eux. Les Esprits ne sont pas tous logés à la même enseigne sur la connaissance de notre avenir. L'étendue et la pénétration de leur vue sont proportionnées à leur épuration et à leur élévation dans la hiérarchie spirituelle, comme l’homme sur la montagne, qui plus il sera haut, plus sa vue sur la route du voyageur sera étendue. En contraste, certains Esprits peu évolués ne connaissent pas plus l’avenir que l’homme.
Pour plus d’information, vous pouvez lire la réponse à la question 243 page 120 et les réponses aux questions 868 à 870 pages 372 et 373 du livre des Esprits d’Allan Kardec et le chapitre 16, « Théorie de la prescience » pages 325 à 334 du livre La Genèse d’Allan Kardec. Vous pouvez aussi regarder la vidéo sur youtube de la TV spirite, sous le titre, « La genèse 3 « les prédictions » la plume spirite en allant sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=bDx0pRwztWU&index=3&list=PL38RGmHlp5pKOnw2AjV8Uc37yOGmNfe1t
Fraternellement,
Brigitte
Bonjour,
Notre liberté est effectivement restreinte, mais en perpétuel développement. Nous sommes vraiment mûrs pour la liberté que le jour où les lois universelles, extérieures à nous, sont devenues intérieures et conscientes par le fait même de notre évolution. Le jour où nous nous sommes pénétrés de la loi et en avons fait la règle de nos actions, nous avons atteint le point moral où nous nous possédons, où nous nous dominons et où nous nous gouvernons nous-mêmes. Ainsi, chaque être conquiert sa propre liberté au cours de l'évolution qu'il doit accomplir. Ses progrès ne sont pas autre chose que l’extension de son libre arbitre. Suppléée d'abord par l'instinct, qui disparaît peu à peu pour faire place à la raison, notre liberté est très limitée dans nos étapes inférieures et dans toute la période de notre éducation première. Elle prend une extension considérable dès que l'esprit a acquis la compréhension de la loi.
L'intelligence et la volonté arrivent à prédominer peu à peu sur ce qui représente à nos yeux la fatalité. Le libre arbitre est donc un épanouissement de la personnalité et de la conscience. Pour être libre, il faut vouloir l'être et faire les efforts nécessaires pour le devenir, en s'affranchissant des servitudes de l'ignorance et des basses passions, en substituant l'empire de la raison à celui des sensations et des instincts. Quelque soit notre évolution, il y a toujours une place pour notre libre volonté.
Nous pouvons dire que l’âme subit d'autant plus le poids des fatalités matérielles qu'elle est plus arriérée et plus inconsciente ; elle est d'autant plus libre qu'elle s'élève davantage et se rapproche du divin. Dans son état d'ignorance, il est heureux pour elle d'être soumise à une direction. Mais, devenue sage et parfaite, elle jouit de sa liberté dans la lumière divine.
Etant encore imparfaits, nous sommes comme des enfants qui ont besoin encore d’être guidés. Comme des enfants qui à mesure qu’ils grandissent et mûrissent, obtiennent plus de liberté, nous acquérons au fil de notre lente évolution plus de liberté.
Comment faire pour être plus libre ? Par une éducation et un entraînement prolongés de nos facultés : libération physique par la limitation des appétits ; libération intellectuelle par la conquête de la vérité ; libération morale par la recherche de la vertu. Ce travail est long et ils nous restent encore beaucoup de chemin à parcourir. Sachant, heureusement que toujours, à tous les degrés de notre ascension, nous sommes assistés, guidés, conseillés par des Intelligences supérieures, par des Esprits plus grands et plus éclairés que nous.
Le livre « Le problème de l’être et de la destinée » de Léon Denis au chapitre 22 apporte plus de précisions sur ce sujet.
Fraternellement,
Agnès