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Bulletin 30 - Septembre 2007
Bulletin 30 - Septembre 2007
Sommaire

Editorial

La force de chaque être se trouve dans son âme, c'est en elle qu'il doit aller y puiser la volonté nécessaire à son accomplissement. Chaque jour, chaque instant, il doit se fortifier. La puissance qui s'y trouve lui permettra de se transcender et de ramener à lui les souvenirs de vie passée, d'actions entreprises et de décisions à mettre en œuvre. Sans se douter de cette puissance qui sommeille en lui, l'homme chemine et se rabaisse trop souvent à l'animalité lié au corps physique et à ses sens associés. L'étendue de ses pouvoirs lui seront dévoilés au fur et à mesure de la densité de ces effort à découvrir cette étincelle qu'il renferme par négligence et facilité. Faute de matière subtile, c'est en allant à la découverte de son âme que l'homme se libérera de ses chaînes. Il devra grandir chaque échelon dans la souffrance pour s'arracher à ses instincts primitifs, comme vous pourrez le découvrir au fil des pages de ce bulletin dans le travail du médium Stainton Mosès mais aussi dans cette aide qu'un esprit instructeur apporte à son prochain.

Gilles Fernandez

Le révérend Stainton Mosès

Le Révérend Stainton Mosès, dont le pseudonyme d'Oxon était bien connu du public anglais, fut parmi les personnalités les plus marquantes du spiritisme, en Angleterre. Ce médium psychographe était pourvu, entre autre, de la faculté d'écriture automatique et avait un pouvoir psychique extrêmement puissant.

 Le révérend Stainton Mosès

Diplômé d'Oxford, il fut ordonné prêtre dans l'île de Man. En 1869, gravement malade, il fut soigné par le Dr Speer dont il devint l'ami intime. Contraint d'abandonner son ministère de prêtre, il fut nommé, en 1870, professeur à l' University College School, place qu'il conserva jusqu'au moment où la maladie, trois années avant sa mort, le contraint à renoncer à son poste. De nombreux témoignages d'affection et d'estime furent publiés après sa mort, particulièrement par ceux que ses expériences et son enseignement avaient convaincus. Ses manuscrits inédits furent confiés à deux de ses amis, M. Ch. Carleton, Massey avocat, et M. Alaric. M. Myers qui fut un de ses amis, put prendre connaissance de ces documents. Il nous dit :
" J'ai eu pour M. Mosès, une grande amitié et une profonde estime. Notre amitié était basée sur la recherche des phénomènes. Il répondait à tout ce qui m'intéressait, avec une franchise parfaite, sur les expériences que je désirais tant connaître…. M. Mosès était absolument sain d'esprit et d'une probité que je n'ai jamais entendu discuter...Hood, avocat, qui l'a connu de longues années, affirmait qu'il était absolument incapable de tromper. "
Dès l'origine de ses communications, en 1883, avec les intelligences du monde spirituel, il se trouve confronté à des théories diamétralement opposées à ses convictions issues directement de l'enseignement de la théologie protestante. Cet homme scientifique, au jugement rigoureux, doté d'une intelligence développée, sévère et précise ne se laissait pas abuser par des résultats qu'ils jugeaient insuffisants en termes de crédibilité. Il résiste et discute et tente de réfuter le contenu des messages mais, petit à petit, convient de la logique et de la raison qui caractérise leur contenu.
Il consacre une partie de son énergie en allant chercher auprès de ses interlocuteurs du monde spirituel des preuves irréfutables dont il vérifiait et contrôlait la véracité dans les traces laissées dans notre monde matériel. C'est ainsi qu'il nous parle de ses hésitations et de son cheminement qui le conduisit en parfait adepte de la doctrine spirite :
" Je n'avais pas obtenu un nombre suffisant de preuves de l'identité des esprits, pour me permettre de formuler sur elles une affirmation décisive. Sans doute, j'en avais bien un certain nombre, qui, à mes yeux, avaient une valeur considérable, mais la grande masse de mes communications avait un caractère impersonnel ; car les esprits auxquels elles étaient dues s'attachaient plus spécialement à fixer mon attention sur les arguments et le but de leurs messages, bien plus que sur l'autorité d'un nom, quelque impression qu'il pût faire sur mon esprit. Ils avaient franchi la sphère de l'individualité et se plaignaient d'être obligés d'y revenir. Pour moi, au contraire, je réclamais quelque chose de tout à fait défini, je demandais qu'il me fût bien prouvé que j'avais affaire à des êtres de mon espèce. Le monde des Anges était trop haut pour moi, je ne pouvais y atteindre.
Pendant longtemps, j'attendis en vain la preuve réclamée. Si j'avais imité la plupart des investigateurs, j'aurais abandonné mon enquête, par lassitude ou dégoût. L'état de mon esprit me portait trop à l'action, ainsi je fus obligé de me donner beaucoup de peine avant d'obtenir ce que je désirais. Peu à peu, tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, par fragments et par degrés dans le détail desquels je ne puis entrer ici, cette preuve me vint, et comme mon esprit était tout préparé à la recevoir, six mois entiers furent dépensés en efforts journaliers, continus, pour bien fixer en moi la démonstration de la persistance des esprits des hommes et de leur faculté de communiquer avec moi, en me donnant la preuve de la conservation de leur individualité, ainsi que de la continuité, sans aucune solution, de leur existence”.
Chacun des interlocuteurs spirituels se caractérisait par une écriture spéciale, qui était sa marque propre, son cachet d'individualité :
" Après un certain temps, des communications vinrent d'autres sources, elles se distinguèrent chacune par sa propre écriture et des traits personnels de style et d'expression, qui, une fois assumés, restèrent invariables. J'en arrivais à pouvoir dire de suite qui écrivait, en jetant les yeux sur la calligraphie "
Mais le révérend Stainton Mosès n'était pas homme à se contenter d'un examen superficiel ; son esprit méthodique le portait à rechercher la part que son intelligence pouvait prendre au phénomène, et il nota ses impressions de la manière suivante.
“Il est intéressant de savoir si mes propres pensées n'ont pu exercer une influence quelconque sur les sujets traités dans les communications. J'ai pris une peine extraordinaire pour prévenir une telle éventualité. Au début, l'écriture était lente et je devais la suivre des yeux, mais dans ce cas même, les idées n'étaient pas miennes. Du reste, les messages prirent bientôt un caractère sur lequel je ne pouvais avoir de doutes, puisque les opinions énoncées étaient contraires à ma façon de penser. Je m'attachai à occuper mon esprit pendant que l'écriture se produisait : j'en arrivais à lire un ouvrage abstrait, à suivre un raisonnement serré, tandis que ma main écrivait avec une régularité soutenue. Les messages ainsi donnés couvraient de nombreuses pages, sans corrections ni fautes de composition, dans un style souvent beau et vigoureux. Je ne suis cependant pas embarrassé de convenir que mon propre esprit était utilisé, et que ce qui était dicté pouvait dépendre, dans la forme, des facultés mentales du médium autant que je le sache, on peut toujours retrouver la trace des particularités du médium dans les communications ainsi obtenues. Il ne peut guère en être autrement. Mais il reste certain que la masse des idées qui passèrent par moi était hostile, opposée dans son ensemble à mes convictions établies ; de plus, en plusieurs occasions, des informations auxquelles j'étais assurément étranger, me furent apportées, claires, précises, définies, faciles à vérifier et toujours exactes. A beaucoup de nos séances, des esprits venaient et frappaient sur la table des renseignements sur eux-mêmes, très nets que nous vérifiions ensuite. J'en ai reçu aussi, à plusieurs reprises, par l'écriture automatique”.

 Le révérend Stainton Mosès

Voici un exemple de lecture faite dans les livres par un Esprit prouvant que l'écrivain est bien en rapport avec un Esprit qui a sa volonté propre et des moyens spéciaux pour en témoigner.
" D. - Pouvez-vous lire ? (Demande Stainton Mosès).
R. - Non, mon ami, je ne le puis pas, mais Zacharie Gray le peut, ainsi que R... Je ne suis pas capable de me matérialiser ni de commander aux éléments.
D. - Se trouve-t-il ici quelqu'un de ces esprits ?
R. - J'en trouverai un quelque part. Je vais vous envoyer... R…, il est ici.
D. - On m'a dit que vous pouviez lire. Est-ce exact ? Pouvez-vous lire dans un livre ? (Ici le caractère de l'écriture change).
R. - Oui, mon ami, mais avec difficulté.
D. - Voulez-vous écrire pour moi la dernière ligne du premier livre de l'Enéide ?
R. - Attendez... " Omnibus errantem terris et fluctibus oetas."{C'était exact).
D. - Très bien. Mais j'aurais pu la connaître. Pouvez-vous aller vers cette bibliothèque, prendre l'avant-dernier livre, sur le second rayon et me lire le dernier paragraphe de la quatre-vingt quatorzième page ? Je ne l'ai pas vu et je ne connais pas même son titre.
R. - " Je vais prouver rapidement, par un court récit historique que la papauté est récente et qu'elle s'est graduellement élevée ou développée depuis la première et pure époque de la chrétienté, non pas même depuis la période apostolique, mais depuis l'union lamentable de l'Eglise et de l'Etat, sous Constantin. "
(En examinant le livre, on constate que c'est un ouvrage singulier intitulé : Antipopopriestan de Roger, tentative pour libérer et purifier la Chrétienté de la Papauté, de la politique cléricale et du gouvernement des prêtres). L'extrait ainsi donné était exact, mais le mot (narrative) avait été substitué à compte-rendu (account).
D. - Comment suis-je tombé sur une phrase aussi bien appropriée ?
R. - Je ne sais, mon ami. Ce ne fut qu'une coïncidence. Le mot a changé par erreur. Je m'en suis aperçu dès que cela a été fait, mais je n'ai pas voulu le changer.
D. - Comment lisez-vous ? Vous avez écrit plus lentement, à bâtons rompus.
R. - J'écrivais ce que je me rappelais, puis je lisais la suite. Il faut un effort tout particulier pour arriver à lire et on ne le fait guère que pour fournir une preuve. Votre ami avait raison, hier soir ; nous pouvons lire, mais seulement quand les conditions sont très favorables. Nous allons encore lire et écrire ; nous vous dirons ensuite dans quel volume. " Pope est le dernier grand écrivain de cette école de poésie, la poésie de l'intelligence ou plutôt de l'intelligence unie à la fantaisie. " C'est réellement écrit ainsi. Allez prendre le onzième volume du même rayon. [Je pris un volume intitulé : Poésie Roman et Rhétorique]. Il s'ouvrira à la page que vous cherchez. Prenez, lisez et reconnaissez notre pouvoir et l'autorisation que le grand et bon créateur nous donne de vous prouver le pouvoir que nous avons sur la matière. " Gloire lui soit rendue. Amen. "
[Le livre s'ouvrit à la page 145 et on y trouva la citation parfaitement exacte. Je n'avais pas vu ce volume auparavant ; je n'avais certainement aucune idée de son contenu].

Un autre exemple, extrait du Journal de M. Stainton Moses, nous montre comment le révérend est amené à vérifier les informations qui lui ont été transmises.
" 25 mars 1874. - Un esprit se manifeste par des raps (coups frappés) nous donnant des détails sur sa vie qui étaient précis et entièrement inconnus de chacun de nous. Le lendemain, je fis des questions à son sujet (par l'écriture) et l'on me répondit que le nom avait été bien donné ; que cette Charlotte Buckworth n'avait aucune connexion spéciale avec moi ni avec mes amis, mais parlait comme si elle était présente. Le fait que j'avais été la veille en compagnie avec quatre personnes, toutes plus ou moins médiums, avait empêché la régularité des communications et introduit un élément de trouble.
Il me fut dit que Charlotte Buckworth, l'esprit en question, avait été soudainement privée de l'existence terrestre en 1773, à une partie de plaisir chez un ami à Jermyn-Street. J'appris encore qu'elle avait souffert d'une faiblesse du coeur et qu'elle était morte en dansant. L'esprit ami qui écrivait ne pouvait dire chez qui, mais, parti, puis revenu, il me donna le renseignement : chez le Dr Baker, le 5 décembre. Nous ne pouvions vérifier l'information et nous n'y pensâmes plus. Longtemps après, cependant, le Dr Speer avait chez lui un ami qui aimait beaucoup fouiller dans les vieux livres. Nous causions tous les trois, un soir, dans une chambre où il y avait beaucoup de livres rarement employés, rangés en rayons, depuis le parquet jusqu'au plafond.
M. A. (comme je l'appellerai) monta sur une chaise pour atteindre le dernier rayon qui était rempli par les volumes de Annual Register. Il en prit un dans un nuage de poussière et remarqua que cette publication était un précieux recueil d'événements. " On y trouve tout ", disait-il. Comme il prononçait ces mots, l'idée que c'était une occasion pour vérifier si on avait enregistré la mort de Charlotte Buckworth, traversa aussitôt commme un éclair mon esprit. L'événement avait dû intéresser et on le trouverait dans l'obituaire d'un de ces volumes. Mon impression était si forte - il me semblait que ma voix intérieure me parlait - que je me mis en quête du volume de 1773. J'y trouvai, au milieu d'autres morts remarquables, l'enregistrement de ce fait qui avait fait sensation à cause de son intervention dans une fête du monde élégant et sa terrible soudaineté. Les faits avaient été donnés exactement. Le livre était couvert d'une épaisse poussière et n'avait évidemment pas été dérangé depuis qu'on l'avait placé sur ce rayon. Je me rappelai que les livres avaient été rangés cinq ans auparavant ; ils étaient toujours restés tels quels depuis. Personne n'y eût touché sans les goûts d'antiquaire de M. A... La vérification fut je crois aussi suggestive d'une indication spiritualiste que la communication même. "
Stainton reçut sous une forme inattendue, d'autres preuves du monde invisible. Voici ce qu'il nous dit :
" Il m'a été accordé, à plusieurs reprises, un autre genre de preuve, consistant à rappeler de menus incidents survenus il y a longtemps, et qui, par aucun moyen imaginable, n'avaient pu venir à ma connaissance, ou exister dans ma mémoire…
Un certain soir, 8 avril 1874, je posais une question à propos de ce qui venait d'être écrit à l'instant, lorsque la main commença à dessiner, ou plutôt à parcourir le papier au hasard, comme il arriva fréquemment, lorsqu'un nouvel esprit survient…. Je me trouvais alors à la campagne, et l'esprit qui se communiquait avait été connu de la maîtresse de la maison, ainsi que de moi : pour être plus exact, je dirai que, vingt-neuf ans auparavant, elle m'avait connu enfant. Elle donna son nom complet, et me demanda si je me le rappelais. Il n'en était rien. Elle ajouta qu'elle était la cousine de la dame de la maison où je me trouvais. Elle était décédée le 15 mai précédent. En réponse à mes questions, elle ajouta qu'elle avait été mariée, et peu après donna son nom de jeune fille. Je me rappelai parfaitement ce nom de jeune fille et celui de la localité qu'elle habitait. Elle donna alors tous les détails sur sa vie, avec la date et le lieu de sa naissance, la description très exacte de la maison qu'elle avait habitée, et le nom de l'occupant actuel ; des détails sur sa vie comme femme mariée, la date et le lieu de sa mort, ainsi que son âge. Vint ensuite le récit d'une aventure très vulgaire de mon enfance, un jour que j'étais allé lui rendre visite. Pendant ce récit, les plus minimes incidents furent rappelés, et il fut donné des détails tellement insignifiants, dont je ne savais pas un mot, qu'il n'est pas possible de se figurer qu'ils puissent être trouvés par quelqu'un simulant un esprit. Plus tard, je contrôlai ses dires, en recourant à deux sources différentes, et je constatai que chaque particularité était rigoureusement exacte.

 Le revérend Stainton

Je lui demandai, en outre, si elle n'avait aucun but en se manifestant à moi. Si elle désirait transmettre un message à X... : " J'ai beaucoup perdu l'occasion de faire des progrès, parce que j'ai trop cherché à satisfaire les appétits charnels. Cela m'a fait reculer. Il faut que je reprenne le cours de mes progrès. Je trouve que ma vie actuelle ne diffère guère de la vôtre ; je suis presque comme vous. Je voudrais pouvoir exercer une influence sur X..., mais je ne puis y arriver. "
Je lui demandai d'autres preuves, et elle me dit qu'elle n'en pouvait donner. Au moment où elle allait quitter : " Arrêtez ! Demandez à X... des nouvelles de D*** et de la trappe. " Je n'avais aucune idée de ce que cela pourrait signifier, et je lui demandai si elle se trouvait bien dans son état actuel. " Aussi heureuse qu'on peut l'être en cet état. " Je lui demandai comment elle m'avait découvert. Elle vint, me répondit-elle, errant autour de son amie et s'aperçut qu'il lui était possible d'entrer en communication. Je lui demandai si je pouvais lui être utile. Elle répondit par la demande de prière habituelle.
Plus tard, je pus m'assurer que l'incident de la trappe au sujet de laquelle on m'avait dit de m'informer, était un de ces infimes détails de la vie de chaque jour, survenu trente ans auparavant, qui me semble bien propre à fournir les meilleures preuves d'identité. Cet incident ridicule auquel il était fait allusion, ne pouvait être connu de personne autre que de ceux qui y avaient pris part. Il faut dire qu'il avait eu lieu lorsque j'avais environ cinq ans. La personne à laquelle je m'adressai ne se rappela l'incident de la trappe qu'avec une grande difficulté et après une nuit de réflexion” .
M. Stainton Moses s'est désincarné le 5 septembre 1892, laissant derrière lui ouvrages, manuscrits inédits, rapports et témoignages que M. Myers consigna dans les " Proceedings " sous forme d'une étude complète et détaillée. Stainton, de part sa volonté et sa détermination, a obtenu au travers de ses expérimentations et de ses recherches les preuves qu'il nous transmet aujourd'hui. Appuyons-nous sur son exemple car il est de nos pairs spirites.

Maxence B.

Témoignage

Me retrouvant dans une situation de stress et de mal être intense que les antidépresseurs et autres médicaments n’arrivaient pas à apaiser sur la durée, je me rendis sur les conseils de mon frère, lui-même médium, au centre Allan Kardec de Bron.
Je me laissais tenter à l’idée d’assister à une séance d’aide spirituelle, et me préparais à jouer le jeu entièrement sans remettre en cause les bienfaits que pourraient avoir sur moi cette dernière. Lors de cette première séance, de nouvelles sensations apparurent avec dans un premier temps un sentiment intense de mal-être, d’oppression, accompagné de puissants maux de tête, cela était pour moi un phénomène nouveau et très étrange qui me poussa presque à quitter la séance.
Puis vint mon tour, ou plutôt celui de l’esprit qui était à mes côtés et qui me glissa son nom à l’oreille au moment où un médium du centre lui parlait, nous l’appellerons J.M.
On m’expliqua que cet esprit était perturbé par un non accomplissement professionnel, qu’il pourrait être la cause de mes soucis et qu’il faudrait donc prier pour lui, pour sa serénité.
J’étais à la fois toujours angoissé mais aussi soulagé en quelque sorte, ce qui m’entraîna à la fois dans des recherches sur la vie terrestre de cet esprit, mais aussi dans des lectures d’œuvre d’Allan Kardec, tel le « Livre des esprits », qui m’ouvrit à de nouvelles perspectives ainsi qu’à la compréhension de certaines choses de la vie.
Ainsi, j’ai appris que cet esprit avait été durant sa vie terrestre, chanteur et que malgré la mort physique, il était toujours tourmenté par des problèmes personnels familiaux et angoissé par sa vie professionnelle. Comme il avait du mal à accepter cette situation en se trouvant continuellement avec moi, il avait l’impression que nous étions deux à la partager.
Les séances continuèrent, les prières furent bénéfiques, on fit comprendre à l’esprit que ses problèmes ne me concernaient pas et qu’il pouvait trouver de l’aide auprès d’esprits supérieurs afin de trouver la paix. Je me sens aujourd’hui beaucoup mieux, comme plus léger, l’esprit de J.M n’est plus à mes côtés et je le sens pourtant lui aussi beaucoup mieux, plus calme, plus serein.
Je continue à fréquenter le centre, notamment pour la magnétisation et je ne compte pas arrêter là. En effet, lors des séances effectuées en ma présence, des flashs visuels me sont apparus, concernant certaines personnes présentes dans l’assistance, et je souhaite persévérer dans une démarche cette fois purement instructive et ainsi comprendre ces manifestations ainsi que les pouvoirs médiumniques dont nous disposons tous.

Arnaud

Le travail d'une nuit ou la justice divine

Tiré de l'ouvrage " Libération " de Chico Xavier, voici un passage qui retrace l'intervention des esprits durant notre sommeil. L'histoire se passe au Brésil dans la maison d'un magistrat. Gúbio, l'esprit instructeur est chargé d'aider un pauvre homme Jorge, condamné à tort dans un crime obscur. Il est accompagné d'André Luiz, le narrateur de l'histoire et de Saldanha, un esprit désincarné, le père de Jorge. Ils arrivent tous trois à la résidence du juge, dans ses appartements où le vieil homme se repose ; son sommeil est tourmenté. André Luiz pose sa main sur le front du juge pour capter ses pensées et voici ce qu'il entendit :

Pour quelle raison s'attarder sur ce procès clos depuis si longtemps qui blesse mon cœur ? Les années avaient effacé ce crime obscur. Pourtant, la question renaissait dans sa tête, imposée par sa mémoire, tyrannique et sans merci, litanie d'une étrange douleur morale. Quels motifs le poussaient à se remémorer une telle pièce judiciaire, avec tant de vigueur ? Il voyait Jorge, mentalement, oublié dans l'abîme de l'inconscient et, il se rappelait ses paroles véhémentes, clamant l'innocence. Il ne parvenait pas à expliquer pour quelles raisons il hébergeait sa fille[1] lui ouvrant son propre foyer. Il cherchait en vain, le motif secret qui le poussait à s'attarder sur ce sujet, en cette nuit d'insomnie inexplicable. Il se souvînt que le sentencié avait perdu le soutien de ses meilleurs amis et que sa propre épouse s'était suicidée, en plein désespoir… Alors, pourquoi revenir sur ce cas " sans importance " ? Lui, le juge demandé dans un nombre incalculable de procès, appréciait les énigmes beaucoup plus importantes et insolubles. Il ne parvenait donc pas à se justifier, quant aux réminiscences de cet humble accusé d'un crime banal… "
Pour permettre l'évolution de la situation, l'esprit instructeur Gúbio avait décidé qu'une rencontre entre les divers protagonistes du drame, devait se faire sur un plan spirituel. Avec l'aide d'André, ils dégagent les esprits de leur corps physique[2] pour les réunir en administrant sur leur périsprit des fluides pour pouvoir les transporter. Il y a donc le juge, Jorge et sa fille, mais laissons André nous raconter cet évènement :
"… Je constatai alors, que le réveil[3] n'était pas analogue aux trois. Il variait, selon la position évolutive et les conditions mentales de chacun. Le magistrat était plus lucide, de par l'agilité de son raisonnement. La jeune Lia se plaçait en seconde, de par ses singulières qualités d'intelligence. Jorge se situait en position inférieure, à cause de l'épuisement qu'il éprouvait.
En se voyant en face de l'ancien condamné et de sa fille, qu'il identifia instantanément, le notable chef de file de la Justice, demanda en vain, absorbé par un indicible ébahissement :
- Où sommes-nous ? Où sommes-nous ?...
- Magistrat, le foyer du monde n'est pas seulement un asile de corps que le temps altère. C'est aussi un nid d'âmes, où l'esprit peut comprendre l'esprit, quand le sommeil scelle les lèvres de chair susceptibles de mentir. Nous te retenons dans ton havre pour une audience avec la réalité. " Répondit Gúbio.
Le chef de ce foyer écoutait, perplexe.
- L'homme incarné sur Terre, poursuivait Gúbio avec emphase, est une âme éternelle qui utilise un corps périssable. Une âme qui traverse des chemins millénaires jusqu'à l'intégration à la Vérité Divine ; à la manière d'un caillou qui roulerait dans la pente des siècles, de la cime des montagnes au sein méconnu de la mer. Nous sommes, tous, acteurs du drame sublime de l'évolution universelle, à travers l'amour et la douleur… L'interaction dans les destins des uns et des autres est notre dette, quand nos pieds foulent de droits chemins. Cependant, si nous dévions de la route adéquate, il est raisonnable d'appeler l'amour pour que la douleur diminue.
Le magistrat fit le lien entre les concepts entendus et la présence de Jorge dans la pièce et, adjura, affligé :
- Plaidez-vous, par hasard, en faveur de ce condamné ?
- Oui, répondit notre Instructeur sans hésiter. Ne crois-tu pas que le calice du martyr de cette victime occulte de manière évidente cette incontestable erreur judiciaire ?
- Pourtant son affaire reste close.
- Non magistrat, aucun de nous n'a atteint la fin des processus rédempteurs qui nous concernent. Jorge, condamné pénitent, serait l'unique sentencié indigne d'obtenir une pause dans les douleurs de la rémission.
Son interlocuteur roula des gros yeux, trahissant un orgueil blessé et rétorqua, presque sarcastique :
- Mais j'étais le procureur. J'ai consulté les textes requis avant d'émettre un verdict. Le crime fut avéré dans les pages des textes de lois et les jurés ont condamné le prévenu. Je ne peux, en toute conscience, accepter des ingérences, même a posteriori, sans argumentation pondérable et convenable…
- Je comprends ton refus. Les fluides de la chair dressent un voile trop lourd pour être aisément rompu par ceux qui ne se dédient pas encore, quotidiennement, au contact de la spiritualité supérieure. Tu invoques ta position de sacerdoce de la loi, afin de réduire en miettes le destin d'un travailleur ayant déjà tout perdu. Cela, pour que tu rattrapes avec force les erreurs d'un passé distant. Tu te réfères au titre que les conventions humaines t'ont conféré, certainement en réponse aux injonctions du pouvoir Divin. Cependant, tu ne me sembles pas avoir accepté les sublimes fondements de ta haute mission dans le monde. À partir du moment où un homme accepte sa charge, dans le cadre des biens matériels ou spirituels, il ne se targue pas de supériorité, s'il est conscient des obligations qui lui incombent. Cela, afin d'arpenter fidèlement un chemin de perfectionnement, même dans une extrême souffrance morale. Donner amour et justice, simultanément dans le présent terrestre, où la majorité des créatures ne prêtent guère de valeur à ces qualités, c'est se cribler de douleurs. Admets-tu, enfin, que nous devons rendre des comptes, encore plus celui qui s'estime capable de juger son prochain ? Crois-tu que ton raisonnement soit fait apte à résoudre toutes les énigmes qui se posent ? As-tu agi de manière impartiale dans toutes tes décisions ? Ne crois-tu pas… À combien d'occasions as-tu concédé ton mandat aux contrefaçons de la politique qui désintègre les hommes, avides de pouvoir temporaire ? Dans combien de procès as-tu permis que tes sentiments se troublent dans la méchanceté ? …
- Magistrat, continua Gúbio d'une voix ferme, sans la compassion Divine, qui te concède, au ministère divers auxiliaires invisibles qui appuient tes actions à travers l'amour de la justice que tu incarnes, les victimes de tes erreurs involontaires et les passions obsédantes comme celles qui t'entourent, t'empêcheraient de conserver ton poste. Ton palais résidentiel se montre envahi d'ombres. Beaucoup d'hommes et de femmes, parmi ceux que tu as condamné en plus de vingt ans, sous l'influence du Droit, n'ont pu aller de l'avant, quand la mort les frappa. Ils s'avérèrent englués par les effets de tes décisions et s'attardent dans ta propre maison, attendant de ta part, des explications opportunes. Missionnaire de la loi, sans habitudes de prières et de méditation, uniques recours qui te permettraient d'écourter le travail d'éclaircissement qu'on t'aide à accomplir, la transe finale de ton corps te réserve de grandes surprises.
Après avoir observé une plus longue pause, le magistrat tomba à genoux et dans une indéfinissable terreur implora :
- Bienfaiteur ou vengeur, montre-moi le chemin ! Que dois-je faire au sujet du condamné ?
- Tu faciliteras la révision du procès et lui rendras sa liberté.
- Alors il est innocent ? demanda son interlocuteur, exigeant de solides bases aux conclusions à venir.
- Personne ne souffre sans nécessité face à la Justice. Une si grande et céleste harmonie régit l'Univers, que nos propres maux deviennent des bénédictions. Nous expliquerons tout. "
Et, nous laissant percevoir qu'il fallait graver cela dans l'esprit du juge, quand il demandait l'action providentielle, il poursuit :
- Tu ne reviendras pas sur les mesures mentionnées. Tu aideras sa fille, aujourd'hui hébergée chez toi, dans un établissement digne, où elle pourra recevoir l'éducation nécessaire.
- Mais, intervînt le juriste, cette petite n'est pas ma fille.
- Tu ne serais pas, alors, convoqué par nous-même, afin d'accomplir une telle tâche, si tu ne le pouvais. Crois-tu alors, que l'argent dont tu disposes, doive uniquement satisfaire les besoins de ceux qui sont réunis avec nous dans les liens consanguins ? Libère ton cœur, mon ami ! Respire en plus haute atmosphère. Apprends à semer l'amour sur le sol que tu foules. Plus il est éminemment placé dans l'expérience humaine, plus intensif devient l'effort de la créature, dans sa propre élévation. Sur Terre, la Justice crée des tribunaux pour examiner le crime dans ses aspects variés, se spécialisant dans l'identification du mal. En revanche, dans le Ciel, l'Harmonie ouvre des sanctuaires, nous rendant précieuses la bonté et la vertu, l'exaltation du bien se consacrant dans la totalité de ses angles divins. Tant qu'il est temps, fais de Jorge un ami et de sa fille une camarade de lutte qui te caresse les cheveux, un jour, et t'offre, plus tard, la lumière de la prière, quand ton esprit sera sommé de passer l'obscur portail de la tombe.
Le juge, en pleurs, interrogea :
- Comment agir, alors ?
- Demain, informa l'Instructeur, calme et persuasif, tu te hisseras hors de ton lit, sans le souvenir intégral de notre accord présent. Car, le cerveau de chair est un instrument délicat, incapable de supporter le poids de deux vies. Mais des idées neuves surgiront de toi, claires et lumineuses, quant au bien que tu dois pratiquer. L'intuition, qui est le cercle miraculeux de la conscience, fonctionnera librement, sans doute, retransmettant les suggestions de cette heure de lumière de paix, jardin de bénédiction, t'offrant des fleurs parfumées et spontanées. Arrivé ce moment, ne permets pas que le calcul étouffe l'impulsion des bonnes œuvres. Chez le cœur hésitant, le raisonnement vulgaire lutte contre le sentiment rénovateur, troublant son courant limpide, par la crainte d'ingratitude ou d'obédience aux concepts pré-établis. "
Devant Saldanha, qui suivait la scène, faisant montre d'un indicible bien-être, Jorge et sa fille échangèrent des regards d'allégresse et d'espérance. Le magistrat les contempla, pensif, réfléchissant à de nouvelles question à poser à notre Instructeur. Cependant, dominé par les émotions du moment, il fit silence, humble et résigné…
Et, Gúbio poursuit son dialogue en rajoutant que Jorge n'est point coupable et que seules les vies antérieures expliquent cette situation. Durant le siècle dernier, le juge était un riche propriétaire terrien, il avait des esclaves qui travaillaient sous ses ordres. Pour un bon nombre, il les retrouvait dans cette vie où il leur devait assistance et compréhension. Jorge était au nombre de ceux là, né du même sang mais d'une liaison illégitime, situation que le juge n'accepta jamais. En grandissant, cette situation de haine s'alourdit lorsque le fils du juge s'éprit de la fille de Jorge. Il prit donc des sanctions lourdes à l'encontre de la fille de Jorge, celui-ci, fou de rage, tua son fils et se suicida.
Après un temps de pause, Gúbio reprit :
" Te mettrais-tu, à ton tour, à la disposition de témoins salvateurs ? "
Un effondrement salutaire, occulte à notre appréciation, envahissait sûrement l'esprit du magistrat, car l'on pouvait voir son visage extrêmement transformé. Nous le vîmes se lever, en larmes, vacillant : la force magnétique de notre Instructeur avait atteint ses fibres les plus intimes, tellement ses yeux semblaient illuminés d'une soudaine détermination. Il s'approcha de Jorge, lui tendit la main droite en signe de fraternité et le fils de Saldanha l'embrassa aussi ; ensuite, il s'approcha de la jeune, ouvrit des bras accueillants et s'exclama, ému :
" Tu seras dorénavant ma fille, pour toujours ! "
Un contentement indescriptible nous envahit, dans cette minute inoubliable.

Divaldo à Lyon

Le jeudi 7 juin se déroulait au centre spirite Allan Kardec de Bron, une conférence menée par le spirite Franco Divaldo Pereira. Nous avons abordé avec lui un ensemble de questions d'actualité dont nous tenons à partager les réponses avec vous. Voici l'un des thèmes : la pollution et la disparition des espèces animales et végétales.

 Conférence de Divaldo à Lyon

Questions du public

Quelle est l'incidence de notre mode de vie sur les générations futures ? L'homme peut-il détruire une partie de la vie de la planète sans conséquence pour lui ? La terre va-t-elle subir de graves désordres ? L'être humain a-t-il la capacité de réagir avant un dérèglement général ? De quelle manière les esprits supérieurs veillent-ils à l'équilibre de la terre ?

 Conférence à Lyon de Divaldo

Réponse de Divaldo

Allan Kardec, le noble codificateur du spiritisme, dans la 3ème partie du " Livre des Esprits " parle des lois morales, il dédie un chapitre à la loi de destruction ; il fait référence au karma collectif. Nous ne pouvons pas éviter les grands problèmes que nous allons vivre à cause de notre imprudence. Notre planète est inférieure parce que ceux qui y habitent sont des êtres inférieurs. En ce moment, il y a un grand changement : un monde d'expiation pour un monde de régénération. C'est pour cela que tant de facteurs moraux, sociaux et spirituels comme géologiques rencontrent de grandes transitions comme des éruptions volcaniques, des tsunamis, des tremblements de terre, de la pollution, etc. Ces facteurs sont en train de travailler la planète pour qu'elle puisse se restructurer. Dans ce sens, nous allons avoir des incidents très graves mais qui ne joueront pas de rôle négatif, préjudiciable aux générations futures. La créature humaine dispose d'équipements et d'adaptations des plus surprenantes. Par exemple lorsque la grande météorite est tombée sur la terre, elle a soulevé un nuage de poussière qui a tué tous les dinosaures ; on aurait pu penser qu'il n'y aurait plus de possibilités d'avoir de la vie sur terre, mais il y a eu des modifications de nature climatique et d'autres espèces d'animaux et de végétaux sont apparues et finalement, nous avons trouvé l'homme. Actuellement à cause de l'imprévoyance humaine, des grandes industries qui dégagent des gaz perturbant l'atmosphère et menaçant la terre, peuvent parvenir à des risques d'un nouveau dégel avec de grandes inondations mais la vie continuera. Il est très regrettable que ce soit nous les destructeurs de ce moment là, cela va nous apporter des souffrances et nous devrons nous réincarner à une époque de grands problèmes.
Durant le tsunami dans l'Océan Indien, 240.000 personnes sont mortes, nous avons eu l'impression que Dieu avait oublié l'humanité. En réalité, ces esprits qui se sont désincarnés, se sont libérés de grandes dettes qu'ils avaient contre la planète terre. Le plus important n'est pas d'être incarné ou désincarné mais c'est d'être dans la vie et la vie réelle est celle que l'on appelle spirituelle ; l'incarnation sur terre est un besoin évolutif.
Oui, l'homme peut détruire une bonne partie de la planète et ensuite, il en subira les effets. Il y aura une rénovation de sa structure géologique et elle deviendra un monde beaucoup plus heureux. Ce monde de régénération sera sans souffrance, sans guerre, sans calamité. Ce qui est regrettable c'est notre manque d'amour pour cette planète qui est notre mère. Dans ce sens, les générations qui viendront, suivant leur processus d'évolution vont subir et souffrir beaucoup des effets de notre imprévoyance : le gaspillage de l'eau, la contamination des mers, des rivières, des lacs, les ambitions immobilières…
Quoi faire ? Tous s'unir pour sauver la planète ; que chacun apporte sa part. Déjà, certains gouvernements n'ont pour des raisons économiques, aucun intérêt, surtout ceux qui n'ont pas signé le protocole de Kyoto, pourtant chacun doit faire…
Hier, j'ai raconté à Paris que je n'avais pas la moindre conscience de ça et que j'agissais comme tout le monde : quand je me brossais les dents, j'ouvrais le robinet et je laissais l'eau couler, parce que je pensais qu'il y aurait toujours de l'eau. Quand je me rasais, je laissais le robinet ouvert… Lorsque j'ai pris connaissance de la gravité de la chose, j'ai eu un choc. Pourquoi laisser le robinet ouvert ? Il s'agissait juste de faire un petit mouvement ! Et j'ai découvert que lorsque l'homme se rase, que l'eau coule, il dépense 2O litres d'eau. Quand il ferme le robinet, il se rase avec un verre d'eau. Quand il prend une douche et qu'il laisse l'eau couler en se savonnant, il dépense 50 litres d'eau et si l'on chante sous sa douche, on en dépense beaucoup plus mais avec 4 litres d'eau, on peut avoir une douche extraordinaire….
Depuis que j'ai pris conscience de cela, je suis presque devenu névrotique parce que partout où je passe, je ferme tous les robinets, je peux à présent dire à Dieu : " Attention, j'ai fait ma part ! " et si 6 150 000 000 de personnes font chacune leur part, on peut résoudre le problème de la planète…
Voici une belle image pour l'illustrer : " Une forêt prenait feu, deux personnes regardaient l'incendie ; alors un oiseau mouillait ses ailes dans le petit ruisseau et montait dans le ciel se secouer au-dessus de l'incendie. L'un des deux hommes dit à l'autre : " Quel oiseau, il ne se rend pas compte qu'il n'arrivera jamais à éteindre le feu " et l'autre lui répond : " Il est en train de faire sa part des choses, et nous deux ici, qu'est-ce qu'on est en train de faire ? Nous ne faisons rien du tout, alors on va commencer à jeter de l'eau sur le feu pour diminuer la tâche des pompiers lorsqu'ils arriveront. "
Comment les guides spirituels vont agir ? Ils sont déjà en train d'agir. Ils vont envoyer sur terre des esprits qui viennent d'autres dimensions pour pouvoir changer la structure de notre planète, comme cela s'est déjà produit dans le passé quand des esprits sont venus pour travailler afin d'améliorer notre forme physique. Ils avaient apporté le néocortex pour créer un cerveau capable de recevoir la pensée. Les esprits qui vont venir vont développer les facultés parapsychiques comme l'intuition, la télépathie, la vision transcendantale. Dans cette nouvelle ère qui a déjà commencé, devant les difficultés qui se présentent, le monde spirituel est très actif ; il y aura des souffrances mais après, il y aura une aurore de lumière ; c'est ce monde de régénération, comme l'a prédit Allan Kardec dans " la Genèse ", dans le dernier chapitre quand il s'adresse à la génération nouvelle.

Nous invitons nos lecteurs à découvrir les questions suivantes de cette rencontre soit dans notre prochain bulletin soit sur notre site internet dans les sujets du mois.

 Divaldo Franco

 

 

[1] Pour la compréhension de l'histoire, la jeune fille que le juge héberge s'appelle Lia, c'est la fille de Jorge et la petite fille de Saldanha.

[2] Durant le sommeil du corps physique, l'esprit par sa volonté ou par celle d'autres esprits, peut se dégager de son enveloppe charnelle.

[3] Il s'agit du réveil de l'esprit.