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Bulletin 39 - Décembre 2009
Bulletin 39 - Décembre 2009
Sommaire

Editorial

La souffrance physique ou morale peut amener le désespoir chez celui qui a perdu sa raison d'être, sa confiance en ce monde. Alors quand l'horizon s’obscurcit, quand plus rien ni personne n'a d'intérêt à ses yeux, l'homme croit qu'il a le pouvoir de tout arrêter comme on appuie sur un interrupteur pour stopper la lumière. Mais il n'en est pas ainsi et la lumière Divine ne s'éteint pas et peut rejaillir à tout instant. Détruire son corps physique laisse intact la vraie vie qui est en nous, notre Esprit. Le suicide ne fait rien d'autre que de laisser perdurer la souffrance de celui qui a refusé le combat terrestre. D'autres hommes par peur de ce qu’ils ne connaissent pas s'accrochent désespérément à la vie voulant la prolonger comme si rien d'autre n'existait.
Ce qui manque à notre humanité c'est la foi, non point une foi aveugle mais une foi raisonnée puisée dans la joie et les douleurs de chaque jour, dans le partage et l'apprentissage des lois morales, c'est la confiance en sa destinée, c’est ce sentiments profond que rien ne s'arrête dans le mouvement et le renouvellement perpétuel de la vie.

Gilles Fernandez

Le suicide

Le suicide, cancer animique, terrible parole que nous devons éloigner de notre esprit, parce qu’il est la transgression de la loi divine. Mettre fin délibérément à sa vie est pourtant un acte omniprésent dans nos sociétés car lorque l’on se penche sur les chiffres annoncés, le taux de suicide reste élévé dans tous les pays du monde. Drames au quotidien qui déchirent les familles car grande est la douleur et le désespoir, chaque fois qu’un suicide est commis. Mais sur le plan spirituel, qu’en est-il ? Comment vivent ces âmes une fois qu’elles ont quitté leur corps physique ? Dans les lignes qui suivent, nous allons évoquer notre vision spirite en nous appuyant sur des textes d’Allan Kardec comme le livre des Esprits et des ouvrages de Chico Xavier comme Nosso Lar ou libération.

 tableau le suicide

Si l’on fixe le but de l'existence plus haut que la fortune, plus haut que le bonheur, une révolution se produit en nous car la Terre est une arène où l'âme doit lutter pour son élévation. Elle peut l’obtenir par le travail, les sacrifices et les difficultés qu’elle cherche à dépasser en s’appuyant sur sa foi. Comprendre que la souffrance, soit physique, soit morale, est un puissant moyen de développement, est une marche franchie vers le progrès et tant que ses données ne seront pas acquises, il y aura des hommes qui fléchiront devant les maux de la vie. Penser que le suicide permet d’échapper à la misère et aux déceptions est une grave erreur car l’âme est immortelle et rien des conséquences de cet acte ne s’efface dans l’au-delà. Au contraire, elles poursuivent le suicidé plus nettement et de façon plus terrible.
La première déception qui attend un suicidé est la réalité de la vie. La vie ne s’éteint pas avec la mort du corps physique. Elle s’ouvre à lui plus grande, plus vaste et elle est martelée par les tourments qui l’ont conduit vers cette rébellion contre l’incarnation.
Les suicidés continuent donc à souffrir. Ils revivent sans cesse la scène tragique de leurs derniers instants terrestres. Pendant des mois et même des années, ils ressentent les impressions terribles du poison absorbé ou de la perforation du cerveau par la balle d’une arme ou de la violence des rochers où leur corps s’est abimé. Ils cherchent l’oubli mais la pensée est active et tout est là, minute après minute. Comme nous le trouvons dans ce témoignage tiré du livre Mémoires d’un suicidé d’Yvonne Pereira : «Les premières heures qui suivirent ce geste brutal que j’avais commis, se passèrent sans que je puisse véritablement prendre conscience de moi. Mon Esprit rudement violenté, s’était comme évanoui et il était en train de souffrir d’un ignoble collapsus. Mes sens, mes facultés étaient paralysés comme si un indescriptible cataclysme avait renversé le monde et que dans ces ruines, mon être avait fini par tomber, j’avais l’impression d’être paralysée. C’était comme si cette détonation maudite, qui jusqu’à aujourd’hui résonne en vibrations, avait dispersé une à une les molécules qui constituaient ma personnalité, ma vie ! Des odeurs fétides et nauséabondes revenaient sans cesse et indisposaient mon odorat. Une douleur aiguë, violente, folle, assaillait tout mon corps et se localisait particulièrement au niveau du cerveau en commençant par l’appareil auditif. Prise de convulsions aigues, je me penchais sur le côté droit de l’ouïe. Du sang coulait de l’orifice, à cause du projectile de l’arme à feu dont je m’étais servie pour me suicider. Mes mains étaient sales, mes vêtements, mon corps… Rien, cependant, rien n’était effacé et je me retrouvais maintenant blessée. Uniquement blessée et non pas morte ! Parce que la vie continuait en moi comme avant !»
Plus dur encore est le détachement de l’âme de ce corps physique. Elle se fait dans la douleur, le déchirement car le cordon fluidique qui le reliait au corps a été rompu précipitamment. Certaines énergies ne se sont pas encore expulsées. Rien n’a été préparé. Tandis que dans la mort naturelle, ces liens s'affaiblissent graduellement et souvent se dénouent avant que la vie soit complètement éteinte. Ici, dans le suicide, rien n’a été prévu, la mort arrive brutalement. Le traumatisme est donc grand et, à cela, vient s’ajouter la présence des Esprits du bas-astral avides de fluides vitaux. Ils tournent autour du suicidé et cherchent à s’approprier les éléments fluidiques qui n’ont pas été dégagés dans cette mort précipitée. Véritables vampires de l’au-delà, ils se complaisent autour de ces corps en décomposition à la recherche de sensations terrestres que leur procurent ces fluides. Durs combats, luttes âpres pour le désespéré qui a bien du mal à s’éloigner de ce corps qui se dégrade et qui ne comprend rien à la situation. Les guides et Esprits protecteurs veillent cependant mais ils doivent attendre le moment propice pour le dégager.
Dans l’au-delà, les suicidés se regroupent selon leurs affinités. Comme tous les désincarnés, selon la densité du périsprit et les pensées qu’ils émettent, ils sont dans des lieux qui correspondent à leur évolution. Pour ces Esprits désespérés, ils sont dans des espaces de grandes souffrances. Nous en avons des témoignages dans certains ouvrages spirites. En général, ces Esprits se trouvent dans des endroits où le panorama est désolant. Composés de vallées profondes et brumeuses, ces paysages se dessinent avec des gorges sinueuses et des cavernes sinistres. A l’intérieur de celles-ci, il y a des hordes de démons qui hurlent. Ils donnent l’impression d’être des enragés, mais ces Esprits ont simplement été des hommes, ils sont devenus fous face à l’étrangeté de la situation et le traumatisme causé par leurs morts violentes. Leurs souffrances sont inconcevables.
Dans ces lieux, ils peuvent rester un temps indéterminé. Cela dépend du type de suicide, des motivations, des influences spirituelles, du degré de connaissance et de leur évolution. Plus un Esprit est éclairé, plus ses peines sont intenses et sa guérison sera longue. Suivant son attitude, le suicidé peut être en proie au désespoir, à la révolte et rester ainsi longtemps dans ces régions. Mais s’il manifeste l’envie d’être aidé, il sera accompagné dans un hôpital psychiatrique dans l’au-delà où des Esprits bienveillants s’occuperont de lui. Ils veillent alors à le désanimaliser, c'est-à-dire à le défaire des fluides et des forces vitales dont il est encore imprégné, comme cela est toujours le cas dans toute mort violente.

Voyons un exemple, il est tiré de l’ouvrage Mains tendues de Luiz Sergio. Le narrateur Luiz Sergio cherche à comprendre auprès d’un médecin de l’au-delà, l’état moral des suicidés et il demande :
“- Depuis combien de jours se trouvent-ils ici ?
Le docteur Irany me regarda d’une façon curieuse, peut-être surpris par la question idiote que je faisais et me répondit :
- De jours ? Cela fait longtemps qu’ils sont ici. La jeune femme, il y a 20 ans, le jeune homme 8 ans, la personne âgée, il y a 30 ans, l’adolescent, il y a 26 ans.
- Mon Dieu et ils souffrent depuis tout ce temps ?
- Oui, Luiz Sergio, leurs souffrances sont idéoplastifiées par leur volonté.
- Et combien de temps resteront-ils ainsi ?
- Cela, dépendra de la volonté de chacun d’eux. Nous avons déjà reçu des Esprits dans la même situation qui sont seulement restés trois ans ; d’autres plus de trente ans. Dans le livre de la vie, nous sommes tous propriétaires de nos écrits et ils ont gravé la douleur d’une manière bien profonde.
Les infirmiers qui travaillaient dans ce service, appliquèrent des passes et firent un lavage spirituel. Avant de quitter le local, je les fixais une fois de plus et je frémis en entendant les gémissements de douleur. En rejoignant le jardin, je sentis la chaleur du soleil qui se répandait et demandai à Dieu pardon pour nos erreurs. Pourquoi l’homme a tant de mal à se connaître ?”

Ainsi, certains ne resteront qu’à peine plusieurs heures, d’autres des mois, puis après avoir compris sa situation, l’Esprit devra se réincarner. Suivant le déséquilibre qu’il a subi, cela se fera plus ou moins rapidement. Il arrive très souvent que l’Esprit n’arrive pas à bien analyser la situation, alors la réincarnation se fera plus rapidement pour éviter que sa souffrance ne soit augmentée. Dans ce cas-là, la vie sur terre sera courte et se fera auprès de parents aimants et aidants afin que, par l’amour, peu à peu se pansent les blessures. Mais, il y a une autre raison expliquant l’incarnation courte. L’incarné en se suicidant, détériore son corps physique. Ce traumatisme, ainsi que ceux subis par un dégagement trop rapide, s’imprime dans le périsprit. Dans la nouvelle incarnation, son nouveau corps physique sera affecté par ces troubles et il ne pourra résister très longtemps à ces déséquilibres. C’est par exemple, une maladie incurable chez l’enfant. D’autres exemples, tirés des ouvrages de Chico Xavier, viennent expliquer certains dérèglements organiques et dépendent directement des conditions du suicide. Ainsi, s’il a été réalisé par balle et que celle-ci a traversé la gorge, le prochain corps physique sera naturellement mutilé à cet endroit. Peut-être que l’incarné aura du mal à parler ou ne pourra pas parler. Si c’est les yeux que la balle a atteint, l’individu aura certainement des problèmes de cécité. Dans les cas d’empoisonnements, il aura des problèmes intestinaux ou plus graves des cancers de l’œsophage, du pancréas, des maladies du sang, etc… Pour les pendaisons, cela peut provoquer des problèmes à la colonne vertébrale ou de la paraplégie. Pour les noyades, la personne aura de sérieux problèmes au niveau de l’appareil respiratoire, tels que de l’asthme, de la bronchite ou de l’emphysème chronique et les médecins auront d’énormes difficultés à la soigner car les causes profondes se trouvent dans le périsprit.

On voit que la liste est longue des douleurs rencontrées mais elles sont toujours fonction de la responsabilité de chacun. C’est ainsi que lorsque l’on voit un enfant luttant contre la maladie, cloué au lit pour un temps déterminé, c’est surtout un Esprit qui lutte et l’amour de ses parents attentionnés devient un des facteurs qui l’aide à s’interroger. Pourquoi moi ? Pourquoi tant de douleurs ? Pourquoi ne puis-je guérir ? Sa jeunesse et le soutien de ses proches l’aident à accepter l’épreuve et il pourra retourner dans le monde spirituel plus léger.
Le suicidé ne peut choisir son incarnation, ce sont des guides spirituels qui le font pour lui afin qu’il y ait bien réparation. Il faudra plusieurs incarnations pour guérir de ce traumatisme et le médium brésilien, Francisco Cândido Xavier, appuie ce fait en déclarant qu’il faut deux cents ans pour qu’un suicidé soit rééquilibré. A mesure que grandit en lui sa confiance en Dieu, les angoisses du suicidé diminuent.
Si aucun Esprit ne se réincarne avec pour objectif le suicide, il est encore plus vrai que personne n’est destiné à être confronté au suicide d’un être cher. Aussi, le suicidé sera responsable des douleurs qu’il occasionnera à sa famille, aux difficultés auxquelles elle aura à faire face. Par exemple, lorsqu’un père de famille se suicide en laissant sa femme et ses enfants dans le besoin, il en sera responsable et pire si la jeune fille finit par se pros-tituer et que son fils tombe dans la délinquance… car il avait pour mission de les aider. Le suicidé ne prendra connaissance de ses responsabilités que lorsqu’il sera capable dans l’au-delà de mesurer ses erreurs.

Les causes du suicide sont multiples mais elles restent essentiellement la désertion volontaire des devoirs terrestres. L’individu veut fuir une situation qui le tourmente. Dominé par l’angoisse, il tombe dans le dé-sespoir et il commence à voir dans la mort la solution à son problème. Au début, l’idée ne paraît pas être définie, puis elle prend corps. La personne a la sensation que la vie est très compliquée, puis les problèmes et les difficultés deviennent insurmontables. Cela peut être une rupture amoureuse où l’on considère son partenaire comme sa raison de vivre. Ces personnes ne comprennent pas qu’il s’agit à peine d’un moment de leur vie face à l’éternité et que cela fait partie de leur évolution. Nombreux sont ceux qui ignorent qu’ils sont destinés à la perfection et que les liaisons affectives représentent un détail dans ce contexte. D’autres situations dans la vie professionnelle, dans la vie personnelle où l’orgueil est blessé peuvent amener l’individu à se supprimer et à l’entraîner vers de sérieux désastres qui se perpétueront durant des siècles.
L’ennui est aussi une cause car le manque d’intérêt à la vie terrestre peut conduire à cette extrémité. Dans le Ciel et l’Enfer, Allan Kardec parle d’un athée qui s’est tué à cause de l’ennui qu’il éprouvait dans sa vie sans espoir. Dans l’au-delà, il a pris conscience que le néant n’existait pas et il se sentait horriblement tourmenté. Puis, l’Esprit a avoué que, dans une précédente existence, il a été un homme méchant et qu’il avait mérité une incarnation de tourments et d’incertitudes.
L’obsession produite par certains Esprits perturbateurs dirige lentement quelqu’un vers le suicide. En s’infiltrant dans ses pensées, ils peuvent le tourmenter inlassablement, cependant, si l’obsédé est encore maître de ses actes, l’obsédant ne peut contraindre sa victime. Si l’état empire et que la subjugation est telle que l’obsédé n’est plus maître de ses actes, la responsabilité est différente. Néanmoins, il n’est pas facile de pousser un aliéné au suicide car sa conscience est bloquée et son instinct de conservation prend le dessus. L’Esprit qui pousse une personne au suicide est complice de cette action, comme pour un crime, et elle devra en assurer la responsabilité. Pour réparer cette erreur, il devra porter secours à sa victime. C’est l’exemple d’un père s’occupant de son fils qui a de graves dysfonctionnements physiques et mentaux parce que de part le passé, il l’a précipité au suicide.
Les Esprits instructeurs sont unanimes, en déclarant que nous avons de multiples occasions pour nous grandir sur Terre, à travers diverses expériences, mais que souvent nous sommes poussés à les déserter. Si nous nous aidions de la prière, nous pourrions par l’acceptation, la résignation, nous fortifier dans l’épreuve et éviter la chute vers l’angoisse et les tourments car si un suicidé pense sortir de la souffrance, c’est souvent pour entrer de pleins pieds dans la torture…

Nous avons longuement parlé du suicide provoqué, violent et arrêtant brusquement la vie, mais il existe une autre forme de suicide, celui que l’on peut appeler indirect et dû à notre comportement. Dans ce cas de figure, l’imprudence est responsable de bien des morts car nous sommes responsables de ce qui peut nous arriver. Un jeune homme qui conduit en état d’ivresse et provoque un accident dans lequel il meurt, sera responsable à la mesure de sa connaissance. Il sera aussi responsable si les passagers sont morts avec lui dans le véhicule. Une mort prématurée a toujours des conséquences funestes.
Notre façon de vivre, nos habitudes, nos coutumes sont également des formes suicidaires et peuvent abréger notre existence. La cigarette provoque le cancer du poumon, l’emphysème pulmonaire, l’infarctus ; l’alcool détruit le foie ; les drogues, le cerveau. La gourmandise produit l’obésité qui à son tour surcharge le corps. Le refus de se soigner handicape le corps. Tout excès ou manque, moral ou physique, endommage le corps qui nous a été prêté.
Dans Nosso lar, l’auteur, André Luiz, l’Esprit qui dicte au médium Chico Xavier, l’histoire de sa vie, raconte comment, suite à son mode vie, il s’est retrouvé malade. Puis lorsque le corps fut fatigué et épuisé, il a quitté la vie terrestre. Dans l’au-delà, il a mis huit années avant de se reconnaître et, durant tout ce temps là, il entendait des Esprits qui le traitaient de suicidé, de criminel. Quand les remords ont commencé à remplir son âme, il a prié et de l’aide est arrivé. Sur le lit d’hôpital, dans l’au-delà, l’Esprit médecin lui explique : «Voyons la zone intestinale. Dans l’occlusion, il y a des éléments cancéreux et ceux-ci proviennent de certaines négligences de votre part. La maladie n’aurait peut-être pas revêtue des conséquences aussi graves si votre comportement sur terre s’était trouvé enrichi de sentiments de fraternité. Hélas, votre mode de vie où vous étiez souvent irritable et sévère, captait des vibrations destructrices. N’avez-vous jamais pensé au fait que la colère pourrait être une source de forces négatives pour chacun de nous ? Cette absence de contrôle, cette négligence dans la manière dont vous traitiez vos semblables, que vous avez offensés sans réfléchir, vous a conduit irrévocablement vers la maladie…»
Prenons donc le temps d’y songer et si nous trouvons que les trames de notre existence sont parfois bien pénibles à supporter, travaillons à renforcer notre foi dans la prière. N’hésitons pas à demander du courage, de la résignation et de l’entendement. Relevons la tête, souvenons-nous des exemples de ceux qui nous ont précédés, des plus simples, des plus humbles. Dans notre entourage, il y a toujours eu une femme ou un homme dont les épreuves ont été investies de confiance dans l’avenir, de joie dans la difficulté. Cherchons à semer à notre tour dans notre foyer cette étincelle divine qui fait vibrer.

Nous vous conseillons comme lecture pour approfondir le sujet, l’excellent ouvrage d’Yvonne A. Pereira, Mémoires d’un suicidé que vous trouverez aux Editions Philman.

Maman, maman, viens vite !

Un grand nombre de personnes en vient à s'intéresser au monde des Esprits à la suite d'un deuil, d'une rupture, d'une maladie, d'un accident, voire d'une rencontre. Certains naissent directement dans un milieu spirite, comme Gabriel Delanne, d'autres se découvrent une médiumnité dès l'enfance, comme Chico Xavier, d'autres encore, comme Allan Kardec, attendent la maturité pour s'intéresser au spiritisme. C'est à tout âge, dans tous les milieux, dans toutes les cultures, qu'une porte peut s'ouvrir et nous donner l'occasion de découvrir, non seulement que la vie ne s'arrête pas avec la mort du corps mais, qu'en plus, nous sommes en communication constante avec de nombreuses entités qui nous entourent. Cette communication, souvent aussi légère que nos propres pensées, peut, lorsque les circonstances s'y prêtent, prendre une forme plus concrète, plus imposante et, par là même, plus «réelle».
C'est ce qui est arrivé à ma grand-mère, en hiver 1943, alors qu'elle vivait à Mogliano Veneto, près de Venise, où la guerre semait, là bas aussi, son lot de malheurs quotidiens. C'est dans ce contexte de peurs et de misère que, faute de médicaments, elle perdit sa fille, âgée de 17 ans, emportée par une maladie fulgurante en l'espace d'une semaine.
Ma grand-mère sombra alors dans un profond désespoir. Elle ne songeait plus qu'à aller rejoindre sa chère Louisette qui lui manquait tant et négligeait ses autres enfants toujours vivants.
Rien n'existait en dehors de son chagrin, tellement intense, qu'à ses yeux, seule la mort pouvait la déli-vrer en lui permettant de retrouver sa chère disparue.
C'est pourquoi, lorsque les sirènes annonciatrices de bombes retentirent, ma grand-mère refusa de quitter son lit. Elle confia ses enfants à des voisins qui couraient se mettre à l'abri et attendit, couchée dans son lit, seule, que la mort vienne la libérer de la douleur qui l'accablait. Dans le silence de l'immeuble à présent désert, elle entendit tout d'un coup la voix de sa fille décédée l'appeler : «Maman, maman, viens ! Viens vite !» Ma grand-mère n'en revenait pas : cette voix si claire, si réelle, elle l'aurait reconnue entre mille. Elle s'écria : « Louisette ? C'est toi ? Où es-tu ?» La voix, toujours aussi distincte, lui répondit alors : « Oui, maman, c'est moi, je suis là. Viens vite, dépêche-toi ! »
La voix provenait de l'extérieur de la chambre. Ma grand-mère bondit alors de son lit et se précipita dans le hall d'où semblait provenir la voix. A peine eût-elle atteint les escaliers que le souffle d'une bombe balaya la chambre, faisant voler le lit en éclat. Elle comprit alors que sa fille venait de lui sauver la vie, à elle qui ne désirait que mourir pour aller la rejoindre...
Encore sonnée par l'explosion, mais le coeur empli d'un nouvel espoir, elle courut rejoindre ses enfants dans les abris et les serra longuement, tendrement entre ses bras, comme si elle venait de les retrouver après une très longue absence.

En fait, grâce à cette expérience, elle venait de réaliser qu'il lui restait des enfants qui avaient besoin d'elle, de sa protection dans ces temps difficiles et elle reprit pied soudainement dans le monde terrestre.
Tous s'étonnèrent de son brusque changement d'état. Le chagrin d'avoir perdu sa fille était là, bien sûr, mais elle savait à présent que Louisette était à ses côtés, la protégeait et, surtout, voulait qu'elle vive. Ne venait-elle pas de lui éviter une mort qui eut été certaine sans son intervention ?
Lorsque j'étais petit fille, ma grand-mère me racontait cette histoire à longueur de temps, m'encourageant à prier pour nos morts qui étaient là et veillaient sur nous, parfois malgré nous. Elle avait trouvé en moi une oreille attentive et intéressée qui la réconfortait et nous passions de merveilleux moments où je l'écoutais me parler de nos liens avec l'au-delà et où je m'initiais à la prière du coeur, dans la peine comme dans la joie.
Je lui dois donc la première porte ouverte sur ce monde invisible, autrement dit, sur la foi qui nous guide, les prières qui nous soutiennent et l'assurance que nous ne sommes JAMAIS seuls face à un chagrin, à une épreuve.
Nourrie par la foi de ma grand-mère dès l'enfance, il m'a pourtant fallu attendre encore de nombreuses années et de multiples rencontres et expériences pour oser, un jour, passer la porte d'un centre spirite où l'enseignement suivi me permet, au fil du temps, de tisser la toile reliant les différents éléments de mon passé et éclairer ainsi ma route.
C'est la meilleure psychothérapie que je connaisse...

A propos du dédoublement

Si sous le nom de phénomènes médiumniques, on désigne un ensemble de manifestations supranormales, d'ordre physique et psychique, produit par un médium avec l’aide d’un dé-sincarné, il existe aussi des phénomènes uniquement produit par un médium. On les appelle alors les phénomènes animiques et c’est dans cette catégorie que l’on peut classer le dédoublement.

 Photographie d'un dédoublement

Durant le sommeil du corps physique, notre être psychique s’éloigne un peu, c’est une sorte de détachement, c’est la sortie de l’âme du corps et nous la pratiquons chaque fois que nous dormons. L’Esprit retrouve une partie de son indépendance mais reste toujours lié au corps car un détachement absolu et définitif provoquerait la mort.
Le dédoublement est un dégagement de l’âme, c’est une sortie hors de son corps. Appelée actuellement par les chercheurs une EHC c’est-à-dire une expérience hors du corps, elle est un état modifié de conscience où le sujet ressent son esprit séparé de son corps physique mais de façon plus vraie qu’un rêve. Ce dédoublement peut se faire lors du sommeil ou sous influence magnétique ou encore lors d’une violente émotion, d’une maladie ou au moment de l’agonie. Voici comment cela se passe : les liens de l’âme qui l’attachent au corps se relâchent peu à peu et elle s’élève. A mesure que sa lucidité s’accroît, sa pénétration s’étend ; le cercle de ses perceptions s’élargit. En même temps, les couches obscures, les régions cachées du moi se dilatent, s’éclairent, entrent en vibration, alors les facultés psychiques comme la vision à distance, l’audition entrent en jeu.
Parfois et cela est plus rare, cette âme qui s’extériorise peut prendre une forme fluidique. Elle peut apparaître et être observée, c’est ce que l’on appelle le fantôme des vivants. De tout temps, on a observé ces cas et les témoignages sont nombreux. Tacite rapporte que Basilide apparut à Vespasien dans un temple d’Alexandrie, alors qu’il était retenu par la maladie à plusieurs journées de distance. Ces fantômes peuvent agir sur la matière, ouvrir ou fermer des portes, laisser des traces de doigts sur la poussière des meubles et même des communications écrites.
A Lyon, dans les années 1911, de nombreuses expériences ont été faites et de nombreuses photos ont été prises de fantômes de vivants. Comme sur celle-ci, on voit la médium qui est assise avec un monsieur et une dame derrière elle. Sur le côté gauche, son double apparaît, l’expression est différente, les yeux sont plus tournés vers la droite.
A l’heure actuelle, on estime que 10% de la population française a vécu au moins une expérience de sortie de corps même si elles sont souvent associées dans le monde médical à des problèmes médicaux que l’on nomme dépersonnalisation ou dissociation. Alors, c’est en écoutant chaque expérience que l’on peut déceler avec précision si elles relèvent de troubles de la personnalité.
On a des sensations différentes suivant le stade de dégagement obtenu. La première fois que cela se passe, les personnes se trouvent souvent effrayées. En général, au début, elles ont souvent l’impression qu’elles rêvent mais lorsqu’elles se voient au-dessus de leur corps et qu’elles constatent qu’elles se trouvent presque collées au plafond, elles s’interrogent. Elles entament un dialogue intérieur rapide pour essayer de comprendre ce qui arrive et comment réintégrer leur corps physique. D’autres fois, et c’est moins courant, leur main se déplace pour saisir un objet, elles s’aperçoivent qu’elle passe à travers la matière. Expérience traumatisante pour certains qui ignorent tout des possibilités de l’âme, elle peut être riche pour le médium qui connait davantage l’étendue de ces propriétés.
En poursuivant, on peut se déplacer et se familiariser avec cette expérience. Après plusieurs sorties, on peut comprendre la manière dont il faut procéder. On constate souvent avant que le phénomène se produise, on ressent des vibrations diverses dans le corps et des sons comme des vrombissements dans les oreilles.
Bien orienté, ce dédoublement peut permettre à un médium d’obtenir des fluides pour guérir comme le faisait le zouave Jacob. Il permet aussi de rentrer en communication avec des Esprits familiers ou instructeurs ou souffrants. Le champ d’investigations est vaste et reste à exploiter encore.

Le lion et le corbeau

Fable obtenue au moyen des coups frappés par le médium Timoléon Jaubert, vice-président du tribunal civil de Carcassonne en 1863 et président honoraire de la société spirite de Bordeaux.

Un lion parcourait ses immenses domaines,
Par un noble orgueil dominé ;
Sans colère, croquant ses sujets par douzaines ;
Bon prince, au demeurant, quand il avait dîné !
Il ne marchait pas seul ; autour de sa crinière
Se groupaient empressés loups, tigres, léopards,
Panthères, sangliers ; on dit que les renards
Prudemment restaient en arrière.
Or, le monarque, un certain jour,
Comme suit harangua les manants et la cour :
« Illustres compagnons, vrais soutiens de ma gloire,
Quadrupèdes soumis à ma noble mâchoire,
Pour m'entendre, vous tous accourus en ce lieu,
Ecoutez : Je suis roi par la grâce de Dieu !
Je pourrais… Mais pourquoi songer à ma puissance ? »
Puis, le lion, avec aisance,
Comme n'eût pas mieux fait un puissant avocat
Doublé d'un procureur à fertile cervelle,
Parla de ses devoirs, des charges de l'Etat,
Des bergers, de leurs chiens, de la charte nouvelle,
Du mal que trop souvent de lui disent les sots ;
Et toujours plus ému termina par ces mots :
« J'ai quitté mon palais tout exprès pour vous plaire ;
Exposez vos griefs ; je pèserai l'affaire.
Taureaux, moutons, chevreuils, comptez sur ma bonté.
J'attends ; expliquez-vous en toute liberté.
Eh quoi ! dans cette vaste enceinte,
Pas un seul malheureux ! pas une seule plainte !… »
Un vieux corbeau l'interrompit,
Et libre dans l'air répondit :
« Tu les crois satisfaits ; leur silence te touche,
Grand roi !… c'est la terreur qui leur ferme la bouche. »

Dialogue - L'homme et l'Esprit

Parmi les grands auteurs du spiritisme, Léon Denis est certainement celui qui s'est le plus appliqué à nous faire comprendre la douleur comme un moyen suprême d'épuration et de purification. Toute son oeuvre semble mûe par le désir de répondre à la question cruciale : «Pourquoi la souffrance ?» La raison d'être d'une épreuve peut s'expliquer par la longue série des lois de causes à effets pour aboutir à la nécessaire évolution de l'âme. Savoir que, pour cette évolution, un guide spirituel nous assiste continuellement est une douce consolation. Aussi, dans un but d'amélioration, on peut admettre comme tout à fait louable de chercher à établir une meilleure communication avec notre guide afin d'éviter les tentations et de trouver le réconfort dans l'épreuve. Mais que nous dirait notre guide si nous pouvions mieux l'entendre ? Ayant tous été créés simples et ignorants, avec une égale aptitude pour progresser, et convergeant tous vers un même but de perfection, le dialogue avec notre guide ne devrait pas être très différent de celui que Léon Denis fait paraître dans la Revue Spirite de 1926. Ce texte, riche d'enseignements, est repris par Claire Baumard dans son livre Léon Denis intime où elle le cite comme une des pages qui peignent le mieux le moraliste.

L’homme : Le ciel est noir sur ma tête, le sentier tortueux que je parcours côtoie des abîmes, je marche dans le brouillard vers un but inconnu. Qui donc guidera mes pas ? Qui donc éclairera mon chemin ? J’ai épuisé la coupe des plaisirs matériels et, au fond, je n’ai trouvé qu’amertume. Honneur, fortune, renom, tout s’est évanoui en fumée ! Et maintenant ma barbe a blanchi, mon front s’est dénudé, ma vue s’est presque éteinte, je sens que je me rapproche de l’issue fatale. Que sera- t-elle ? La nuit profonde, le silence éternel, ou bien sera-ce une aurore ?

L’Esprit : Au-dessus de la terre élève tes pensées. Ce globe n’est qu’un marchepied pour monter plus haut. Médite et prie ! La prière ardente est une flamme, une radiation de l’âme qui dissipe les brumes, éclaire le chemin, montre le but. Médite et prie et, si tu sais prier, tu obtiendras la vision, la compréhension de la beauté du monde, de la splendeur de l’Univers, tu verras la voie immense d’ascension qui conduit les âmes d’étapes en étapes vers la sagesse, la paix sereine, la lumière divine et tu remercieras Dieu ! Tout ce qui est matériel est précaire et changeant. Les choses de l’esprit seules sont durables. Pendant le temps qui te reste à vivre ici-bas, tâche, par la pensée et la volonté, de te libérer du joug de la chair. Cela rendra plus rapide le dégagement de ton âme à la mort, plus facile son entrée dans le monde fluidique, dans les grands courants d’ondes qui parcourent l’espace et la porteront vers les sphères supérieures où tu goûteras, selon les mérites acquis, des harmonies divines jusqu’à l’heure de la réincarnation, l’heure du retour sur la terre, pour y reprendre l’oeuvre d’évolution et de perfectionnement que tu sembles avoir bien négligée au cours de ta vie présente.

L’homme : Tu m’ouvres des perspectives qui m’éblouissent et me donnent le vertige. Reprendre la tâche après cette vie agitée, tourmentée, lourde de tant de soucis ! Renaître pour lutter encore ! Je préférerais le néant, le repos de la tombe et l’oubli.

L’Esprit : Le néant n’est qu’un mot vide de sens. Rien de ce qui est ne peut cesser d’être. Le principe de vie qui nous anime est un dynamisme puissant qui change simplement de milieu dans le phénomène que vous appelez la mort. Ma présence ici en est la preuve démonstrative. Etudie l’oeuvre de Dieu en toi, en ton âme, tu y reconnaîtras les germes de merveilleuses richesses destinées à se développer et à s’accroître de vies en vies par ton travail, par tes efforts, jusqu’à ce que tu sois parvenu à la plénitude de l’être dans la perfection morale, dans la possession du génie et de l’amour. Et quand tu seras parvenu à cette plénitude et que tu auras aidé ceux que tu aimes à s’y élever, alors tu emploieras tes puissances d’action à élever à leur tour tous ceux qui luttent et souffrent sur les mondes inférieurs. Alors tu comprendras toute la majesté du plan divin, le but sublime que Dieu a fixé à l’être en voulant qu’il soit l’artisan de son bonheur et le conquière lui-même par ses oeuvres.

L’homme : Le bonheur ? Je l’ai cherché en vain sur la terre et ne l’ai trouvé nulle part.

L’Esprit : Le bonheur existe pourtant ici-bas, car Dieu a disposé partout les alternances de la joie et de la douleur, pour le progrès et l’éducation des êtres. Mais tu as cherché le bonheur où il n’est pas, dans les élans de la passion ardente, dans les plaisirs violents et fugitifs. Le bonheur se cache comme toutes les choses subtiles et délicates. C’est en vain qu’on le cherche dans les jouissances terrestres que le souffle de la mort emporte. Le bonheur est dans l’acceptation joyeuse de la loi du travail et du progrès, dans l’accomplisse-ment loyal de la tâche que le sort nous impose, d’où résulte la satisfaction du devoir accompli dans la paix sereine de la conscience, seul bien que nous puissions retrouver dans l’au-delà. Le bonheur est dans les joies pures de la famille et de l’amitié, il est aussi dans les joies qu’offrent la nature et l’art, ces deux formes de la beauté éternelle et infinie.
Le grand malheur de votre époque, c’est que l’homme n’a pas appris à comprendre, à sentir l’action providentielle, à mesurer l’étendue des bienfaits dont Dieu l’a comblé. Il se lamente sur les maux de la vie, sans discerner que ces maux sont l’héritage de son passé, la conséquence de ses agissements antérieurs qui retombent sur lui de tout leur poids. Souvent en renaissant, il réclame la douleur comme un moyen suprême d’épuration, de purification et, revenu sur la terre, dès que la douleur se présente, il la renie ! C’est la notion d’une vie unique qui a tout obscurci, rendu insolubles tous les problèmes de l’existence. De là le trouble des pensées, le doute, le scepticisme et pour beaucoup le matérialisme. Combien d’existences qui, aujourd’hui s’écoulent stériles, improductives, sans profit pour l’être, faute de voir clair et de comprendre le but de la vie et la grande loi de l’évolution. On n’a plus foi dans l’avenir, plus de certitude du lendemain et, par suite, moins de courage dans l’épreuve, moins de droiture dans les actes, nulle foi en Dieu, en son œuvre magnifique.
Applique-toi donc à réagir contre ces causes de désarroi moral, à les détruire en toi-même et ainsi à purifier ton âme et à te préparer une destinée meilleure.

L’homme : Ta voix m’a réveillé comme d’un long rêve, elle a ouvert à ma pensée des perspectives infinies. Après l’ombre, j’entrevois la clarté au milieu de ma nuit, c’est un rayon venu du ciel. Que ta main protectrice me guide au bord des abîmes. Pourquoi as-tu si longtemps tardé à m’instruire, à m’apporter à la place du doute, du pessimisme, la confiance et la joie de vivre ? Mais, puisque l’avenir est sans limites, dès maintenant je veux orienter ma pensée, ma volonté et mes actes vers le but grandiose que tu m’as dévoilé ! Puisque l’évolution est la règle souveraine de la vie universelle, eh bien ! Que cette loi auguste s’accomplisse et que le saint nom de Dieu soit béni !

Léon Denis