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Bulletin 31 - Décembre 2007
Bulletin 31 - Décembre 2007
Sommaire

Editorial

Le spiritisme, c'est le lien qui s'est tissé entre le monde des humains et le monde des esprits. Il a pour but de recevoir un enseignement du monde supérieur afin de nous faire connaître cette vérité de la survivance de l'âme et de l'indispensable fraternité qui doit exister entre monde visible et invisible qui sont indissociables. Ces connaissances qui nous sont transmises doivent alors servir à venir en aide aussi bien aux esprits désincarnés qu'aux êtres incarnés qui nous entourent. C'est cette collaboration constante avec le monde invisible que nous devons rétablir à son état le plus pur. Si le spiritisme se borne à dater son origine au XIXème siècle et aux seuls écrits d'Allan Kardec sans en rechercher la renaissance, alors il sera toujours confondu avec une religion basée sur les seuls écrits de son prophète. Le spiritisme doit vivre en permanence et cela passe par ces échanges et cet enseignement permanent à recevoir chaque jour en direct. Nous devons, bien sur nous appuyer sur la codification mise en page par Kardec, mais également sur les conseils réguliers qui nous sont transmis et que nous devons aller chercher.
Le spiritisme est en constante évolution et s'adapte aux nouvelles découvertes scientifiques qu'il accompagne ou devance. Allan Kardec a mis en place les bases d'une doctrine mais il n'a rien voulu figer définitivement permettant ainsi à l'homme selon son avancement de découvrir pas à pas de nouveaux horizons dévoilés par le monde supérieur. Quand la passion naîtra du cœur des hommes, l'entraînant à de nouvelles découvertes spirituelles , alors nous saurons que de nouveaux temps sont arrivés et que la progression vers la connaissance aura repris le cours de sa marche évolutive.

Gilles Fernandez

La photographie spirite

La photographie d'une forme spirituelle est une des preuves démontrant l'existence des Esprits que seule la science spirite peut apporter. Bien entendu il est nécessaire de s'assurer de l'indépendance totale des opérateurs. Il faut aussi procéder méthodiquement afin qu'aucune supercherie ne puisse être faite.

 Apparition d'un esprit

Sir Alfred Russel Wallace, géographe, naturaliste, biologiste et collaborateur de Darwin, définit à ce sujet un certain nombre de critériums permettant de valider une épreuve.
1) Si une personne connaissant la photographie prend ses propres plaques de verre, examine la chambre employée et tous ses accessoires, surveille l'ensemble du procédé pour prendre l'épreuve, et si une forme définie apparaît sur l'épreuve négative, en outre de la personne qui a posé, c'est une preuve.
2) S'il apparaît une ressemblance incontestable avec une personne décédée, totalement inconnue du photographe.
3) S'il se produit sur l'épreuve négative des images en relations définies avec la figure de celui qui pose et qui choisit sa propre position, son attitude, ses accessoires, c'est là une preuve que des formes invisibles se trouvaient réellement dans le champ de l'objectif.
4) S'il apparaît une forme drapée en blanc, et en partie derrière le corps opaque du poseur, sans s'étendre sur lui le moins du monde, c'est la preuve que la figure blanche y était en même temps.
5) Lors même que l'on ne pourrait employer aucune de ces épreuves, si un médium, tout à fait distinct et indépendant du photographe, voit et décrit une forme pendant la pose, et qu'une image exactement correspondante apparaisse sur la plaque, c'est une preuve que cette forme se trouvait bien là et dans le champ de l'objectif.
De multiples expérimentations furent conduites par d'éminents chercheurs au 19ème siècle tels que William Crookes, chimiste, physicien et inventeur du radiomètre ou Alexandre Aksakof, diplomate et conseiller d'Alexandre III, tsar de Russie.

Prenons le cas où le médium est visible et la figure matérialisée, bien qu'invisible à l'œil, apparaît sur la plaque photographique.
 Photographie spiriteM. Beattie qui était un photographe professionnel et homme des plus honorables, fit des expériences en compagnie du docteur Thomson. En fait la séance a lieu en présence d'un médium voyant qui peut décrire l'apparence de l'entité présente avant que la prise de vue ne soit réalisée. On observe ensuite, sur le tirage, l'Esprit tel que le médium l'a décrit. "Durant les expériences faites en 1813, le médium, dans chaque cas, décrivit minutieusement et correctement les apparences qui devaient ensuite se montrer sur la plaque. Dans l'une de celles-ci, il y a une étoile lumineuse qui rayonne, de grande dimension, portant au centre un visage humain assez visible. Elle est la dernière des trois, sur laquelle une étoile s'est manifestée, et le tout avait été soigneusement annoncé par le médium."
Ces expériences sont une preuve de la médiumnité voyante et de la réalité objective des apparitions. Toutes les dénégations du monde ne prévaudront pas contre ces faits authentiques.
Étudions à présent une autre configuration, celle où le médium est invisible, le fantôme visible et reproduit par la photographie.
Le médium était le plus souvent dans un cabinet, séparé de la salle de réunion par une tenture ou des rideaux. Il est bien entendu qu'il ne devait y avoir aucune autre issue que la salle dans laquelle se trouvaient les assistants. Lorsque le médium était en état de transe, au bout d'un temps plus ou moins long, on voyait la draperie s'agiter et donner passage à une forme d'homme ou de femme qui venait se promener dans le cercle, causer aux assistants, se faire parfois reconnaître de l'un d'eux, puis retourner auprès du médium et finalement disparaître. C’est ce qui se passe dans les expériences de Crookes où un esprit nommé Katie King se matérialise avec l’assistance du médium Florence Cook :
"Jamais Katie n'est apparue avec une aussi grande perfection ; pendant près de deux heures, elle s'est promenée dans la chambre, en causant familièrement avec ceux qui étaient présents. Plusieurs fois, elle prit mon bras en marchant, et l'impression ressentie par mon esprit que c'était une femme vivante qui se trouvait à mon côté, et non pas un visiteur de l'autre monde, cette impression, dis-je, fut si forte que la tentation de répéter une récente et curieuse expérience devint presque irrésistible."
Mais les incrédules achevés ne purent s'empêcher de penser qu'il s'agissait en fait d'une hallucination collective de tous les sens éprouvée par M. Crookes ainsi que par les assistants. Pour détruire cet argument, Crookes décida de photographier l'apparition, car dit-il : "Personne ne supposera, nous l'imaginons, qu'une plaque sensible puisse être hallucinée. C'est un témoin inintelligent, mais irrécusable. Cette preuve absolue fut obtenue, non pas une fois, mais à un très grand nombre de reprises différentes."
C'est dans ce cadre que de nombreuses photographies d'esprits matérialisés ont pu être réalisées.
Mais malgré toutes les précautions prises (le médium étant souvent déshabillé, enfermé dans une cage et même ligoté), les détracteurs du spiritisme ne manquèrent pas de faire remarquer qu'il pouvait bien s'agir, malgré tout, du médium déguisé admirablement.

La photographie permit le tirage d'épreuves sur lesquelles le médium et la forme matérialisée apparaissaient côte à côte. Une dernière tentative des sceptiques fut avancée en disant qu'il s'agissait du double du médium et non pas "un habitant de l'autre monde".
Crookes décida donc, par la photographie, de démonter que l'on était bien, dans ce cas, en présence de deux personnes distinctes en prenant des prises de vues identiques avec chacune des personnalités.
Laissons encore la parole aux faits, ils vont détruire cette dernière objection, suprême ressource de la négation.
"Une des photographies les plus intéressantes est celle où je suis debout à côté de Katie ; elle a son pied nu sur un point particulier du plancher. J'habillai ensuite Mlle Cook comme Katie ; elle et moi nous nous plaçâmes exactement dans la même position, et nous fûmes photographiés par les mêmes objectifs placés absolument comme dans l'autre expérience et éclairés par la même lumière. Lorsque ces deux dessins sont placés l'un sur l'autre, les deux photographies de moi coïncident exactement quant à la taille, etc., mais Katie est plus grande d'une demi-tête que Mlle Cook, et auprès d'elle elle semble une grosse femme. Dans beaucoup d'épreuves, la largeur de son visage et la grosseur de son corps diffèrent essentiellement de son médium, et les photographies font voir plusieurs autres points de dissemblance..."
 l'Esprit Katie KingCependant, afin de réfuter les accusations des détracteurs du spiritisme, il fallait une preuve irréfutable en photographiant simultanément le médium et l'entité. Bien que Crookes l'obtienne avec Katie, la photographie simultanée du médium et de l'entité est difficile à réaliser. Tout d'abord parce que la lumière dissipe les fluides nécessaires à la matérialisation, mais aussi parce que le médium intrancé subit une perte de vitalité et de matière qui sont empruntés par l'Esprit. On citera le cas de Madame d'Espérance, qui ayant demandé à son Guide de rester éveillée durant les séances de matérialisation, s'aperçut que son corps n'était plus visible des pieds jusqu'à la taille. Aksakof, souhaitant dissiper toute forme de doute à l'encontre des expériences conduites, s'exprimait ainsi :
"Puisque la réclusion matérielle du médium n'offre aucune garantie pour l'authenticité du phénomène, il est indispensable de voir le médium et le fantôme photographiés simultanément sur le même cliché, avant de concéder l'objectivité aux apparitions perçues seulement par la vue des assistants..... A mon avis, la condition essentielle d'une telle démonstration photographique consiste à ne laisser approcher ni un photographe de profession ni le médium de l'appareil, du châssis ou de la plaque, afin d'écarter tout soupçon de préparations préalables ou de manipulations ultérieures..... La solution définitive de cette question capitale ne pourra venir que d'un expérimentateur dont l'intégrité soit au-dessus de tout soupçon et qui apporte à la séance ses propres appareils et accessoires et exécute lui-même toutes les manipulations."

En 1886, Aksakof invita donc le médium Eglinton à Londres dans ce but : tenter une expérimentation au cours de laquelle il obtiendrait la photographie du médium en même temps que celle de la figure matérialisée.
Les dispositions draconiennes d'usage furent prisent afin de garantir l'autenticité des faits. Après une première séance décevante, la deuxième apporta les résultats escomptés. Laissons la parole à Aksakof :
" Bientôt Eglinton sortit et commença à recueillir des forces, il s'approchait de chacun de nous, faisant des passes de nos têtes à son corps après cela, il se retira de nouveau derrière le rideau, ressortit et s'assit dans le fauteuil …. Quelque chose de blanc apparut au-dessus de sa tête... on entendit des coups frappés... Nous étions dans le doute ; les coups se répétèrent.
- Faut-il allumer ? (le magnésium pour prendre la photo)
- Oui, fut la réponse, toujours par coups frappés.
 Le médium EglintonLe magnésium fut allumé, et l'hôte découvrit l'objectif ; j'aperçus en ce moment la forme d'Eglinton baignée dans une lumière éblouissante ; il semblait dormir tranquillement, les mains croisées sur sa poitrine ; sur son épaule gauche on voyait une troisième main avec un bout de draperie blanche, et sur sa tête, tout près du front, apparut une quatrième main... J'avais pensé que la séance en resterait là, mais l'hôte avait à peine regagné sa place qu'une grande forme masculine, vêtue de blanc et portant un turban blanc émergea de derrière le rideau et fit trois ou quatre pas dans la chambre. Quelques secondes après, Eglinton se montra, suivi d'une figure en blanc, la même que nous venions de voir. Tous les deux se placèrent devant le rideau et une voix prononça : " Light ! " (De la lumière). Pour la deuxième fois le magnésium flamba, et je regardai, avec stupéfaction, cette grande forme humaine qui entourait et soutenait de son bras gauche Eglinton, qui, plongé dans une profonde transe, avait peine à se tenir sur ses pieds. J'étais assis à cinq pas et pouvais très bien contempler l'étrange visiteur. C'était un homme parfaitement vivant ; je distinguais nettement la peau animée de son visage, sa barbe noire, absolument naturelle, ses sourcils épais, ses yeux perçants et durs qui fixèrent la flamme pendant une quinzaine de secondes, tout le temps qu'elle brûla. … le fantôme disparut derrière le rideau, mais sans avoir eu le temps d'entraîner avec lui le médium ; celui-ci tomba à terre, comme un corps inerte, devant le rideau. Personne de nous ne bougea, car nous savions que le médium était dans le pouvoir d'une force qui échappait à notre contrôle. Le rideau s'écarta immédiatement, la même figure apparut encore une fois, s'approcha d'Eglinton et, penchée sur lui, se mit à faire des passes. Silencieux, nous regardions avec étonnement cet étrange spectacle. Eglinton commença lentement à se relever quand il fut debout, le fantôme l'entoura de son bras et l'entraîna dans le cabinet. Alors nous entendîmes la petite voix de Joey (un des guides du médium) qui nous enjoignit de conduire Eglinton au grand air et de lui mouiller les tempes avec de l'eau. … je revins avec M. N. dans le cabinet noir, pour développer les plaques. Dès que je vis se dessiner, sur l'une d'elles, les contours des deux formes, j'eus hâte d'aller faire part de cette bonne nouvelle à Eglinton, qui, n'étant pas en état de venir lui-même, manifestait une grande impatience de connaître le résultat de la séance. En apprenant ce succès, ses premières paroles furent :
- Eh bien, est-ce suffisant pour M. Hartmann ?
Je lui répondis : "C'est fini, à présent, avec les hallucinations."
Mais ce triomphe en coûta à Eglinton. Il se passa une heure avant qu'il eût repris assez de forces…
Enfin, la dernière catégorie de preuves qui se veut irréfutable est la prise de vue dans l'obscurité totale
Une forme matérialisée peut être photographiée dans une obscurité absolue, et c'est cette circonstance même qui démontre son origine transcendantale. Cette forme projette sur la plaque sensible des rayons qui pour nous sont invisibles, c'est-à-dire à l'encontre de toutes les lois naturelles connues ! Cette image seule est visible sur la plaque, qui ne porte pas la moindre trace des choses environnantes ; il faut en conclure que ces rayons émanent de la figure même et que ce n'est pas une lumière reflétée.

Les premières nouvelles relatives à ce genre de photographie nous sont arrivées d'Amérique en 1875, puis à Paris, en 1877. Voici l'extrait d'un rapport de séance :
"Dans le courant de cet hiver, j'ai eu l'occasion de faire une expérience photographique unique dans son genre et qui ne se prête à aucune explication par les procédés connus. J'achetai une plaque sèche, la glissai dans le châssis, à 9 heures du soir, et je posai mes mains sur la chambre noire jusqu'au moment ou le médium s'installa derrière le rideau ; alors j'éteignis la lumière. Le signal convenu pour ouvrir l'objectif et pour le refermer quelques instants après fut donné par la voix de l'agent invisible. Accompagné du médium, qui s'était réveillé, j'allai dans le cabinet noir ; pendant tout le temps que dura le développement, je ne quittai pas la plaque des yeux, et j'y vis se dessiner, petit à petit, l'image de Bertie, avec sa croix au cou, telle qu'elle apparaît ordinairement dans ses matérialisations."

En conclusion, reprenons un écrit d'Aksakof dans "Animisme et spiritisme" :
" L'incrédulité ne me surprend ni ne me décourage. Elle est tout à fait naturelle et excusable. Les convictions ne s'imposent point ; elles sont la résultante d'opinions antérieures qui ont concouru à sa formation dans la suite des siècles. Quant à la croyance aux phénomènes de la nature, elle ne s'acquiert pas avec la raison et la logique, mais par la force de l'habitude. L'habitude seule peut faire que le merveilleux cesse de paraître un miracle."

Maxence B.

Entrainements et régimes

Tu te dis intéressé par un corps robuste et tu te plies à une discipline sévère par une gymnastique rigoureuse et des exercices sportifs.
Tu t'affirmes malade et tu consacres du temps à des traitements, supportant de larges jeûnes et ingérant d'amères potions.
Souviens-toi que, de même, pour notre tranquillité et notre paix, nous avons aussi besoin d'entraînements et de régimes.
Nous n'entrerons point à l'université sans un exercice constant fait d'études et ne pénètrerons pas dans la gloire de l'amour sans la pratique incessante de la charité.
L'athlète s'interroge souvent, sous les applaudissements du public :
- " Combien de fois ai-je vaincu mes adversaires ? "
L'athlète de l'âme peut se demander avec la bénédiction divine :
- " Combien de fois me suis je vaincu ? "
Par nos activités morales, dans cette conquête de la perfection, il est juste que nous soyons toujours dans la course de ce travail noble, apprenant à sauter mentalement sur les vipères de la calomnie et de la sottise, en nous maintenant dans le marathon de l'humilité par les relais de la tolérance et de la gentillesse pour aider nos semblables.
Dans la recherche de cette paix intime, il ne faut pas oublier également l'abstention de pensées malheureuses faites par la fuite délibérée des plats de la médisance et du vinaigre de la critique, en abolissant le vin de la flatterie et la liqueur de l'éloge, lesquels provoquent une ivresse déplorable par la désertion de nos responsabilités.

Entraînement et régimes

Tu te les imposes sur la Terre afin de te garantir l'équilibre physiologique pour des raisons d'eugénisme, de santé et de préservation.
N'oublie pas toutefois, que pour l'harmonie de ton âme, tu ne disposeras pas des mêmes recours pour avoir la conscience honnête et pour cultiver ton propre bonheur. C'est seulement en obéissant aux lois du travail et de charité, de la simplicité et de la fraternité, que nous obtiendrons ces titres de sympathie et de mérite capables de nous conduire vers la joie triomphante.
Puisse cette lumière atteindre son but dans le cœur de chacun de vous.

de Sheilla, esprit qui s’est communiquée par l’intermédiaire du médium Chico

Hydesville, histoire...

C'est en 1848, à Hydesville, que des coups sont entendus pour la première fois… Ainsi commence l'histoire du spiritisme, bien avant qu'il ne fut codifié par Allan Kardec dans son ouvrage " Le livre des Esprits ".

Ces coups se renouvellent chaque jour, ne laissant pas de repos à la famille et effrayant les enfants ; le secret de ces manifestations n'ayant pas pu être gardé, les voisins viennent y assister, et les persécutions commencent. Bientôt les Fox sont dénoncés comme des imposteurs ou comme faisant commerce avec le diable. L'église épiscopale méthodiste, dont les Fox étaient des adeptes notables, les excommunie.
Dure épreuve pour une famille absolument pas disposée à croire n'importe quoi comme en témoigne le récit d'une des filles, Léa :
" Je voudrais mettre en évidence que les sentiments de toute notre famille, de nous tous, étaient hostiles à ces choses bizarres et incongrues ; nous les envisagions comme un malheur, une espèce de plaie qui tombait sur nous, on ne sait d'où ni pourquoi ! D'accord avec les opinions qui nous parvenaient de dehors, nos propres penchants et les idées qui nous avaient été inculquées dans l'enfance nous poussaient à attribuer ces événements à " l'esprit malin " ; ils nous rendaient perplexes et nous tourmentaient de plus, ils jetaient sur nous un certain discrédit dans la contrée. Nous avions résisté à cette obsession et lutté contre elle, en faisant des prières ferventes pour notre délivrance, et cependant nous étions comme fascinés par ces merveilleuses manifestations, que nous faisaient subir, contre notre gré, des forces et des agents invisibles, auxquels nous étions impuissants à résister, que nous ne pouvions ni maîtriser, ni comprendre. Si notre volonté, nos désirs les plus sincères et nos prières eussent pu avoir le dessus, toutes ces choses auraient pris fin alors même, et personne, au-delà de notre voisinage le plus immédiat, n'aurait jamais plus entendu parler des " esprits frappeurs " de Rochester, ni de l'infortunée famille Fox. Mais il n'était pas en notre pouvoir d'arrêter ou de dominer les événements. "
En novembre 1848, les esprits informèrent la famille qu'ils ne pouvaient plus lutter contre la résistance qu'on leur opposait, et qu'à la suite de l'insoumission des médiums aux demandes des esprits, ceux-ci seraient obligés de les quitter. Les médiums répondirent qu'ils n'avaient aucune objection à opposer à cela, " que rien ne leur pouvait être plus agréable, et qu'ils ne demandaient que le départ des esprits ". Effectivement, les manifestations s'arrêtèrent pendant douze jours, on n'entendit pas frapper un seul coup. Mais sur ces entrefaites se produisit un brusque changement dans les idées des membres de la famille ; ils éprouvèrent un profond regret d'avoir sacrifié aux considérations mondaines un devoir qui leur avait été imposé au nom de la vérité, et, lorsque, sur la requête d'un ami les coups retentirent de nouveau, ils furent salués avec joie.
" Il nous semblait recevoir de vieux amis, reprit Léa dans son récit, des amis que nous n'avions pas su auparavant apprécier à leur juste valeur. Cependant, comme naguère, les coups ne cessaient de répéter impérieusement : " Vous avez un devoir à accomplir ; nous voulons que vous rendiez publiques les choses dont vous êtes témoins ". Les interlocuteurs invisibles tracèrent eux-mêmes le plan d'opérations que nous devions adopter, avec les plus minutieux détails ; il fallait louer la grande salle publique " Corinthian Hall " ; les médiums devaient monter sur l'estrade en compagnie de quelques amis ; les personnes désignées pour lire la conférence étaient G. Wïllets et G.-W. Capron ; ce dernier devait faire l'historique des manifestations ; un comité composé de cinq personnes désignées par l'assistance devait faire une investigation en cette matière et rédiger un rapport qui serait lu à la réunion suivante. Les esprits promettaient de se produire de façon à être entendus dans toutes les parties de la salle. Cette proposition rencontra un refus catégorique. Nous n'avions nullement envie de nous exposer à la risée publique et ne cherchions pas à nous créer une célébrité de ce genre..... Mais on nous assura que c'était le meilleur moyen d'imposer silence aux calomnies et de faire droit à la vérité, et que nous préparerions ainsi le terrain pour le développement des communications spirituelles, qui s'effectuerait dans un proche avenir.
Mais la crainte de l'opinion publique reprenait toujours le dessus, et personne ne se décidait à prendre l'initiative de ces séances alors les " esprits " proposèrent de tenir des audiences dans des maisons particulières ayant de grandes salles, pour qu'on pût s'assurer de leur faculté de frapper des coups devant un public très divers. Toute une année se passa avant que les instances et les exhortations des uns eussent raison des tergiversations des autres. Enfin l'essai fut fait et on commença les expériences dans des maisons particulières. Elles réussirent et les manifestations furent toujours intéressantes et distinctes. C'est alors seulement, après de nombreux essais, qu'on se décida à tenter la grande épreuve et un meeting public fut annoncé pour la soirée du 14 novembre 1849, dans le " Corinthian Hall " à Rochester. Le succès fut complet. Trois meetings consécutifs donnèrent les mêmes résultats et le mouvement spiritique prit naissance !.... "

Aide providentielle…

Notre vie n'est pas un long fleuve tranquille, comme le cinéma a pu nous le laisser entendre. Elle est plutôt me semble-t-il un effort de tous les instants. Effort pour être de bonne humeur le matin, un effort pour aller à l'école pour les plus jeunes, un effort pour bâtir sa vie d'adulte, un effort pour élever ses enfants, un effort pour apprendre à vieillir…bref tant et tant d'efforts à fournir pour construire cette vie qui nous est offerte et dont on est seul auteur.

Selon les situations auxquelles nous faisons face, il s'agira d'efforts plus ou moins importants à fournir. Dans le cas d'épreuve difficile à surmonter, l'effort à pourvoir sera certes plus corsé à livrer mais cette expérience sera alors davantage bénéfique pour notre évolution.
Notre vie n'est donc pas un long fleuve tranquille, elle est parsemée d'embûches, de barrières voire de fossés à franchir pour remettre en cause nos habitudes, pour ébranler nos certitudes, pour nous confronter à l'insupportable. C'est grâce à ces expériences de vie éprouvantes où il ne faut pas être avare en efforts que nous grandissons et que nous nous améliorons.
Menée à bien sa vie n'est pas tâche facile, c'est pourquoi Dieu dans son infinie bonté a bien fait les choses. Il a permis que ces deux mondes parallèles se complètent : celui des vivants, les "incarnés" et celui des esprits, les "désincarnés". Nous représentons le monde des vivants car nous disposons d'une enveloppe corporelle et nous communiquons par la voix dans cette vie pour nous exprimer. A l'inverse, les esprits ne disposent plus de corps au sens matériel du terme et communiquent par la pensée. Ainsi, allégés du corps, ils peuvent facilement entrés en contact avec nous. Ils peuvent nous aider s'ils le désirent tout comme le ferait un ami, ou à l'inverse nous perturber comme un mauvais élève.
Absorbés par nos préoccupations matérielles, nous avons tendance à négliger leurs présences et leurs influences.
Pour illustrer ces propos, je vais vous conter une expérience personnelle qui m'a démontré non seulement la présence d'esprits mais aussi leur intention bienfaitrice à mon égard.
"Je m'apprêtais à passer un examen pratique pour obtenir mon diplôme d'état. Il me serait demandé durant cet examen de faire état de mes connaissances théoriques et de les mettre en lien avec la pratique en s'adaptant au sujet posé. La tâche me paressait très ardue. Je ne me sentais pas suffisamment prête avec les enseignements décousus et parfois incomplets reçus par rapport aux exigences des examinateurs. D'autant plus, que certains examinateurs nous avaient bien certifiés que pour cet examen, il fallait s'attendre à toute éventualité, comme des sujets hors programme. Il fallait donc faire preuve de professionnalisme. Peu d'impairs m’étaient permis et je devais faire face au bon vouloir ou au mauvais caractère de certains. Bref, une situation pas vraiment rassurante qui m’obligeait à faire de mon mieux et surtout à me fier à "ma bonne étoile" comme certains disent ou à la chance…ce qui s'apparente à mon guide. Il m'avait toujours été d'un secours certain pendant toute ma scolarité. Il me susurrait la plupart des sujets d'examens pour faire face au stress ambiant que je créais et véhiculais avant et pendant l'épreuve.
Les épreuves se déroulaient sur un mois, chaque élève de la promotion passant à tour de rôle dans des lieux différents. Dix jours avant la date fatidique de l'examen, la certitude que j'allai être interrogé sur un sujet de neurologie me vint. Par ailleurs, cette pensée concordait avec les faits puisque aucun de mes camarades de promo n'était passé dans ce secteur. Ainsi, je révisai de façon préférentielle cette matière. Deux jours avant ma date de passage, mes certitudes s'ébranlèrent quand j'appris que les étudiants qui passaient avant moi, tombaient en neurologie et qu'il m'était impossible de repasser dans ce domaine. Que faire ? Je pensai avoir perdu toute chance d'avoir mon examen, pire je pensai déclarer forfait et ne pas me présenter à l'épreuve tellement mes chances de réussite me paraissaient minimes. Et puis que penser de mon guide ? Je pensai lui faire confiance, m'aurais-t-il abandonné si près du but ?
J'étais remplie de questions, mais je n'avais plus le temps de chercher des réponses. Je révisai sans grande conviction les matières que j'avais délaissées depuis dix jours. La veille de l'épreuve, j'appris que mon examen se déroulerait en secteur " rhumatologique " et qui plus est, avec une examinatrice redoutable par sa sévérité et sa mauvaise humeur. Décidément, j'allais de mal en pis ! Le soir même, j'acheva de réviser mes partiels. Ma nuit fut agitée et écourtée tellement j'étais préoccupée par l'épreuve, cela commençait bien, avec à peine quelques heures de sommeil dans les pattes, de quoi partir déjà un peu perdante face à la bataille à livrer ! Le matin, je partis affronter l'ennemie sans rien avaler, fatiguée et n’ayant plus le courage de relire aucun cours. Nous étions trois à être convoqués à 8h et nous passions à tour de rôle. Complètement sonnée par une nuit trop courte, je laissai passer mes camarades avant moi. Dix minutes avant mon tour, par mégarde de l'examinateur, je pus voir le sujet qui allait m'être posé et qui correspondait exactement aux quelques notes que j’avais apportées dans mon cartable. Je les relus donc rapidement. L'épreuve se passa bien. Je sus répondre aux différentes questions du jury et à ma grande surprise, l'examinatrice pincée ne me posa même pas de questions et déclara ouvertement que ma prestation était honorable. N’allez cependant pas croire que je maîtrisais toute l'étendue du sujet mais par chance... ou par aide providentielle, on ne me posa que des questions auxquelles je connaissais les réponses...
Je compris à posteriori qu'il ne faut jamais douter de l'aide que nous apportent les esprits même si les circonstances semblent être contre nous. Mon guide m'a vraisemblablement donné un faux sujet d'examen pour mettre à l'épreuve ma foi qui manque de constance et pour que j'aille puiser au plus profond de moi-même les capacités nécessaires et acquises pour cette épreuve."

Marie Laure P.

Quand Divaldo répond...

Lors d'une rencontre au centre avec le médium spirite Divaldo en juin dernier, nous lui avons posé diverses questions concernant le clonage. Les voici : Le clonage est-il une solution à la disparition des espèces ? Le clonage d'organe est-il souhaitable pour l'homme ? Le clonage humain est-il contre nature ? A quel moment intervient l'incarnation d'une cellule clonée ? De quelle manière peut se faire l'intégration du périsprit avec le corps physique ? Les embryons congelés ont-ils une âme ?

C'est le grand rêve de l'humanité en ce moment. Grâce à la science de l'embryogénie, on a réussi à décoder le génome humain. Le grand projet, c'est de réaliser un homme physiquement parfait et pour cela le clonage paraît idéal. Dans les années soixante, un grand scientifique américain disait déjà : " Photocopier des personnes chères, c'est un rêve impossible ". Depuis le clonage de Dolly, ces recherches sont devenues de plus en plus ambitieuses. Ceux qui ont étudié le sujet, ne racontent pas que pour arriver à Dolly, ils ont fait plus de deux cents expériences, qui ont été souvent interrompues, tuant ainsi ces prototypes afin que la brebis devienne une réalité. Dans ces résultats, il y a cependant deux anomalies importantes : l'obésité et l'arthrite ainsi qu'une durée de vie très courte. Et l'auteur de cette réalisation rajoute : " Cloner une brebis, c'est facile parce qu’il s'agit seulement de réflexes conditionnés de la matière mais l'être humain est beaucoup plus complexe : il y a l'intelligence, les sentiments, le raisonnement, la conscience, les émotions ne viennent pas de la matière ".
Le 26 avril 2000, de la Maison Blanche, le Président Clinton a parlé au monde, en annonçant qu'il avait déjà été fait un brouillon du génome humain. A côté de lui se trouvait le père du génome humain, le docteur Francis Collins et de l'autre côté, Craig Venter, un homme qui appartenait à une société de recherches. Ce projet a pris vingt ans à être établi, deux cents scientifiques s'y sont consacrés pour entrer dans une hélice à double face et étudier tous les caractères de nos gènes. Le résultat était étonnant : trois milliards de lettres paires ce qui veut dire autant de caractères. Pour étudier l'une de ces lettres, par exemple, cela représente le travail d'un homme pendant trente deux ans, jour et nuit sans s'arrêter ! Si elles étaient empilées, elles atteindraient la hauteur d'un immeuble de cinquante deux étages. Grâce à ces réalisations, on pourra savoir par anticipation les maladies que l'on pourrait contracter. Par l'étude du génome, on peut diagnostiquer un futur cancer, une obésité, certaines maladies dégénératives tel que la Parkinson, l'Elsheimer, le diabète. Donc c'est une révolution extraordinaire.
Mais un autre problème s'installe, celle de la bioéthique. Si l'on découvre dans mon génome que je vais avoir un cancer et que l'on me l'annonce quelques mois auparavant, je peux faire un traitement, je ne peux pas l'éviter mais je peux le retarder. Dans une société comme la nôtre, est-ce que cela est vraiment intéressant car aucune compagnie d'assurance ne va m'accepter et personne ne va m'embaucher parce que je suis " marqué ".
Nous avons dans le génome la marque de ce qui va nous arriver, à cause de nos actes, de notre passé. Avec la connaissance de la réincarnation, nous nous apercevons que cela n'est pas héréditaire mais qu'il s'agit d'une impression dans notre périsprit afin de permettre notre évolution. Ainsi le processus du génome va nous démontrer ce que le spiritisme a dit depuis 150 ans : si nous voulons être en bonne santé, ayons une bonne morale, pratiquons le bien, éduquons la pensée et nous programmerons notre futur corps, le futur génome qui apportera d'autres caractéristiques.
Le clonage c'est une solution du moment pour certains problèmes car il peut améliorer le corps mais il ne peut pas éviter d'autres maladies. Nous vivons dans une période où la maladie est la meilleure santé pour tous. Lorsque nous sommes malades, nous faisons tout pour retrouver la santé mais cela n'empêche pas d'arrêter de fumer dans le cas d'un cancer du poumon.
Donc, le clonage est une proposition afin de s'en servir dans le futur pour l'humanité ; il ne va pas solutionner nos problèmes car il sera impossible de cloner un être humain : le mot n'est pas de moi, il vient de l'auteur du projet du génome humain.
Actuellement, il est possible de fabriquer dans un laboratoire, un chromosome avec toutes les caractéristiques d'un chromosome biologique mais quand on se trompe dans le processus, c'est un infanticide ; on est alors en train de tuer quelqu'un car l'esprit est déjà là qui intervient dans la formation du prochain corps au moment de la fécondation.
En ce qui la concerne au moment où le spermatozoïde envahi l'ovule, c'est l'esprit qui l'a guidé. Je m'explique : nous avons tous des dettes envers les lois divines, l'esprit a une vibration et au moment de l'ovulation, le psychisme de l'esprit va choisir l'ovule et le spermatozoïde qui a la même vibration. Par exemple, imaginons la situation où je me suis suicidé dans une autre vie, j'ai désorganisé mon périsprit, j'aurai un périsprit d'une certaine vibration ; il va trouver un spermatozoïde de la même vibration ce qui va produire un génome avec un déficit mental. Au moment où il triomphe dans la grande course, commence la programmation génétique. Toute évolution du génome part de ce moment-là grâce à cette énergie de l'esprit, qui permet qu'un spermatozoïde déficient gagne la course devant de nombreux spermatozoïdes sains.
Dans la cellule clonée, lorsqu'il n'y a pas d'union du périsprit, cela devient un échec, le phénomène reste seulement cellulaire. Dans " le Livre des Esprits ", on explique que ce phénomène se poursuit seulement dans la matière car il manque l'âme.
Certains embryons congelés ont une âme et restent en attente, pendant des années ; ces esprits sont d'anciens suicidés qui ont interrompu la vie et ils restent dans cet état d'attente jusqu'à ce qu'ils aient accompli la période manquante. C'est aussi une des raisons où de nombreuses fois lorsque l'embryon est transféré dans l'utérus féminin malgré toutes les caractéristiques de réussite, le résultat est négatif parce que l'esprit a déjà accompli son épreuve et s'est détaché.

Une autre question a été posé concernant le sport, la voici: est-il un retour aux jeux dans les arènes de Rome ? La compétition est-elle nécessaire à l'évolution de l'âme ? Est-ce un palliatif à la guerre ? Le sport que nous avons dans notre actualité est un retour à l'âge païen, à la période de Rome. Auparavant, on offrait du pain et le divertissement au peuple qui avait faim. Les sportifs ont cessé d'être des sportifs pour être l'instrument d'une mafia internationale qui paie.
Parlons par exemple du football dans le monde ; les supporters d'une équipe sont les ennemis d'une autre et quand l'une perd, ils détruisent tout sur leur passage, ils se jettent des pierres. S'agit-il alors d'un sport ou d'un championnat de violence ? Pourquoi cela se passe-t-il ainsi? Parce qu'il y a beaucoup d'intérêts économiques. Pourquoi un jeune sportif acquiert-il une fortune en une année alors qu'un génie de la science ne peut pas le gagner en mille ans de travail. Est-il plus important de jouer à un match de foot ou de découvrir un vaccin contre le sida ?
Imaginons autre chose : la boxe. Regarder quelqu'un qui va écraser un autre, lui frapper la tête jusqu'à ce que l'autre devienne fou. Parce qu'à partir d'un certain temps, les neurones vont être déséquilibrés. Il ne s'agit pas d'un sport là. C'est pour répondre à nos haines internes. Psychologiquement, nous appelons ça une projection du conflit et je suis son fan parce que c'est comme si c'était moi qui écrasait la société qui me rejette.
Quand les grecs ont créé les sports, les olympiades, ils étaient sains d'esprit. Plus tard les latins ont rajouté : " un esprit sain dans un corps sain " c'est-à-dire développer le corps pour améliorer le psychisme. Aujourd'hui, les sportifs n'ont pas cet idéal ; ils appartiennent au club qui les paie le plus. Aujourd'hui, ils jouent dans un club lyonnais, demain dans celui de Marseille, il est un professionnel.
La fonction du sport est de développer la beauté. Si la compétition est nécessaire, elle prend tout son sens quand quelqu'un fait quelque chose pour faire mieux.
Au Brésil, quand deux équipes jouent, il faut que la police prenne toutes les précautions, et malgré tout, les joueurs s'entretuent. Lorsqu'une équipe doit perdre, on ne peut pas toujours faire match nul ; celui qui perd n'est pas content, c'est la faute de l'arbitre ou de l'autre. Il ne s'agit même pas d'un palliatif à la guerre ; c'est une guerre déguisée. Certains clubs sont de véritables terreurs et périodiquement nous le voyons, après une défaite, tout casser dans un grand magasin, ce n'est pas un sport, c'est un acte primaire. Nous respectons chacun bien sûr mais nous marquons notre désaccord.